Le réveil

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Cette nuit fue douce et agrérable, Tom avait l'air de se rendre compte qu'il était avec quelqu'un qui lui voulait du bien. Les infirmières avaient eues raison, il avait besoins de chaleur humaine, d'amour pour être plus précis.
Il était 9h48 quand j'ouvris les yeux, réveillé par la douce lumière qui traversait la chambre. Tom dormait encore à point fermé, toujours collé contre mon torse. J'étais bien, soulagé.
Je décidais doucement de m'asseoir et de prendre mon chaton contre moi sans le réveiller.
Quelques minutes plus tard, je le vis ouvrir les yeux et me regarder avec ceux-ci, ils étaient d'un bleu incroyable, en fait non, pas bleus mais turquoise, un peu couleur tube de granule, vous savez, les espèces de petites billes, une sorte de médicament, euh oui donc... aha... la comparaison était nule surtout si vous ne voyez pas de quoi je parle, enfin, passons. Ses yeux étaient juste magnifiques, me mettant presque mal à l'aise.

- Mi...ckael..? Me dit-il en écarquillant les yeux.

J'eus un frisson en entendant mon prénom sortir de sa bouche.

- Oui, oui je suis là. Comment connais-tu mon prénom?

- Je... Je l'ai entendu quand tu m'a fait sortir de... l'entrepôt...

- As-tu froid? Lui demandais-je en le regardant tendrement.

- Non, je n'ai pas froid.

Il me répondit d'une voix tellement sincère que j'en était presque gêné.

- Comment est-ce-que tu t'appelle?

Il baissa la tête, avant de laisser couler ses larmes contre mon torse. Il avait réagi comme si je venais d'entamer un sujet qui lui brisais le coeur.

- Oh... Pardonne moi, Tom...

D'un coup, il releva la tête, me regardant comme choqué et se jeta à mon cou, pleurant toutes les larmes de son corps, me laissant sans voix. J'avais, à cet instant, moi aussi envie de pleurer, pleurer pour exprimer le bonheur de l'avoir pour moi, et en même temps un chagrin profond dont je ne connaissais pas la cause...
Je me décida à passer une main dans ses cheveux, calant sa tête dans mon cou, le serrant contre moi.

- Ne me laisse pas... Je t'en pris Mickael...
Me dit-il en sanglottant

- Pourquoi te laisserais-je?  Tu as besoins de moi, comme j'ai besoins de toi Tom.

Je le sentait frissoné à chaque fois que je l'appellais ainsi.
Après lui avoir dit cela, je me rappelais soudainement un petit texte que j'avais écris quand j'avais 15 ans :

<< Imaginons que nous sommes tout deux au dessus d'un gouffre, que je soit au-dessus de toi, te serrant dans mes bras pour t'empêcher de tomber, nous avons tout les deux besoins de l'autre pour survivre. Toi, tu t'accroche à mon coeur, sans moi tu n'est rien et sans toi je ne suis rien. Si je te lâche tu chute dans ce vaste gouffre qu'est ta vie sans moi, mais si je te lâche, toi qui t'accroche à mon coeur, tu me le déchirera en tombant, et je ne serais plus rien, ormi un corp dépourvu de vie. >>

- Non, je ne te laisserais pas, je te le promet!

Je pris doucement sa mâchoire entre les doigts et releva sa tête vers la mienne pour l'embrasser tendrement.
Il serra ses bras autour de ma nuque, gémissent au contacte de ma langue sur la sienne.

10 ans d'écart [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant