Incendie au Lion d'Or

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PDV WILLY:

Je suis sortit à temps du Lion d'Or! Les flammes emportent tout sur leur passage.
Mireille est avec moi, les Écorchés aussi. Il ne manque plus qu'Oscar, qui est au rendez-vous avec Jean.
Les Écorchés se massent derrière moi, se protégeant des flammes et des projections. Je décide d'emmener la troupe jusqu'à Timpelbach, demander de l'aide. Après avoir récupérer notre QG, nous passerons à l'attaque! Attaquer maintenant est inutile: pas d'armes et pas de provisions, de super attaquants! Nous allons faire semblant d'être faible, utiliser les Timpelbachiens et ensuite les attaquer!

Willy: tous à Timpelbach!

En étant le second, lorsqu'Oscar n'est pas là, c'est moi qui commande! Ça me manquait, de donner des ordres. Je continue à le faire mais, depuis quelques temps, Oscar prend du poil de la bête. Je suis heureux de voir mon meilleur ami s'affirmer, mais moins quand cela touche à mon autorité.

...: Willy! Willy!

Je me retourne. Je connais cette voix!

Willy: Oscar! Je suis là!
Oscar: ah... tu vas... bien?

Il est essoufflé, il doit avoir couru depuis la tour de garde jusqu'ici.

Willy: oui, ne t'en fais pas. On était tous dehors, de toute façon.
Oscar: pourquoi...?
Willy: on voulait aller te chercher, et se venger de Jean.

Oscar hocha la tête, regarda le Lion d'Or partir en fumée.

Oscar: quels sont tes plans?

Je lui expliqua en bref mon idée: aller à Timpelbach, demander de l'aide, ils font notre travail, on attaque, on gagne.

Oscar: bien! Allons-y!

Les Écorchés, déjà devant nous, nous attendaient. À notre arrivée, ils se remirent en marche vers le village.

Oscar: ce sale type ne perds rien pour attendre! Il m'a fait venir pour incendier le Lion d'Or et ainsi troubler l'esprit des Écorchés. D'après Jean, ils pensent que c'est de ma faute....
Willy: n'importe quoi! On sait tous que tu es bien allé à la tour de garde, Bobby t'a suivi...
Oscar: Willy...

Je redressai la tête et passais devant lui. Fier de mon idée, je pris les devant de la troupe. Lorsque nous arrivons à Timpelbach, la porte est fermée et je demande à ce qu'on sonne.

Deux secondes plus tard, la porte s'entrouvre, laissant apparaître tous les Timpelbachiens.

Marianne: est ce que ça va? Vous n'avez rien? On a vu la fumée...
Willy: ne t'en fais pas.

Oscar expliqua la situation en détail à Marianne pendant que nous rentrions dans le village, Mireille a mes côtés. Je remarque tout de suite le regarde de Manfred se durcir lorsque Mireille me prend la main. Il est amoureux d'elle! Quel idiot, bien trop stupide et nul pour elle!
Je m'approche de Manfred, après avoir embrassé Mireille.

Willy: désolé looser, la belle préfère les vrais hommes...
Manfred: je ne te supportes pas, Hak.
Willy: tant mieux!
Manfred: tu n'es pas une personne normale, William.
Willy: arrête, ne m'appelle pas comme ça. Et puis, je suis tout à fait normal!
Manfred: tu n'as que des ennemis ici!
Willy: je suppose que tu es alors mon meilleur ennemi...

Je sourit. J'adore l'embêter. Du haut de ses un mètre deux les bras levés, il ne fait pas le poids face à moi.

Manfred: on n'a pas de meilleur ennemi! Voilà pourquoi tu n'es pas normal. Du moins, pas comme tout le monde.
Willy: et qu'est ce que le monde a alors? Si tu es si intelligent!
Manfred: des amis! Et des meilleurs amis!
Willy: les gens doivent s'ennuyer alors...

Je m'éloigne en prenant un air supérieur. Enfin, j'ai pu me moquer de lui! Depuis le temps qu'il convoitait Mireille et moi aussi...

Oscar: viens Willy, on va chercher de l'eau pour éteindre l'incendie.
Willy: j'arrive.

Deux heures plus tard, l'incendie est enfin éteint. Il nous a fallu des milliards de seaux d'eau pour le faire! Heureusement que les timpelbachiens étaient là... euh, qu'est ce que je dis, moi!?

Mireille: Willy? Je te parle!
Willy: oh pardon, j'étais dans mes pensées.
Mireille: bah écoute moi! Depuis dix minutes je te parle!
Willy: pardonne moi princesse.

Je n'écoutais même pas ma chérie, à vrai dire je n'avais même pas remarqué qu'elle s'était installée à côté de moi tellement j'étais absorbé par mes pensées.
Je lui dépose un petit bisou sur la joue pour me faire pardonner.

Mireille: tu es incorrigible, tu le sais?
Willy: c'est pour ça que tu m'aimes...

Elle tourna la tête vers moi, j'en profite pour embrasser ses petites lèvres roses.

Mireille: je te disais que Marianne et Oscar était de plus en plus proches!
Willy: tu as certainement raison, comme toujours beauté.

Les joues de Mireille virèrent au rose, elle ne pu s'empêcher de sourire. J'adore quand elle fait ça, c'est tellement mignon.

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Rivalités à TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant