Chapitre 2

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-Dépêche toi Iris! Crie Madeleine.

Vous souvenez vous des humains après la bataille? Eh bien oui j'ai un foyer. Mais pas comme je le voulais. Un orphelinat. Je suis majeur mais elles ne veulent rien entendre. Madeleine et Martine. Deux femmes sadiques. J'ai maintenant cent un ans.

Ce que je suis devenue? Une femme de ménage. Une bonne à tout faire. Je n'aime pas la manière dont elles me traitent mais si je désobéi... Elles me battent à l'argent. Et j'en ai gardé les séquelles. Je hais les humains. J'ai tout de même une journée de repos là où je fais beaucoup de sport puis je pense à ma famille et je lis le vieux livre.

-Iris! Crie Madeleine.

Je souffle et me lève. Je vais dans sa chambre. Elle est allongée dans un vieux lit poisseux.
Livre à la main lunettes sur le bout du nez. Elle porte sa main squelettique à son visage et tire les lunettes.

-Va laver les toilettes. Et fais à manger.
-Bien.

Je pars et claque la porte. Je fonce alors dans un tas de graisse qui est sûrement Martine.
Je ne l'excuse pas et elle me gifle. Trop c'est trop.
Elles ont emmener des hommes me voir en échange de l'argent. Pourquoi? Pour me faire violer. Elles m'ont battues et certaines fois à deux doigts de la mort. Alors elle elle va la connaître la mort. Je lui brise la nuque et l'emmenai à la cuisine. Je fis le ménage où je passai dix minutes.

Puis je sortis un couteau de cuisine fermai les portes à clé et ouvrit le corp de la vielle.
Je sortit son cœur, son foie et sa langue. Je mis ensuite la vielle dans un énorme carton et fermai avec du scotch. Ma louve était proche elle observait mes moindre fais et gestes afin de servir le meilleur repas à notre hôte.

Je fis cuir la viande à point avec des carottes, des pommes de terre et des haricots verts. Je servi tout sa dans une belle assiette et je dressa une belle table dans la cuisine après avoir effacer toute trace de meurtre. J'appelai Madeleine après avoir ajouté quelques épices au plat. Elle arriva quelques minutes après.

-Martine n'est pas là? Demanda t'elle.
-Elle ne vous a pas dit?
-Dis quoi?
-Elle a un rencard. Elle ne vas pas rentrer de si tôt.

Un sourire éclaira son visage. Et elle se mit à déguster son plat.

-Délicieux! S'exclama t'elle.
-Merci Madame.
-Qu'es ce que c'est?
-Je vous dirai ça après que vous aurez ouvert votre cadeau.

Je lui montrai une boîte et elle s'empressa de l'ouvrir. Elle se mit à crier.
Puis elle me regarda tremblante. Je m'avançai vers elle.

-J'ai vécu un an ici. Un an que vous me pourrissez le corp. Me vanger est la seule option.
Tu as manger de la langue, du foie et le cœur de Martine. Ainsi que de la toxine botulique.

Elle mit sa main sur sa gorge et tomba à genoux. Ni une ni deux je pris la fuite. Manque de bol la porte était en argent. Les fourbes... Je pris mon courage à deux mains (Jeu de mot nul) et posa celles ci sur la poignée en hurlant de douleur. Puis une fois arrivée dehors je me mis à courir. Devant le portail je reçu quelques goutes d'argent ce qui me fit serrer la mâchoire.

Je m'enfuie après avoir défoncé le portail. Ça brûle! Je m'arrêtai un instant en pensant à mes affaires. C'est alors que quelqu'un m'appela. Je levai la tête et vis une jeune de quinze ans.

-T'as oublier ça! Cria t'elle en courant vers moi.

Je le pris en la remerciant et partie. Je mis le sac sur mes épaules et une fois dans la forêt j'entendis des coups de fusils. Je courut plus vite et après quelques heures de course folle j'arrivai à un motel. J'étais en Californie. Les femmes me l'avaient dis. Elles me donnaient toujours un eu d'argent. Et moi je leur en volai toujours un peu.

Je sentit un loup pas loin et j'étouffai la puissance de ma louve pour pas qu'il ne me repère. Une fois dans ma chambre de motel je me me mis en sous-vêtements et me mis à dormir dans le lit.
Je me promis d'aller faire du shopping demain.

Lorsque je me réveillai je me douchai et pris des vêtements ainsi qu'une écharpe. Je descendais avec mes grosses économies lorsqu'une idée me vint. Je devais acheter une voiture. J'allai donc au magasin de voiture et achetai une audi noire. Nikel! Je montai dans mon beau joujou et allai dans des magasins de vêtements me sentant toujours épiée. J'essayais de ne pas y faire attention mais cela me dérangeait. J'étouffai encore la puissance de ma louve et continuai les achats. Je retournai dans la voiture et vis au loin un homme me regarder. Eh merde!

Je fonçai vers le motel et mit mes affaires dans le sac. Une question me trottait en tête. Devais je rester là?
Oui. Si les loups ne veulent pas de moi qu'ils me tuent. Et aujourd'hui j'ai faim. Je ressorti et allai dans la forêt. Je laissai ma louve se dégourdir les pattes autant dire que je ne la faisait sortir qu'une fois par mois. Tous ses sens étaient en alerte. Puis on se mit à courir après un lapin. C'est alors quand mangeant ma proie j'entendis une branche craquer. Je le levai et reculai doucement.

Je vis un homme avec une carabine. Je me mis sur les gardes en position d'attaque. Il tira et la balle me frôla. Puis une deuxième qui n'atteint pas non plus la cible. Malheureusement la troisième trouva son chemin dans mon épaule et s'y logea profondément. Je couinai à terre. Ma patte arrière se fit bloquer dans un piège que je n'avais pas vu. Je commençais à perdre beaucoup de sang mais je me relevai. L'homme s'approcha de moi et je lui cassai la jambe d'une prise de croc.  Il cria et il s'apprêtait à m'achever lorsqu'un homme masqué lui brisa la nuque. Il m'extirpa de se putain de piège et me mis sa veste sur le dos étant donné que j'étais nue. Il me pris dans ses bras et se fit le néant.

Je me réveillai dans une chambre avec un t-shirt trop grand pour moi. Dans un drap blanc et un lit double en bois. Je me frottai les yeux et l'homme de tout à l'heure portait toujours son masque. Je fis mine de me redresser mais l'homme qui avait déjà pris place à mes côtés m'en empêcha. Il enleva la couverture et observa ma cheville. Je le regardai et il m'aida à m'assoir sans un mot.

-Qui êtes vous? Demandai je.

Il me regarda simplement à travers son masque comme si cela n'était pas important. Mais je lui devais la vie.

-Vous auriez pu me laisser mourir... dis je.

Il fis un signe négatif de tête et baissa le t-shirt au niveau des épaules et observa ma blessure.

-Tu es stupide. Mon Alpha veux te voir. Tu ne bouge pas d'ici. Sa voix devait être modifiée car elle ne ressemblait aucunement à une voix naturelle.

Je ne bougeai pas et attendis patiemment dans le lit. Puis la porte s'ouvrit. Et là j'en eu les larmes aux yeux. Impossible. Il est mort.

Masqué [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant