Une sorte de... d'entraide

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PDV OSCAR:

Une semaine est passée. Nous sommes toujours dans Timpelbach, même si la reconstruction du Lion d'Or est presque terminée, notre présence ne semble pas déranger plus que ça. La mentalité des Timpelbachiens a changée: ils sont plus tolérants, comme s'ils se sentaient coupables. Nous échangeons des "bonjour", des "bonne nuit" ou des "merci", mais cela s'arrête là.
Trois clans se sont formés: les Timpelbachiens, les Écorchés et ceux qui sont partis avec Jean. Il y en a des deux groupes, à mon grand regret.

...: Wily! Viens m'aider!
Willy: j'arrive princesse!

Je ne peut m'empêcher de sourire. Willy et Mireille sont tellement mignons! Je me retourne, le sourire aux lèvres.

Oscar: et bah dit donc, tu aides maintenant?
Willy: toi, tais toi.

Je regarde Willy, qui lui me regarde méchamment.

Oscar: qu'est ce que... y'a quoi?

Willy se pince les lèvres. Il devient rouge comme une tomate et part en éclats de rire.

Willy: ahahah, tu m'as cru!! J'en peux plus de toi, Oscar!

Je soupire. Quel enfant! J'avance vers lui, et lui tapote l'épaule. Willy se décale rapidement.

Willy: arrête, tu sais bien que je déteste les contacts physiques.
Oscar: la prochains fois que tu me fais marcher, je te fais... un gros câlin!

Je place mes doigts crochus au dessus de ma tête, et fait mine d'essayer d'attraper le serpent. Il part en courant, je ne plus respirer tellement je ris. Il ne grandira jamais!

Mireille: vous avez fini? Insupportables enfants!
Oscar: désolé, mais c'était obligé! Tu l'as bien choisi, ton petit-ami!
Mireille: et oui...

En tournant la tête vers son copain, elle ne peut s'empêcher de sourire. Je suis heureux pour eux.

...: eh! Tout l'monde! Écoutez moi!!

Je me retourne rapidement. Bobby vient juste de monter sur la fontaine de la place.

Bobby: les parents! Les parents!
Oscar: quoi? Tu es sûr?

D'autres enfants viennent d'arriver. Marianne s'approche.

Marianne: Bobby, qu'est ce qu'il se passe?
Bobby: ils arrivent! Ils sont devant la tour de garde!
Oscar: tu... pourquoi tu n'es pas allé les voir!?
Bobby: euh...

Bobby baisse les yeux, regardant ses pieds. Marianne se penche, essayant de croiser le regard du petit à lunettes.

Marianne: pourquoi tu n'es pas allé les voir, Bobby?

Demande t'elle d'une voix douce et maternelle.

Bobby: ils ont pas l'air content...

Marianne se relève d'un coup, et se retourne vers moi. Je lui lance un regard interrogateur, qu'elle s'empresse de reproduire.
D'un signe de tête, elle me montre la porte du village. Je réponds en hochant la tête.
Nous partons en courant vers la porte. Dans un souffle, Marianne me questionne.

Rivalités à TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant