EPILOGUE.

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La mort, le suicide d'Ashton fut un choc pour tout le monde. Peu d'informations avaient été donné alors peu comprenait ce qu'il s'était passé ce matin là. Ce matin là était le pire matin qu'ils avaient pu connaître.

Malheureusement, ils avaient tous eu raison. Leurs inquiétudes, leurs pressentiments, tout étaient arrivés. C'était arrivé et cela les avait détruits.

Michael n'avait pas supporté de voir celui qu'il aimait brûler vif alors il avait fuit. Il avait pris la fuite loin de lycée et dans un coin du parc, il avait rejeté son petit-déjeuner. Il s'était mis à pleurer, attirant l'attention des jeunes mères, et s'était écroulé contre un arbre. Il lui était impossible de se calmer, il tremblait de la tête aux pieds, il s'en rendait complètement malade. Alors il avait appelé sa mère et il avait finit par cesser de trembler au bout de plusieurs heures.

Cabe avait eu du mal à retenir sa sœur ce jour là, elle avait fait preuve d'une force incroyable pour tenter d'approcher Ashton mais heureusement pour elle, son frère était beaucoup plus fort qu'elle. Il l'avait maintenue contre son torse, il l'avait serrée de toutes ses forces contre lui et il avait versé quelques larmes avec elle. Elle avait continué à se débattre jusqu'à ce que Ashton tout à terre et que quelqu'un se mène à éteindre le feu. Elle s'était débattue jusqu'à ce que les secours arrivent et isolent le corps d'Ashton. Elle avait voulu le voir mais on lui avait interdit. Alors elle avait hurlé, elle s'était mise à hurler sur tous ceux qui étaient proche du corps de celui qu'elle aimait. Elle avait hurlé jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse en s'approchant d'Ashton.

Lauren, fidèle à elle-même, s'était mise à insulter tous les lycéens qui n'avaient pas bougé pour aider son frère et qui avaient attendu qu'il tombe au sol pour aller chercher un extincteur. Elle en avait tapé un qui lui avait mal parlé. Elle n'avait pas versé une seule larme jusqu'à ce qu'elle rentre chez elle et explose. Elle avait détruit complètement sa chambre et s'était recroquevillée sur elle-même en hurlant le nom de son frère. Elle venait de le perdre pour toujours. Elle était comme vide à présent, son âme était partie avec son frère.

La perte d'un enfant est sûrement la pire chose qui puisse arriver àun parent. C'est contre la nature, il se doit au parent de partir avec l'enfant et non le contraire. Anne-Marie avait finit par s'exprimer, elle avait finit par crier pour la mort de son fils aîné. Elle s'était accrochée à Vincent pour ne pas s'écrouler. Ses poumons étaient comme comprimés, elle n'arrivait plus à respirer, la douleur était immense. Elle avait regardé son fils brûlé, immobile, les pieds collés au sol sans rien. Elle l'avait regardé sans rien faire et c'est ce qu'il la faisait encore plus souffrir. Elle n'avait rien fait pour sauver son fils! Comment avait-elle pu faire ça? Vincent tentait de la rassurer, de la calmer du mieux qu'il pouvait mais lui aussi souffrait. Les larmes lui étaient montées soudainement quand il avait vu le feu jaillir. Les deux souffraient mais bien entendu Anne-Marie était celle qui souffrait le plus. Lorsqu'elle était rentrée chez elle, elle avait hurlé à son tour. Elle avait hurlé si fort que les voisins, paniqués, sont arrivés chez eux pour voir ce qu'il se passait. Elle venait de perdre son fils. Son fils venait de mourir...

+

L'enterrement avait eu lieu une semaine plus tard. Les croque-morts avaient conseillé à Anne-Marie d'incinérer son fils à cause de son corps qui avait été beaucoup trop touché par le feu, son visage était légèrement déformé – c'était d'ailleurs la seule partie de son corps qui avait été le moins touché par le feu – et lui enfilait un costume serait délicat. Mais Anne-Marie avait refusé, elle voulait un véritable enterrement avec un cercueil et une tombe.

Alors il y avait une tombe au nom d'Ashton et un cercueil à côté de celle-ci.

Le prêtre qui était présent pour la cérémonie n'avait jamais vu une famille et des proches aussi déchirés. Malheureusement, il avait assisté à de nombreuses funérailles mais il n'avait jamais vu des visages montrant une énorme tristesse, une énorme douleur.

Schizophrène | A.IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant