Masqué [TERMINÉ]

Chapitre 5

Je le réveillai avec un poid sur moi. J'ouvris mes yeux et vis que Ryder me tenait fermement contre lui, contre son torse nu. Le rouge me monta aux joues et je tentai de me dégager de sa prise mais il la resserra en grognant. Je réessayai et il me bloqua.

-Iris ne bouge pas. Dit il.

Je me raidis et il ouvrit son œil.

-Salut. Dis je. Il... faudrait refaire ton... bandage...
-Euh... Peut être. Dit il.
-Je peux te le refaire. Proposai je.
-Je l'ai toujours fais moi même...
-Je sais mais lorsque j'ai chasser le cerf j'ai guéri un loup peut être que...
-Non ça ne marchera pas.

Il s'assit sur le bord du lit et je me redressa sur un coude.

-Tu n'en sais rien.
-Je... Il s'apprêtait à répliquer mais je le coupai.
-Tu n'as pas essayer.
-Je...
-Tu il nous vous ils. C'est bon je connais mes pronoms. Répliquai je.
-Je ne veux pas t'effrayer.

Je ris jaune.

-J'ai vu et vécu des choses...

Son regard se porta directement sur mon cou et ses yeux s'assombrirent. Je portai ma main à son bandage et il avala sa salive. Je le retirai lentement. Et à la fin il plaqua sa main sur son visage. Je la retirai et il n'osait pas lever les yeux. Sa peau était brûlée à vif. Sûrement à l'argent. Une griffure scillionait son visage de son arcade sourcilière, rien et la griffure reprenait en dessous de l'œil jusqu'à l'arrête de la mâchoire. Ma main frôla cette blessure qu'il a voulut cacher tout ce temps. Je posai ma main à plat dessus et Ryder ferma les yeux en pressant un peu plus sa joue contre ma paume de main. Je fermai les yeux à mon tour et un vague de chaleur s'empara de moi pour ensuite se propager dans le corp de Ryder. Lorsque j'ouvris les yeux seule sa cicatrice de griffure apparaissait. Je pouvais enfin voilà à quoi ressemblait le vrai Ryder. Il était beau. Des yeux bleu océan, des cheveux bruns, une mâchoire carré et une peau légèrement hâlée.

Il me regarda avant de se lever et d'aller à la salle de bain. Il revint et son loup me lécha la joue en me sautant dessus. Je rit en le suppliant d'arrêter. Lorsque Ryder repris le contrôle de son corps il me souffla un petit "merci". Il se leva et pris son masque en main.

-Avec vas tu en faire? Demandai je sans son dos.
-Je sais pas. Sûrement le poser dans ma chambre pour ne pas oublier une partie de ma vie. Dit il se tournant vers moi.

On descendis et je fis un bon petit déjeuner. On ne parla que très peu mais c'était suffisant. Je n'arrêtait pas de penser à la pleine lune. Que se passera t'il? J'ai entendu dire que lors de cette période les loups ressentais le besoin du contact physique plus que d'habitude.

-Demain la pleine lune... soupirai je.
-Tu n'aime pas jeune louve? Demanda t'il.
-Là où j'étais avant des personnes s'arrangeaient pour que je ne ressente pas les effets.

Il sourit en me regardant.

-Je t'apprendrai. Dit il malicieusement. Tu as cent ans?
-Cent un ans. Demain cent deux... Et toi?
-Trois cents.
-Tu n'est pas très vieux non plus. Lui dis je.
-Mais plus que toi.

Je lui tirai la langue. Je débarrassai avec l'aide de Ryder et après on alla se mettre un film.

-On ira en boîte demain? Demanda t'il.
-Non j'ai rien à me mettre et en plus c'est la pleine lune.
-Et bah après demain et demain on va faire les magasins.
-On verra.

On se tu et regardâmes le film. Entre deux on s'était légèrement rapprocher mais rien de bien méchant. En fin d'après midi alors que le soleil brillait encore Ryder décida d'aller dehors et retira son haut. Je pu mieux apercevoir ses tatouage qu'il avait dans le cou et sur les bras. Je trouvais qu'ils étaient magnifique même si je n'avais aucune idée de la signification. En tout cas j'avais eu raison en disant qu'il était musclé. Il se tourna vers moi.

-T'as pas fini de m'admirer.
-J'en profite c'est tout. Dis je avec un clin d'œil.

Il leva les yeux aux ciel tandis que je renouai le nœud de ma chemise à carreaux rouges et blancs que j'avais mis avec mon short en jean taille haute. Ma chemise n'étant pas fermée jusqu'en haut j'avais pu constater que Ryder laissait traîner ses yeux.

-Et toi range tes yeux. Lui dis je.
-J'en profite c'est tout. Dit il.

C'était à mon tour de lever les yeux aux ciel. Je me décollai de la porte et le rejoignit sur la pelouse. Il tentai de faire démarrer la tondeuse.

-Sans essence sa ne marche pas. Lui dis je en arrivant à sa hauteur et en lui jettant un bidon d'essence que j'avais ramasser sur la terrasse.
-Merci jeune louve.

Je grognai je n'aimais pas quand il m'appelait comme ça. C'est alors que des coups de fusils se firent entendre. Ryder me tira derrière lui et me colla à son dos. La dernière fois que j'ai entendu un coup de feu on m'as tirer dans l'épaule et sur le moment j'ai bien douillée. Je collai ma joue contre son dos chaud. J'entendis des pas se rapprocher.

-Ryder... Comme on se retrouve. Dit une voix forte et grave.
-Troy. Dit il sèchement.
-À qui appartien ses jolies jambes derrière? Demanda le fameux Troy.

Ryder passa son bras dans mon dos et serra ma chemise. Son loup grogna lorsque Troy s'approcha.

-Montre toi jolie créature. Dit il.

Je retirai le bras de Ryder, me postai à ses côtés et gardai la tête haute face à un autre homme identique à Ryder. Je regardai Ryder qui compris à mon regard que je trouvais ça étrange. L'homme s'approcha et Ryder me pressait contre lui avec sa main sur ma hanche Troy pris ma main et l'embrassa avec un sourire carnassier.

-Magnifique ta nouvelle proie. Dit il. D'ailleurs tu as changer tu n'as plus cette horrible chose sur ton visage.
-C'est n'est pas ma proie loin de là. Et si je n'ai plus cette horreur ce n'est pas grâce à toi. Cracha t'il.

Troy recula avec un léger sursaut.

-Te souviens tu lorsque nous étions encore de vrai frères? Dit Troy.
-Frère? C'est donc ça... Dis je.
-Iris vas dans la maison et ne sort pas. Dit Ryder.
-Je sais me défendre et ce n'est pas toi qui dira le contraire. Dis je fermement.

Ryder me regarda dans les yeux et lorsque je détournis le regard je vis Troy mater mon décolleté. Je m'approchai de lui de lui mis une droite. Sa tête partie sur le côté et il se massa la joue alors que Ryder se mordait l'intérieur des joues pour éviter de rire. Après ceci je retournai dans la maison et je frôla le bras de Ryder ce qui me fit frissonner comme à chaque fois que j'entre en contact avec lui. Je n'entendis rien pendent plusieurs minutes puis les voix s'élevèrent. Je me retenai d'intervenir. Ryder savait ce qu'il faisait.

Puis une coup de feu se fit entendre suivit d'un silence.