Je ne comprends pas...

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PDV WILLY:

J'ouvre lentement mes paupières. Où suis-je? Je n'en ai aucune idée. Il fait clair mais je n'arrive pas à reconnaître l'endroit. Je suis allongé par terre, les mains et les pieds liés, sans me souvenir de comment je suis arrivé là. J'essaye de me lever lorsqu'une forte douleur me vient de mon côté droit.

Willy: aaaaaaaaah...

Je suis obligé de m'allonger tellement la douleur est insupportable. En posant ma main sur l'endroit douloureux, je sens un bandage. Je me positionne afin d'avoir une bonne vision, et je remarque que j'ai un long et gros bandage m'entourant le ventre et le dos. Je remarque aussi que, sous mes côtes droites, le bandage est immaculé de sang.

Willy: super...

J'essaye encore une fois de me lever, mais un violent vertige me force à me rasseoir. Un mal de tête me vient à l'arrière du crâne. Les images de la veille me reviennent peu à peu: je me rappelle être allé chercher des bouteilles de bières à la cave pour Mireille, mais je me sentais suivi. Lorsque j'étais arrivé à la cave, les Timpelbachiens m'ont sauté dessus. J'ai sortit ma dague mais ils me l'ont prise, on s'est battu et... oh non. Un de ces idiots m'a planté ma dague. Je me souviens m'être écroulé par terre en hurlant, j'ai dû faire trop de bruit alors ils m'ont assommé puis amené ici. Voilà comment je me suis retrouvé là.
Un bruit derrière la porte attire mon attention.

...: eh, le serpent, t'es réveillé?
Willy: ou...oui...

La porte s'ouvre, laissant apparaître...

Willy: Jean???
Jean: et oui mon petit.
Willy: qu'est ce que... comment...

J'ai du mal à parler avec ma blessure, qui m'oblige à respirer lentement.

Jean: si seulement tu pouvais voir ta tête!
Willy: traître...
Jean: oh non, pas traître du tout!
Willy: pourquoi...?
Jean: et bien, tu vois, j'ai toujours voulu être le chef. Alors, je me suis dit qu'en me ralliant aux Timpelbachiens et en leurs livrant tous nos secrets, ils allaient m'obéir et m'aider à attraper Oscar. Mais comment l'attraper? Et bien, sans toi, il ne sait rien faire... on t'a toi, on a Oscar.
Willy: et... tu comptais... faire quoi...?
Jean: on a envoyé un message à Oscar. Nous avons rendez-vous à 17 heures à la tour de garde pour un échange: nous te rendrons ta liberté s'ils se rendent. Évidemment, ils devront se rendre avant que nous te relâchions, mais tu ne seras pas à la tour de garde puisque tu resteras ici! Ils se rendront tous seuls.
Willy: je savais... que tu étais louche...
Jean: mouais. En attendant, je vais à la tour de garde. Il va bientôt être 17 heures et j'ai hâte de voir Oscar se rendre!
Willy: et moi...?
Jean: toi, tu restes là bien sagement. Avec un peu de chance, tu seras à moitié mort avant l'arrivée d'Oscar. Il est tellement idiot qu'il n'a même pas remarqué mes disparitions.

Jean ricana avant de sortir de la pièce. C'est pas vrai... il faut à tout prix que je prévienne Oscar! Je dois y aller...
Je me lève tant bien que mal et réussis à arriver à la porte. Comme d'habitude, Jean est tellement idiot qu'il n'a pas pensé à fermer la porte. Je profite de la disparition de tous les Timpelbachiens pour m'échapper, lentement mais sûrement. Je fais des tout petits pas en le tenant le ventre. Chaque pas est une torture, sans parler de mes vertiges, mais je dois prévenir Oscar. Je fais tout mon possible pour aller vite, mais je perds vite mes forces. Je suis obligé de m'arrêter de plus en plus souvent pour reprendre mon souffle.
Des bruits de pas m'obligèrent à m'arrêter une fois de plus. Je prie pour qu'ils ne viennent pas vers moi... je vois une porte, et je m'empresse de me cacher derrière. Deux personnes passent devant celle-ci, il s'agit de Charlotte et Zoé. Elles s'éloignent. Je soupire de soulagement.
Cinq bonnes minutes plus tard, je passe la porte de Timpelbach. Il me faut dix minutes encore pour arriver à la tour de garde, et il est 16h55... tant pis, je tente quand même. Le chemin n'est pas droit, je peine à avancer. Mes vertiges se sont calmés mais la douleur est toujours la même.
17h. La cloche de la tour de garde sonne. Je suis presque arrivé. Je n'en peux plus. Mes côtes me brulent, ma tête est lourde et mes yeux sont remplis de tâches noires. Je tiens bon.
J'arrive enfin! Oscar et les Écorchés sont déjà là. J'entends Jean. Les Écorchés doivent savoir que c'est un traître.

Oscar: où est Willy?
Willy: lààààà...

Malheureusement, je ne parle pas assez fort pour qu'ils m'entendent. Je me rapproche donc de plus en plus. Je suis derrière un buisson, il me reste juste à faire le tour pour être vu...

Oscar: je veux le voir! Tant que nous ne le voyons pas, nous ne nous rendons pas!

Ah, il n'est pas mon meilleur ami pour rien!
Enfin, je passe le buisson. Je n'en peux plus. Je suis à deux doigts de m'écrouler.

...: Willy!!! Willy est là!!!

Je vois tous les Écorchés se retourner, et Oscar me fixer avec de grands yeux, puis sourire et hurler de joie.
Soudain, ma vue se brouille. Je perds l'équilibre et tombe.
Trou noir.

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Hey! J'étais hyper triste pour Willy quand j'ai écrit ce chapitre 😭 et vous?

Rivalités à TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant