Menteurs!

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PDV OSCAR:

Je me suis levé le premier ce matin. Pas étonnant, je n'ai pas dormi de la nuit! J'étais trop stressé pour mon meilleur ami... J'espère vraiment qu'il va bien.
Je sursaute. Il y a du bruit dehors.

...: Oscar! Descends! On t'attend!

J'ouvre ma fenêtre. En bas, tous les Écorchés sont habillés et préparés. Je m'empresse de descendre.

Oscar: je pensais que j'étais le premier réveillé!
Jean: on a tous mis nos réveils tôt pour être près à la première heure!
Oscar: super! Je vous félicite les amis.

Des chuchotements se font entendre. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude de faire des compliments, mais là ça en valait la peine.

Oscar: en avant tout l'monde!

Tous me suivirent sans broncher. Je suis en premier, Jean a mes côtés. Qu'est ce qu'il m'énerve celui là! Toujours à se prendre pour moi. Il m'imite, c'est insupportable. Pendant tout le trajet, il me parle de l'attitude de certains Écorchés, et me questionne sur mes actes. Je me contente de répondre par des "oui", des "non" et des "je ne sais pas".

Jean: Oscar, tu parles pas beaucoup.
Oscar: et tu veux que je te dise quoi? Que je chante une chanson alors que mon meilleur ami est sûrement en danger?
Jean: non mais...
Oscar: mais quoi!?
Jean: rien, oublie.

Jean retourne dans les rangs. Je suis seul devant, et tant mieux.
Nous arrivons devant la porte de Timpelbach, enfin la porte que les Timpeblachiens ont installée pour nous empêcher d'entrer. J'ordonne à un des Écorchés de sonner la cloche jusqu'à ce que quelqu'un vienne. Nous devons attendre cinq bonnes minutes avant que quelqu'un vienne, je soupire de soulagement lorsque la porte s'entrouvre: le bruit de la cloche devenait insupportable.

Oscar: Marianne! Nous voulons voir Marianne!
Marianne: c'est moi, idiot! Ne parle pas si fort, tu vas réveiller tout le village!
Oscar: de un, tu ne me traites pas d'idiot. De deux, où est Willy?
Marianne: de un, tu me parles sur un autre ton. De deux, comment tu veux que je le sache?
Oscar: Écorchés, défoncez la porte.

Tous les Écorchés m'obéirent. Ils se jettent tous sur la porte, forçant Marianne à reculer. Comme il est huit heures du matin, les Timpelbachiens ne sont pas tous là, ce qui nous rend la tâche encore plus facile.
Une fois tout mon groupe dans Timpelbach, je demande à ce qu'on forme un cercle de sécurité.

Oscar: maintenant, Marianne, où est Willy?
Marianne: mais j'en sais rien! Qu'est ce qu'il se passe pour que tu viennes aussi tôt ce matin?
Oscar: Willy a disparu. On a retrouvé sa dague pleine de sang dans notre cave. Je suppose que tu dois déjà le savoir!
Marianne: je n'en sais rien je t'ai dit!
Oscar: je ne te crois pas!

Je m'avance vers Marianne et je la prend par le col. Elle se raidit d'un seul coup.

Oscar: ah ah! Tu fais moins la maligne là hein!
Marianne: lâches moi Oscar! On avait dit pas de violence!
Oscar: je m'en fiche! Dis moi où est Willy!!
Marianne: je t'ai déjà dit que je le savais pas!
Oscar: MENTEUSE! Tu le sais hein, tu me mens!

Marianne baisse les yeux, j'ai l'impression d'être allé trop loin. Même si je refuse de l'admettre, je perçois une lueur de sincérité dans son regard: cela prouve qu'elle dit la vérité.
J'ordonne à tous les Écorchés de partir du village. Ils m'obéissent tous, sans poser de question. Seul Jean m'attend.
Je lâche Marianne, qui fait trois pas en reculant. Elle semble avoir peur de moi.

Oscar: je te préviens, je vais envoyer des espions et s'ils voient Willy, je vais détruire Timpelbach!
Marianne: non... tu n'as pas le droit...!
Oscar: j'en aurai le droit puisque j'aurai prouvé que la chef des Timpelbachiens est une menteuse!
Marianne: tu ne pourras rien prouver du tout parce que je ne mens pas. Je ne sais absolument pas où est Willy.
Oscar: on verra ça.

Sur-ce, je pars du village. Jean me suis à la trace, malgré mes représailles.

Jean: bravo chef!
Oscar: merci! Maintenant, retournons au QG, on a des espions à choisir.

Je marche plus vite, comme Willy le fait. J'ai du mal à tenir le rythme mais je me force à cacher ma fatigue. Jean me suit, mais il doit trottiner; ce sui me donne l'impression d'être puissant.

Jean: euh, chef... tu peux pas... marcher... moins vite?
Oscar: non, je ne peux pas. On doit vite arriver au repaire et choisir les espions.
Jean: mais... ils seront... démasqués vite... vu que... Marianne le sait!

Je m'arrête brusquement. Mince! Je n'y avais pas pensé. Oh, quelle gaffe! Il va falloir trouver un stratagème plus discret.
Je continue de marcher, Jean toujours sur mes talons. Lorsque nous arrivons au Lion d'Or, tous les Écorchés nous attendent. Je les fais entrer dans le restaurant, puis explique mon plan.

Oscar: alors, voilà le topo: je vais choisir un espion parmi vous, qui, comme vous le savez, sera attendu par les Timpelbachiens. Il va se faire prendre exprès puis renvoyé ici. Les Timpelbachiens ne feront plus attention à nous car ils nous auront repoussés et ils vaqueront à leurs occupations ridicules. C'est la que nous interviendrons: un espion de plus sera nommé pour s'infiltrer dans Timpelbach et ainsi observer.
...: c'est super!
...: génial comme plan!
...: je veux être un des espions!
...: on commence quand?
Oscar: tout de suite. Pour le premier espion, je nomme Bobby!
Bobby: super! Merci Oscar!
Oscar: et pour le dernier espion, celui qui devra faire preuve d'une grande discrétion, je nomme... Erna!
Erna: ouais!! Merci beaucoup Oscar!!

J'aime beaucoup Erna car elle a vraiment une carrure de bagarreuse.
Je les convoque tous les deux pour leur expliquer en détail ce qu'ils doivent faire. Une fois qu'ils ont compris, je laisse Bobby aller à Timpelbach.

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Hey! Voilà pour ce chapitre, il vous plaît? 😋

Rivalités à TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant