Wanted

Chapitre 15

*Point de vu de Josh*

Putain c'est pas vrai ! Je passais un bon moment. Un super bon moment. J'avais pas rigolé comme ça depuis longtemps et je commençais même à oublier mon passé. Et puis son
sourire...  Mais il a fallut un putain de message pour tout gâcher.

"On sait que t'as la fille avec toi. Tu nous empêcheras pas de l'avoir on va vous retrouver. Amène-la au QG parce que si on te retrouve t'es mort. Et je te préviens si t'appelles la police ou qui que ce soit on vous tue tous les deux. L."

Comment ils savent ça ? Mais putain ils ont pas arrêté leurs conneries ?! Pourquoi maintenant, ça fait plusieurs jours qu'on est là. Bordel je pensais les avoir éloignés !

J'aurais dû m'en douter. Je les ai côtoyer pendant plusieurs années j'aurais dû me douter qu'ils ne lâcheraient pas l'affaire si facilement.

Ils savent pas où on est j'ai encore du temps, enfin j'espère. Encore du temps... Mais qu'est-ce que je vais faire bordel ?! Je fais les cent pas dans le salon, en m'empêchant de casser tout ce qu'il y a dans le salon. En plus j'ai laissé Alycia toute seule dehors. J'étais tellement bien avant ce message. Je souriait, je riais, je profitais. Mais rien ne dure, et ça je le sais très bien.

Je ne sais pas du tout ce que je vais faire. Je vais sûrement rester un peu mais ils ne savent pas où je suis... si ? Ils connaissent cet endroit. Bordel j'aurais jamais dû les amener ici dans le passé. C'était mes potes. Je faisais tout et n'importe quoi pour eux, c'est d'ailleurs pour ça qu'on a été arrêté. Mais à cause de ces putains de traîtres, j'ai pris plus longtemps.

"Je suis dans la salle d'interrogatoire. Il fait froid, les murs sont sombres et tâchés par l'humidité. La pièce n'est éclairé que par une lampe au dessus de ma tête dégageant une lumière blanche, qui donne tout sauf une ambiance chaleureuse à la pièce. Mes mains tremblent... Mes parents vont me détester... et Léa ? Elle et ma mère seront les plus déçues. Je pense qu'ils sont tous au courant de mon arrestation maintenant...

J'entends la porte se déverrouiller et je vois le flic qui m'a passé les menottes et dicté mes droits en m'arrêtant. C'est un homme un peu grassouillet, petit avec un barbe légère.
Il m'adresse un regard sombre, puis prend place devant moi en tirant la chaise le plus lentement possible, ce qui la fait horriblement grincer sur le sol. Connard...

Il s'asseoie et joint ses mains en me fixant quelques secondes avant de prendre la parole.

-C'est pas la peine de nier Andrews on sait que c'est toi.

-Quoi ?

Comment ça ?!

-Joue pas aux innocents ! Tes potes t'ont balancé. C'est toi qui organise tout à chaque fois !

-Mais c'est faux ! Je n'ai rien fait c'est eux qui organisent toujours tout !

Il serre la mâchoire.

-Eh bien pourtant ils sont tous catégoriques. Il tape sur la table. 6 voix contre 1 c'est quand même assez suspect non ?