WILLY!!!!

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PDV OSCAR:

Mon meilleur ami vient de s'écrouler, là sous mes yeux. Je me précipite vers lui.

Oscar: WILLY!! Est ce que tu m'entends?

Pas de réponse. Je le secoue, toujours rien. Mon Dieu, qu'est ce qu'il est blanc! Je le prends dans mes bras, même s'il n'aime pas les contacts physiques.

Oscar: Willy... réponds moi...

Je commence à pleurer. Willy est là, dans mes bras, mais est tellement faible qu'il risque la mort. Je ne peux rien faire pour l'aider. Ça me rends dingue.

Oscar: amenez le au repaire!

Les Écorchés m'obéirent. Certains partent chercher une civière, d'autres passent à l'attaque.

Oscar: Willy... réponds moi...!!!

Je caresse ses cheveux bruns. Il frisonne, pourtant de la transpiration dégouline de son visage. Je me mets à frotter son corps pour le réchauffer.

Willy: AAAAAAAAAAAAH!!!!!

Il se tord de douleur. Je ne comprends pas pourquoi!

Oscar: Willy!!! Tu m'entends??

Il ouvre les yeux.

Willy: oui... aaaaaaaaah...

Il referme les yeux et grimace de douleur. Je remarque qu'il se tient les côtes droites.

Oscar: tu as mal là? Attends, laisses moi voir...

Willy respire extrêmement vite. Je regarde où il me dit avoir mal, et je vois un bandage imprégné de sang, que je m'empresse de retirer pour éviter les infections.

Oscar: oh mon... DIEU!!!!!

Une blessure profonde était cachée dessous. J'ai tellement peur pour lui...
Des Écorchés arrivent avec une civière. Je pose délicatement Willy dessus. Qu'est ce qu'il est blanc!

Oscar: tiens bon, Willy! On va te soigner!

Des Écorchés l'emporte sur la civière. Ils partent devant. Je suis tellement en colère que je pourrai étrangler Jean. Il nous a tout dit. Quel traître!
Tous les Timpelbachiens ont fuit. Tant mieux! Je shoote dans plusieurs pierres en jurant, mais je m'arrête en apercevant Bobby.

Oscar: qu'est ce que tu fais là toi!? T'étais pas en train de porter la civière??!!

Je hurle de toutes mes forces. Je ne supporte pas voir mon meilleur ami dans cet état.

Bobby: si mais...
Oscar: mais quoi!!!???
Bobby: Willy te demande...

Ma colère s'évapore d'un seul coup. Je suis rempli par un sentiment nouveau que je ne saurai définir. Je me sens obligé de partir en courant aussi vite que possible pour être aux côtés de Willy, ce que je fais. Bobby peine à me rattraper, mais je n'ai pas le temps de l'attendre.
Lorsqu'enfin je vois Willy, ses yeux remplis de larmes me regardent et semblent m'appeler. J'accélère.
Je freine juste avant de percuter la civière et m'agenouille par terre. Je m'assure que la civière est bien posée au sol, qu'aucun caillou ne gêne. Willy a la bouche entrouverte, les yeux mi-clos et rouges. Il tend sa main vers moi, que je m'empresse de prendre.

Willy: Oscar... meilleur... ami...

J'essaye de comprendre ce qu'il dit. Chaque mot semble pour lui un effort surhumain.

Willy: Jean... traître...
Oscar: je sais Willy, je sais.
Willy: aller mieux... pas longtemps...
Oscar: oui, ne t'inquiète pas! J'appellerai tous les médecins possibles!
Willy: nous... meilleurs... amis...
Oscar: oui, on est meilleurs amis...
Willy: ne me... laisse pas...

La main de Willy se fait lourde. Ses yeux se ferment.

Oscar: Willy!! Tu m'entends?

Pas de réponse. J'ordonne à ce que l'on mette mon cher second dans un lit et que l'on fasse venir les meilleurs médecins du monde. S'il meurt, je ne m'en remettrai jamais!
Nous arrivons au Lion d'Or, Willy est emmené dans ma chambre et installé sur mon lit. Je pose des serviettes sur sa blessure. Il ne réagit pas, il est inconscient. Après avoir installé les serviettes, je pose ma main sur son front.

Oscar: ne t'en fais pas Willy, nous te sortirons de là.

Je reste veiller sur lui toute la nuit. Erna m'a confirmé qu'un médecin arrivera demain matin à la première heure. Je lutte pour ne pas m'endormir, tenant la main de mon meilleur ami. Après quatre heure du matin, je ne peux m'empêcher de dormir.

...: Oscar, debout! Le médecin est lah!

Je me réveille en sursaut. Erna est devant moi, un monsieur au long manteau se tient derrière elle. Je me lève d'un bond.

Oscar: bonjour monsieur! Vous êtes le médecin? Super! Alors voilà: c'est pour Willy. Il a été capturé par les habitants de Timpelbach mais maintenant il est blessé. Vous voyez? Là, sous sa côte droite. Il s'agit d'une blessure due à une dague, de taille moyenne. Et il a aussi mal à la tête et...
Le médecin: calmez vous, mon cher. Laissez moi l'ausculter.
Oscar: oui mais...
Le médecin: sortez donc, tous les deux. Je n'aime pas que l'on m'observe lors de mon travail.

Erna sort et je la suis comme un robot. J'attends en faisant les cents pas derrière la porte.
Dix minutes plus tard, le médecin sort de la chambre. Je lui saute littéralement dessus.

Oscar: alors???
Le médecin: c'est beaucoup plus sérieux que ce que je pensais... pour ses maux de têtes, je vous donne ce sachet. Il s'agit de plantes que vous devrez faire infuser et lui donner. Pour sa blessure, je vous donne cette pommade, à appliquer le matin et le soir. Il lui faut du repos, beaucoup de repos. Vous avez de la chance, grâce à la pose de vos serviettes, sa blessure a pu commencer à cicatriser. Si vous n'aviez rien fait... la fin aurait été fatale.

Ce mot me fait froid dans le dos. Je rentre dans la chambre après avoir remercier le médecin. Je suis décidé à passer mes journées et mes nuits à surveiller mon meilleur ami.

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Hey! Alors, ce chapitre? Oscar assume beaucoup plus son rôle de chef, hein? D'après vous, est ce que Willy va s'en sortir?

Rivalités à TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant