Rivalités à Timpelbach

Dans le camp des Écorchés

Oscar: où est mon fidèle bras droit?

Oscar faisait les cents pas dans son QG, le restaurant Le Lion d'Or. Il attendait impatiemment l'arrivée de Willy, qui ne tarda pas à pousser la porte.

Willy: qu'est ce qu'il y a Oscar?

Willy avait l'habitude d'utiliser un ton sec lorsqu'il s'adressait à quelqu'un, mais face à Oscar, il utilisait un ton plutôt sympathique.

Oscar: il faut qu'on prépare le plan d'attaque des Timpelbachiens.
Willy: et tu veux vraiment qu'on le fasse maintenant? On le ferra après la fête de ce soir plutôt, non?
Oscar: ouais, t'as raison. Comme d'habitude!

Willy ouvrit la porte du restaurant. Il laissa passer Oscar et fit un sourire narquois. Rempli d'égo, il passa la porte du restaurant, descendit les petites marches et se plaça aux côtés d'Oscar. Abaissant les coins de sa bouche, Willy reprit son visage de marbre.
Les deux meilleurs amis marchèrent au même pas sans se parler, mais ils savaient très bien où ils allaient. Ils n'avaient d'ailleurs pas besoin de se parler pour se comprendre, un simple regard suffisait.

...: Oscar! Oscar!

Les deux amis se retournèrent exactement de la même manière au même moment.

Oscar: Mireille! Je t'ai dit de préparer le Lion d'Or pour ce soir! T'es vraiment nulle comme soeur!
Mireille: je sais... je suis désolée...
Oscar: retourne là bas, bonne à rien!
Willy: attends Oscar, elle voulait te dire quelque chose.
Mireille: euh, oui...
Oscar: et bien quoi!?
Mireille: euh... des Écorchés disent avoir vu des Timpelbachiens roder autour de notre QG!
Oscar: et Kévin et Philibert? Ils ne font rien ces crétins de gardes!!
Mireille: ils étaient en ronde de l'autre côté...
Willy: ils ont toujours besoin d'être ensemble? Oscar, il faut vraiment que tu nommes deux autres personnes à leurs places.

En prononçant ces paroles, Willy s'était tourné vers son meilleur ami et lui avait chuchoté à l'oreille tout en tournant le dos à Mireille.

Oscar: je sais Willy... bon, Mireille! Retourne au Lion d'Or et continue de préparer la fête. Et je veux de la bière!
Mireille: oui, oui, ne t'inquiète pas...
Oscar: Willy et moi, on va aller voir les Timpelbachiens. Maintenant, on a une bonne raison pour aller les mettre en garde de ne pas nous embêter ce soir!

Il se retourna et partit au pas de course. Willy resta en tête à tête avec Mireille un court instant.

Willy: merci Mireille, c'est gentil de nous avoir prévenus.
Mireille: ne crois surtout pas que j'ai fais ça parce que tu étais là. Je ne t'aime pas le serpent, fourres toi ça dans le crâne!

Sur-ce, elle tourna les talons et s'en alla.

Willy: peut-être qu'un jour tu m'aimera comme je t'aime...

Le petit brun fit demi-tour et rejoignit Oscar.

Oscar: dit donc, t'as pas grandi Willy!
Willy: oublies pas que tu as trois ans de plus que moi! J'ai douze ans et tu en a quinze.
Oscar: je sais, mais tu n'es pas idiot comme les autres. Tu es spécial Willy.

Willy détacha ses yeux d'Oscar et regarda devant lui. Un sourire remplit de fierté se dessina sur son visage.
Willy ne retournait jamais les compliments et se laissait remplir de fierté, surtout après ceux d'Oscar. Il adorait quand il le complimentait en public, car il ne complimentait jamais quelqu'un d'autre que lui. Il pouvait sentir le regard remplit de respect des autres, et se contentait de sourire orgueilleusement du coin gauche de la bouche.

Oscar: on est arrivé. Je pense leur dire de ne plus trainer près de notre repère, surtout ce soir. Sinon on attaquera, ça va?

Willy tourna la tête et se plaça face à l'épaule de son chef. Il sourit.

Willy: c'est parfait. Dis plutôt "sinon, nous passerons à l'attaque."
Oscar: d'accord! C'est mieux, tu as raison.

Willy attrapa la cloche posée sur le rebord de la porte du village, et la secoua vivement. Il s'agissait d'une sorte de sonnette, pour avertir les habitants que quelqu'un attendait.
La porte s'ouvrit lentement, laissant entrevoir un visage.

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Hey! J'espère que ce chapitre vous plaît! C'est à peu près la longueur de chapitre que j'écrirai, ça vous va?