Cruauté du destin

chapitre 18

Il faisait jour, les rayons de soleil traversaient les vitres du balcon de la chambre et atterissaient sur son visage d'ange. Elle dormait paisiblement à mes côtés, je sentais la chaleur de son corps, ce dont je n'ai pu prendre possession, on avait dormi pour la première fois sur un même lit et lui faire l'amour était cette fois ci légitime, mais je ne  pus "toucher" ce corps que j'ai tant désirer.

Flash back :

Après la réception Raïna avait proposé qu'on parte en "lune de miel" à l'hôtel Lamatin Beach à Saly et j'avais refusé étant donné les tensions qui régnaient toujours entre mes parents et moi, déjà ils commençaient à me traiter de "Blanc", alors partir nous isoler dans un hôtel n'est pas une chose qu'ils apprécieraient:

-allons ma chérie tu sais très bien que partir en lune de miel en ce moment précis ne ferait que remettre le couteau dans la plaie: lui dis-je
Elle: non mais je rêve! ! Je ne me suis pas marié avec tes parents je me suis marié avec toi, il y'a des décisions qui ne concerne pas tes parents dans notre mariage.
Moi: hey parle de mes parents sur un autre ton, et tu l'as dit tu ne t'ai pas marié avec mes parents mais plutôt avec de ce fait tu dois respecter mes décisions.
Elle : tu sais quoi ?? C'est ton problème, mais respecte ma décision sur le fait que notre mariage ne sera pas consommé dans cette maison.
Sur ce elle tourne les talons et se dirige vers la salle de bain de la chambre, elle y resta un moment.
L'idée d'aller la chouchouter m'avait traversé l'esprit pendant un moment à sa sortie de la douche dans sa belle robe de nuit, mais ma fierté avait pris le dessus, et finalement on s'est boudé jusqu'au petit matin.

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Quand je me suis réveillé à ces côtés ce matin j'ai commencé à lui caresser le corps elle ne disait rien sans doute parce que ça ne le déplaisait pas ce plaisir que je lui procurais ou bien  parce que simplement elle dormait encore.
J'ai décidé de pousser les choses plus loin, j'ai commencé à embrasser son cou puis à parcourir son corps de baiser, et là j'ai senti qu'elle était réveillée, elle avait émis un soupir sensuel, je compris alors qu'elle avait aimé, ainsi je continuais mon manoeuvre, j'ai commencé à enrouler mes bras sur son corps et là QUOI ?? Elle me repousse? ?

-qu'est ce que tu fais comme ça Raïna qu'est ce qui se passe? ?
Elle: il ne se passe rien je n'ai juste pas envie.
Moi: il y'a de cela 2 secondes tu te jouissais de nos flirt et là tu me dis que tu n'as plus envie c'est quoi ce délire? ?
Elle: n'ai je pas le droit de changer d'avis? ?
Moi: ....

Je suis sorti du lit aphone et je me suis dirigé vers la douche. J'ai pris ma douche je suis allée m'habiller j'ai fait deux rakkas ( nafilas) et je suis sorti de la chambre tout en restant serein, je suis allé rejoindre mes parents dans le salon je les ai salué ma mère a commencé à me parler de la réception (meunouko mougne ndeysane ces enfants sont sa raison d'être) :

- Mais Ladji le coup que tu as fais à tes cousines et à tes amis noko meunei articula ma mère
Moi: hééé mummy tu me parles de quoi encore  (niemei dof dof lou rek)
Elle: comment as tu osé mettre tes proches en quarantaine, et laisser les proches de Raïna décider de tout sur ton mariage alors que sayy djigueine gningifi.

Thiey sénégalais pire que des tamis à sable douniou bayi dra mou dess.

Moi: tu sais Ma je n'y pouvais rien je ne sais même pas qu'est ce qui s'est passé j'étais occupé à autre chose.
Elle: en tout cas tu as eu tort lingeine def dra rafetoussi.

J'ai raclé la gorge et j'ai fait obstruction sur le sujet, j'ai commencé à parler politique avec mon père, j'ai vite expédié le petit déjeuner et je m'apprêtais à partir au travail quand ma mère m'interpella de nouveau :