chapitre 7

3.1K 502 23
                                    

Quelques semaines  se sont écoulés après "l'incident" du dîner de gala. La tension était toujours à son comble entre Seyna et moi j'ai voulu m'excuser la semaine dernière au près d'elle mais pffffff elle ne m'a même pas écouté.

Je me sentais vraiment mal, vu la façon dont elle me vois maintenant comme un "violeur" je ne valais plus rien à ces yeux. Les autres élèves ont remarqué qu'il y avait quelque chose heureusement qu'ils ne sont pas au courant, s'ils le découvrent sama derr dina yakhou.

On est lundi et aujourd'hui je suis venu en bus à l'école j'ai rencontré Amine à la porte de l'école:

- ahhh un revenant !!! Dis donc on dirait que Mr nous fuit dit il.

Moi: n'importe quoi... pourquoi je vous fuirai ??

Lui: voyons voir.... pour ne pas nous raconter comment s'est déroulé son RV secret avec sa dulcinée

J'étais confus et je ne voulais pas lui raconter mon humiliation.

Moi: ahh ça Bien... ça c'est bien passé.

Lui: hahaha tu sais que tu ne sais pas mentir ? ?

Moi: pot de colle!! viens montons je te raconterai en chemin.

On continua d'avancer:

Moi: je vais te le résumer je lui ai déclaré ma flamme j'ai tenté de l'embrasser elle m'a repoussé puis m'a giflé

Lui: hahahahhaha c'était prévisible je t'avais averti... remercie Dieu qu'elle ne t'ai pas accusé de viol.

Moi: n'exagère pas toi aussi, mon souffle l'a à peine touché.

Lui: de toute façon oublie la passe à autre chose.

Moi: c'est ce que je vais faire d'ailleurs.

C'était facile de le dire mais à chaque fois que je posais mes yeux sur elle il y avait comme un declic, mes sentiments s'intensifiaient, c'est comme un enchantement elle me rendait fou.

Un samedi après avoir fait mes cours de renforcements j'ai décidé d'aller lui parler sérieusement et m'excuser. Je vis Bouchra puis je  l'ai interpellé:

Moi: coucou Bushra t'as pas vu Seyna

Elle: je crois qu'elle est en classe avec les autres.

Moi: ok merci

Je pris les escaliers arrivé aux fenêtres de la classe j'entends mon nom je me suis mis alors à les écouter

Seyna: Ladji xamoul khetou sillibam dei ( Ladji est culotté ) il ose venir me dire je t'aime et tout un tas de tralala en plus il essaye de m'embrasser motax le gifle que je lui ai foutu il ne sera pas prêt de l'oublier.

Fatima: ayyy Seyna t'as osé le gifler !!! Ça ne se fait pas de gifler un mec en plus y'a rien de mal à ce qu'il t'a dis.

Zahra: franchement Seyna tu déconne quand même gifler !!!

Aicha: ki daffa rew xamo ( elle impolie celle là ).

Seyna: pffffff vous n'avez rien compris il m'apportera rien ce gars il n'a même pas de quoi s'acheter une capote, il porte la poisse la preuve t'a vu tout les malheurs dans sa vie en plus t'a vu sa gueule ak niawayame...

Maria: bilahi Seyna tu ne respecte rien franchement parler avec toi c'est une perte de temps, tu le sous estime mais nak adouna dafa goude tank.

Je me suis retiré de là avant de peter un câble, je suis sorti de l'école le coeur meurtri par les paroles de cette fille.  Le son de sa voix me traitant comme un moins que rien passait en boucle dans ma tête.

D'un moment à l'autre mon estime pour elle avait disparu elle était devenue toute petite devant mes yeux. Je la voyais juste comme une croqueuse de diamant, juste comme une profiteuse cachée derrière un voile.
Je l'ai démystifié et elle me degoutait tout à coup je me suis rendu compte que je me suis vraiment trompé à son sujet  peut être si elle s'isole c'est parce qu'elle se croit supérieur à tout le monde.

Je suis rentré chez moi j'ai trouvé ma mère elle faisait son activité préférée: la cuisine.

Moi: bonsoir maman

Elle: Ladji wathie nga mais qu'est ce qui se passe tes yeux sont tout rouges.

Moi: non c'est rien c'est juste une bestiole qui m'a affleuré l'oeil mais heureusement elle ne m'a pas blessé  (je faisais allusion à Seyna )

Elle: massa va te laver le visage.

Je suis allé me rafraîchir le visage et ça m'a fait un bien fou. J'ai pris le repas miammm !! Du mafei.
Je me suis bien régalé et j'ai plongé dans mes cahiers de toute façon ça valait mieux que de penser à ces genres de filles qui ne valaient rien.
D'un côté je m'estimais heureux d'avoir découvert le vrai visage de cette fille mais n'empêche les paroles de Seyna m'affectais de plus en plus j'étais au bout de ma vie je la détestais d'un coup dans ma tête je me disais :

- Cette fille me le payera elle regrettera ces paroles  peu importe ce que ça me coûtera.

Pour l'instant je me consacre à mes études son cas à elle c'est après.

Cruauté du destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant