Set me Free [Vkook]

Chapitre 12

Je ne pouvais décoller mon regard de cette organe arraché de son propriétaire. C'était tellement barbare et atroce comme menace.

Mon grand-père ramassa l'objet sanglant d'une poigne de fer pour me le mettre juste devant le nez.

-Ils ont osé .. sur notre territoire.. DANS NOTRE PAYS!

Sa poigne se serrait de plus en plus fortement sur l'organe montrant à quel point il était en colère puis il reposa le cœur à sa place initiale. Sa main remplit de sang laissait des taches sur le parquet propre puis dans un geste rapide, il prit une enveloppe blanche pour en sortir des photos. Il les jeta sur moi et je sentis quelques gouttes de sang frapper mon visage.

Quelle odeur ignoble..

Je ramassai les photos au sol pour ensuite me forcer à les analyser une par une.  Je le reconnaissait, c'était l'un de nos  membres. 

Il avait été présent quand je tua Shin. 

Je regardai la dernière photo toujours cette envie de vomir au fond de la gorge pour la retourner et constater qu'il y avait un message écrit dans un coréen parfaitement correct. 

-Qu'est-ce que .. Fis-je

Je relis la phrase au moins trois fois avant de relever la tête.

-C'est forcement de toi qu'ils parlent. Dis Baekhyun. Après tout, c'est toi qui l'a tué.

Il était écrit qu'ils étaient venu venger Shin et que la prochaine victime serait celui qui a provoqué la mort de celui-ci.

-On..On le savait en même temps.. Vous même m'avez prévenu que les japonais préparaient quelque chose. Dis-je à mon grand-père

-C'est une déclaration de guerre! Fit l'ancien. Nous n'allons pas rester les bras croisés, il faut contre-attaquer. Personne ne menace un membre de la famille Kim. PERSONNE!

Mon grand père frappa un violent coup sur le bois de la table faisant sursauter tout le monde.

-Trouvons et tuons tous ces fils de putes. Rajouta t-il

Au fil de la réunion mon grand-père s'était doucement calmé malgré que la tension était toujours présente et très pesante sur mes épaules.

~

On était rester toute la journée à débattre sur ce problème enfermé dans cette pièce puis à la fin de la réunion mon grand-père m'avait gardé pour m'engueuler mais moins violemment que la première fois sur le fait que c'était inacceptable de déserter une journée de travail surtout dans notre milieux et que j'étais obligé de répondre à chacun de ses appels.

Une fois sortis de cette pièce, je pris une bouffée d'air qui me paraissait beaucoup plus respirable pour me calmer.

-Je pense que notre petite affaire refait surface ?

Je sursautai ne m'étant même pas rendu compte de sa présence.