鬼滅の刃 | 𝐊𝐈𝐌𝐄𝐓𝐒𝐔 𝐍𝐎 𝐘𝐀𝐈𝐁𝐀
𝘒.𝘔𝘶𝘻𝘢𝘯
Le monde fait d'amour et de bonté auquel elle aspirait s'avère être un véritable enfer. Coincée au travers des griffes du démon qu'elle croyait être Dieu, Amanai suit les traces de Muzan s...
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Violences physiques, présence de sang, scènes gores : TW ‼️
Son expression était macabre. Ses envies étaient monstrueuses. Injectés étaient ses yeux de sang, et ils allaient tous en goûter la couleur de ses conséquences. L'heure du drame avait sonné, et Muzan n'attendrait pas une seconde de plus, pour goûter à la consistance de ce sang.
Le bout de tissu qui lui faisait guise de couverture traversait la pièce, de son geste habile à le soulever. Il resserrait l'obi de son kimono tout juste débrayé, tandis qu'il coiffait sa chevelure. Rien n'avait plus d'importance que lui-même, mais ce soir-là, ce sang avait fait preuve du contraire, bien qu'il était de même surpris par ce fait.
Ses lourds pas le menaient aux premières bâtisses où résidaient les pauvres servantes, tout juste endormies après leur ronde nocturne, dans l'insouciance du drame, qui allait survenir par la suite. Il enjambait vulgairement leurs misérables lits à même le sol, puis laissait retomber ses genoux contre le sol boisé, les surplombant de son imposante masse.
Les frêles yeux d'une de ces jeunes femmes s'entrouvraient face au poids que comptait le démon, et à la vue de ses grands yeux rouges au-dessus de sa figure, elle arborait une mine charmée, en pleine ignorance du sort qui lui était destiné.
" M-Muzan-sama... Je ne pensais pas que vous me rejoindriez dans mon lit... " Fut-elle enchantée.
" Tais-toi, je déteste que l'on m'interrompe dans mes plans organisés. Salope, tu vas payer pour le temps que tu m'as fait perdre. "
Chaque minute perdue était comptée, et Muzan savait à quel point ses limites avaient été dépassées. Un jour de perdu ne valait-il pas le prix de leurs misérables existences ? Bien sûr que si, se disait-il fermement au creux de ses pensées lorsqu'il étripait la première, suivie des autres. Les égorger en silence n'était pas compliqué puisqu'il savait s'y faire en la matière du crime.
Leurs têtes défigurées jonchaient le sol sous ses derniers pas en direction de la prochaine bâtisse, où la maîtresse des lieux subissait exactement le même sort. Ce domaine connaissait en cette nuit grotesque, un terrible malheur du nom de Muzan, maintenant apaisé d'avoir purifié selon lui, ce domaine rempli d'impureté.
Amanai ne semblait délibérément pas se trouver dans les chambres présentes, et il était persuadé de la croiser d'une minute à l'autre, alors il ne se faisait aucun souci à son sujet, et se laissait désirer, pour un bon bain chaud au centre de ce lieu. Il était inconcevable pour lui de déguster le sang de cette femme, sans qu'il ne puisse être présentable, toujours aussi soigné de son image presque parfaite.
Non loin de là se trouvait la jeune femme, jardinant dans l'insouciance, le reste de son petit paradis. Il était un peu plus de minuit, et la fatigue soudaine la laissait renoncer à continuer, pour rejoindre ce lit, partagé avec ses semblables, sans même l'idée que celles-ci puisse mourir, dans son dos, pendant qu'elle jardinait.
