Chapitre 18

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[3 ANS PLUS TARD]


POV TAEHYUNG 


-C'est fini maintenant. Toute cette guerre ridicule se finit ici..

-Vas-y. Dit-il. Tue moi, j'ai tout perdu. Je n'ai plus aucun homme, je suis le seul debout. Je n'ai plus l'envie de vivre alors dépêche toi, et tue moi. 


Je soutenu son regard vide avant de lever l'arme et de la positionner à quelques centimètres de son front mais je ne tirai pas de suite, j'avais une question qui me torturait.


-Pourquoi après tellement d'année n'avez-vous pas utilisé l'argent que vous avez volé?

-On s'est fait avoir.. Répondit-il en riant tristement. Mon cousin, Shin, n'a pas suffisamment réfléchit. Il pensait que l'argent Wons, ou Yen c'était la même chose alors que pas du tout. Il est facile de faire blanchir des Yens au japon, mais pas des Wons. Sans éveiller le moindre soupçons, ça nous aurait prit plus de 20 ans.

-Alors vous avez essayé de vous installé en Corée pour pouvoir l'utiliser.

-C'était l'idée oui, mais il fallait avant tout nettoyer la zone. Cette stupide coréenne pensait que l'on entrait en guerre pour venger Shin, alors que notre principale raison était en fait l'argent. 


Daehyun était réellement intelligent, il a dû penser à tous ceci avant l'échange. Je comprend mieux  les anciennes paroles de Minky maintenant. 


-Tu as autre chose à me demander ? Fit-il.

-Rien d'autre. Finissais-je 


Il ferma les yeux et sans attendre je lui logeai une balle dans le front, le tuant sur le coup. Je regardai un instant son corps sans vie, puis rangeai mon arme dans la poche intérieur de mon manteau tout en sortant mon paquet de cigarette pour en coincer une sur le coin de ma bouche.  


-Mon.. Monsieur! Entendais-je 


Je me retournai doucement et posai mon regard sur la personne qui m'avait appelée. 


-Qu'y a t-il ? Demandais-je

-Il n'a pas mentit. Fit-il. Les valises sont bien là où il nous l'a indiquer. 


Je fronçai les sourcils tout en allumant la tige de tabac. 


-Allons-y. Dis-je. Amène moi à elles. 


Je le suivis rapidement dans ce bâtiment abandonné qui leur avait servit de planque pendant ces années de guerre, puis après avoir monté les deux étages, il me conduisit jusqu'à une pièce qui ressemblait à un bureau. Je remarquai directement les quatre valises qui étaient empilés sur le sol, l'une d'elle avait été ouverte. 


-Compte l'argent. Ordonnais-je en soufflant la fumée coincée dans ma gorge 


Trois hommes se mirent à ouvrir les valises et à compter l'argent pendant que je les regardait faire le cœur battant. 


Set me Free [Vkook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant