Chapitre 38

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*Point de vue de Josh*

Je devais le faire. Il ne devait pas l'emmener.

Je l'ai fait pour elle. Si je pouvais partir, je le ferais bien sûr, mais je ne regrette pas mon choix.

Lorsque je suis sorti de la maison, Léo m'a poussé jusqu'au pickup et ordonné de monter à l'intérieur. Je n'ai pas eu le choix. Je lui ai dit que je ferai ce qu'il veut s'il laissait Alycia tranquille.

Je suis entre Ben et Hillary. Léo est du côté passager et Harris conduit.

Je ne suis pas à l'aise. Me retrouver avec eux dans la même voiture me rend malade et me rapelle des souvenirs que j'aurais préféré ne pas me rappeler.

- Alors Joshua, on se retrouve comme au bon vieux temps ! Enfin, pas au complet mais peu importe. Gwen n'était qu'une faible. Elle l'a toujours été.

Je n'ai pas envie de parler avec ce mec.

- Quel courage tu as ! Te sacrifier pour cette fille ! Je n'aurais jamais crû ça de toi.

Il me dégoûte.

- Jespère que tu prends bien conscience de la décision que tu as prise Joshua. Tu as dit que tu ferais tout ce que je veux, tu as intérêt à tenir parole.

Il n'y a que lui qui gaspille sa salive dans cette voiture. Aucun des autres n'ouvre sa gueule.

- T'as l'air de beaucoup tenir à cette fille... Qu'est-ce qu'elle a de si spécial, hein ?

Je préfère ne pas répondre. Ni lui adresser un regard dailleurs.

- Je vais te dire un petit secret, qui va sûrement te plaire dailleurs. J'ai déjà rencontré ta petite copine.

Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Je le regarde pour la première fois depuis que je suis parti de chez moi. Je lui jette un regard mauvais.

- Eh oui ! Dans la supérette... Tu te rappelles Joshua ? Cette supérette, dans l'état du Kansas... Où tu étais terré avec elle dans ton petit chalet.

Dîtes-moi que je rêve. Il s'est approché d'elle ? Il a osé ?

- Elle est très mignonne dailleurs ! Mais un peu maladroite si tu veux mon avis.

Cette fois, c'est trop. Je sors de mes gongs. Je me jette sur lui. Malgré le fait qu'il y aie le siège, je l'attrape et enroule mes mains autour de son cou. Je ne veux pas le lâcher, je suis animé par la rage.

Mais au même moment je sens un coup à l'arrière de mon crâne, puis une vive douleur. Je ne peux pas lutter, mes yeux se ferment petit à petit et je me sens partir. Mais j'ai le temps d'entendre Léo prononcer une phrase.

- À partir de maintenant, tu vas faire ce que je te demande, ou je te tue toi et ta copine.

...

Lorsque je me réveille j'ouvre difficilement les yeux. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas. Je suis attaché à une chaise, les poignets et les chevilles liés. Ma tête me fait atrocement mal. En levant la tête, je remarque que je suis dans une salle qui a l'air assez humide. Les murs sont sombres et tachés, l'unique fenêtre est condamnée avec des barreaux. Je reconnais cette salle. Cest la salle où on enfermait les gosses. Sauf qu'elle est très différente de l'époque. À ce moment-là, ce n'était pas si sombre. Les murs étaient blancs et il y avait un lit, un mini frigo,... c'était un endroit à peu près vivable.

- Putain...

Lorsque je pense aux évènement passés, mon sang ne fait qu'un tour. Je bouge mes mains dans tous les sens pour espérer desserrer mes liens, en vain.

WantedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant