La porte du village s'ouvrit, laissant apparaître Marianne, la chef des Timpelbachiens. Derrière elle se tenait dix autres Timpelbachiens.
Marianne: qu'est ce que tu veux, Oscar?
Oscar: je ne suis pas seul, je suis avec Willy.
Marianne: ah oui, je l'avait pas vu. C'est vrai qu'il est tout le temps dans ton ombre aussi...Oscar fit un pas en avant, se plaçant ainsi devant Willy. Les Timpelbachiens fuirent tous, sauf Marianne qui resta sans bouger.
Oscar: je t'interdit de parler de lui comme ça!
Marianne: bah quoi? C'est vrai... il te suit à la trace comme un petit chien!
Oscar: n'importe quoi!
Marianne: je pense que c'est à lui de le dire non? Qu'est ce que tu en penses, petit serpent?Marianne s'écarta pour avoir Willy dans son champ de vision. Oscar se retourna vers son meilleur ami.
Willy: tu ne perds rien pour attendre...!
Il lança son poignet droit afin de faire sortir une dague dissimulée sous son manteau qu'il laissa retomber dans sa paume. Menaçant Marianne avec, il s'approcha.
Marianne: euh... doucement Willy... on a dit pas d'armes réelles...
Willy: si tu continues à m'agacer, voilà ce qui t'attends.Willy remit la dague à son emplacement, abaissa son chapeau et tourna les talons.
Oscar: euh... bah, ne venez pas roder autour de notre repaire, c'est clair! Sinon... on passera à l'attaque!
Marianne: j'ai hâte de voir ça! Willy est le seul potentiellement dangereux de votre côté. Vous ne représentez aucune menace pour nous. En plus, tu obéis à Willy comme s'il était un Dieu! C'est qui le chef en fait?Oscar ne sut quoi répondre, et fit demi-tour. Il entendit Marianne refermer la porte derrière lui, et continua sa route. Se souvenant du départ de son second, il courut pour le rejoindre.
Lorsqu'il arriva à son niveau, il était essoufflé.Oscar: pourquoi... tu es... partit?
Willy: j'allais lui balancer ma dague en plein dans la tête, alors je suis partit pour éviter les histoires.Oscar hocha la tête, toujours essoufflé. Il avait remarqué la colère de son ami sur son visage, et ses yeux reflétaient une envie de revanche terrible. Il sentait que Willy se retenait de ne pas retourner à Timpelbach et de vraiment prendre sa revanche. Il préféra donc changer de sujet.
Oscar: il faut qu'on prépare un petit discours avant la fête...
Willy: t'inquiète. Il est là, tiens.Willy sortit de son long manteau noir un petit paquet de feuilles blanches, qu'il tendit sans se tourner vers Oscar. Celui-ci les attrapa et les lut.
Oscar: c'est génial! Merci Willy!
Willy ne dit rien et accéléra le pas. Oscar devait trottiner à côté pour garder le rythme, mais Willy ne montrait aucun signe de fatigue. Lorsqu'enfin ils arrivèrent devant le Lion d'Or, les Écorchés étaient déjà à l'intérieur. Ils attendaient avec impatience le retour de leur chef.
Mireille: ah, vous êtes là! On commençait à se faire du soucis.
Oscar: fallait pas, j'étais avec Willy! Il ne peut rien arriver à ceux qui sont avec ce fabuleux guerrier!Willy ne leva même pas la tête et passa devant Mireille sans la regarder. Il gravit les marches du restaurant, les mains dans les poches de son manteau noir et le regard caché sous son chapeau. Oscar et Mireille le regardèrent entrer dans le Lion d'Or et entendirent "silence tout le monde! Oscar arrive." Puis, un silence de mort.
Oscar: hum... excuses-le, on a vu Marianne. Tu sais bien comment elle est avec lui.
Mireille: je vois. Quelque idiote!
Oscar: exactement. Bon, j'y vais, tu pourrai m'apporter un verre de bière, s'il te plaît?
Mireille: oui, bien sûr.Oscar monta les marches du Lion d'Or et s'apprêtait à pousser les portes lorsque Mireille le retint.
Mireille: pourquoi tu n'es pas le même avec moi quand tu es seul et avec les Écorchés?
Oscar: ne parle pas si fort, ils pourraient t'entendre!
Mireille: désolée. Alors?
Oscar: tu sais comment un chef doit être devant ses compatriotes...
Mireille: ouais, macho.
Oscar: non! Il doit... montrer son autorité!
Mireille: je sais, mais un chef ne doit pas délaisser les femmes!
Oscar: euh... j'en parlerai à Willy.
Mireille: tu peux prendre des décisions seul, frérot...
Oscar: je sais, mais Willy est tellement intelligent, il sait ce qui est bon!
Mireille: ouais, tu as raison. Maintenant, entre! Tout le monde t'attend.Oscar poussa les portes du restaurant après avoir dit au revoir à Mireille. En entrant, plus aucun bruit ne se fit entendre. Oscar se dirigea vers la table de billard, où il allait passer la soirée en compagnie de Willy. Celui-ci, calé dans son fauteuil, son manteau et son chapeau posés sur la table à côté de lui, l'attendait en soufflant la fumée d'une cigarette et en sirotant une bière.
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Bonswaaaaar! Ce chapitre vous plaît? J'espère que oui 😉
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Rivalités à Timpelbach
FanfictionQue deviendrait Oscar Stettner si Willy Hak, son meilleur ami et son second, disparaissait? Que deviendrait les écorchés? Auront-ils toujours la même ambition, celle de contrôler le village de Timpelbach?