鬼滅の刃 | 𝐊𝐈𝐌𝐄𝐓𝐒𝐔 𝐍𝐎 𝐘𝐀𝐈𝐁𝐀
𝘒.𝘔𝘶𝘻𝘢𝘯
Le monde fait d'amour et de bonté auquel elle aspirait s'avère être un véritable enfer. Coincée au travers des griffes du démon qu'elle croyait être Dieu, Amanai suit les traces de Muzan s...
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Scènes gores explicites, scènes à connotations sexuelles. : TW ‼️
Bien que ses yeux demeurent clos pour le moment, sa peau quant à elle, se voit rebouchée par une force surnaturelle comme si plaie n'avait jamais existé. La jeune femme se relève puis constate que toute trace de sang a disparu. Mais qu'en est-il des habitants, subjugués par les faits produits sous leurs yeux ?
" C-comment tu as survécu à ça ? Sorcière, c'est un démon ! Un démon nous a manipulé depuis des années ! "
" Crois-moi que tu vas disparaître ce soir, créature de l'enfer ! Brûlons la maison du diable ! "
" Mais je vous jure que- "
Une seconde d'inattention et la jeune femme est soudoyée de toute part. À nouveau, comme précédemment, encore plus acharné que jamais, ce troupeau d'humains tente d'arriver à ses fins. Coups de fourche, de machette et de braise, abattre la démone vaut bien plus qu'un acte d'humanité.
L'ingratitude dont ils font part est bien trop flagrante pour qu'Amanai ne passe l'éponge au-dessus. Non cette fois-ci, il n'est pas question de s'excuser. Non, cette fois-ci, il n'est pas question de pleurer. Non, cette fois-ci, c'est l'heure de payer. Pour retrouver Muzan, Amanai n'a pas le droit de perdre la vie si bêtement.
Elle lui a promis et reste une femme de parole qui ne revient jamais sur sa décision. Puisque l'atteinte à sa vie est franchie, la brune n'hésite pas une seconde et se surprend d'agir de manière cruelle.
La machette pourtant enfoncée dans son bras, elle fait sortir du sol, des racines empalant chacun des habitants. Tous écrasés les uns contre les autres, le liquide venimeux qui s'échappe de celles-ci les mènent à la mort.
Plus qu'un tas d'humains empilés les uns sur les autres, Amanai n'a que de peine pour la bienveillance dont elle avait fait part.
" Ignorants, vous n'étiez que des ignorants... "
Le dégoût est un sentiment premier, lorsque l'odeur de la mort franchit ses narines. Humer l'inhumanité de ces hommes est plus écœurant que de regarder leurs carcasses souillées. Au grand jamais elle ne veut les revoir, et du bout des racines, les traîne à travers la forêt.
Près d'une petite rivière à quelques mètres du temple, un à un, les cadavres s'engouffrent dans les profondeurs de l'eau. Un dernier regard méprisant de sa part, c'est dans l'incompréhension qu'elle tente d'assimiler le résultat de cette altercation. Leurs pauvres vœux valaient-ils leurs morts, c'est bien la réflexion qui préoccupe ses pensées.
" C'est donc comme ça que l'on remercie tout ce qu'a fait Tsukumi pour vos ancêtres ? Dégoûtants, vous êtes tous dégoûtants les uns autant que les autres ! "
