鬼滅の刃 | 𝐊𝐈𝐌𝐄𝐓𝐒𝐔 𝐍𝐎 𝐘𝐀𝐈𝐁𝐀
𝘒.𝘔𝘶𝘻𝘢𝘯
Le monde fait d'amour et de bonté auquel elle aspirait s'avère être un véritable enfer. Coincée au travers des griffes du démon qu'elle croyait être Dieu, Amanai suit les traces de Muzan s...
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Les lucioles comptant par milliers se pavanaient au-dessus de ce point d'eau, dominé d'une grande cascade glaciale. L'on pouvait entendre l'eau couler à flot au cœur de cette forêt sinistrée par tout signe de vie existant dans les environs. C'était dans ce genre d'endroit que Tsukumi aspirait à se ressourcer.
Bercée par les sons de mère nature, elle méditait sous la lune comme à son habitude. Dans la mélancolie, et la sérénité la plus profonde qui ne puisse exister. Seule sa douce voix enfreignait le silence qu'elle avait instauré de par sa présence, elle prononçait :
" Tu m'as suivie, n'est-ce pas ? "
Les ressentis qui l'effleuraient ne pouvaient la tromper une seconde. C'est ce qu'elle appelait son instinct. Elle n'avait ni besoin de l'entendre, ni besoin de se retourner pour savoir qu'il était dressé à ses arrières. Seule son aura avait trahi sa discrétion, son arrivée s'était vite fait remarquer.
" Je savais que tu serais ici, c'est toujours ce que tu fais lorsque tu es tourmentée. "
Ce n'était pas une surprise, au fond elle le savait. Même s'il avait beau apparaître de manière irrégulière, la blanche était capable de discerner ce pour quoi il était là, et à quel moment. C'était pour cette raison qu'elle n'avait pas bougé d'une semelle. Elle s'était résignée à ne pas quitter des yeux cette cascade, tandis qu'elle était assise au-dessus de ce rocher.
Kokushibo n'avait rien attendu en réponse à son affirmation. Il s'était seulement rapproché plus près du bord de l'eau pour tremper les doigts dominants de sa main. La température semblait idéale pour qu'il ôte le haut de son kimono afin d'aller se baigner.
Sous les yeux de sa femme, Kokushibo resplendissait dans ce paysage qui lui collait à merveille. Elle aimait ce paysage dominé par la silhouette de son mari. Elle qui pensait tenir son silence d'autant plus longtemps, avant qu'il ne le brise avec :
" Dis-moi ce qui te tracasse. "
" Rien ne peut me chambouler, je me sens bien, je t'assure. "
Ce n'était pas dans ses habitudes de lui mentir au nez, au contraire, Tsukumi faisait souvent preuve d'une très grande sincérité. Seulement, à cet instant, les tourments maudissant son esprit se devaient de rester internes.
Elle faisait mine de garder la face en déviant son regard vers le ciel étoilé voilé d'un bleu profond. Il était sombre, et intense tel que ses tourments nocturnes qu'elle semblait vouloir camoufler.
Mais c'est à trop rêvasser dans les airs qu'elle fut surprise de voir la tête de Kokushibo masquer le ciel qu'elle observait. Elle ne l'avait pas entendu s'approcher, ni même aperçu au-dessus de sa silhouette tandis qu'il demeurait debout, à brandir son menton si soudainement. Son geste lui avait évoqué cet effet de surprise.
