Remember

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Run you clever boy, and remember me. - Clara Oswald
I will not forget one line of this, not one day, I swear...
I will always remember when the Doctor was me... - 11th Doctor
You said memories become stories, when we forget them...
Maybe some of them become songs. - Clara Oswald.

Je suppose que le titre et ces citations vous éclairent déjà sur ce que rassemblera cette partie, grâce au gentil tag de maelloubouh ? Oui, on va parler de souvenirs, un peu comme un "15 facts about me" mais cette fois avec des petits fragments colorés de mon passé, qu'il soit ancien ou plus récent. Alors je sais, sweetie, tu avais choisi une période de ton enfance, mais comme je vais faire 15 souvenirs, je vais découper cet intéressant tag en plusieurs parties : 5 petits moments de ma maternelle, 5 éléments de mon primaire et de mon collège - que je rassemble parce que j'ai sauté deux classes au primaire, donc je n'ai pas assez à raconter - et 5 éléments de mon début de lycée. C'est drôle, simplement en écrivant ces mots, je revois des scènes, je ressens encore certaines choses qui m'ont marquée. Alors je vous les fais partager.

La maternelle :

~ | Quand j'étais petite, je me rappelle, je refusais obstinément de faire la sieste. Avec une amie, on se construisait une cabane avec les coussins et les matelas qu'on avait à l'école, et on restait là à s'inventer des histoires comme quoi ils ne nous trouveraient jamais. Comment dire, ils nous retrouvaient. Mais on dormait pas. :')

~ | Mon meilleur ami à l'époque, comme le début de la phrase l'indique, était un garçon, et on était toujours ensemble. On se volait des bonbons, et on dessinait à la craie sur le sol au lieu de jouer à la marelle comme les autres. On était assez possessifs l'un envers l'autre, j'ai trouvé le moyen d'être jalouse de sa cousine - je ne le savais pas, j'avais quatre ans - et lui d'être jaloux d'un simple camarade de classe avec qui je devais dessiner, dixit la maîtresse. Et puis on a arrêté de se parler au primaire, parce qu'il a déménagé. :/

~ | À part ces deux-là, j'étais assez solitaire, mais contre toutes les attentes, quand on a préparé un spectacle à partir d'une histoire qu'on avait lue - que la maîtresse nous avait lue, et que je pouvais lire aussi, j'étais bien la seule d'ailleurs, les autres regardaient les images simplement, on avait cinq ans -, j'étais le petit poisson bleu qui prônait l'amitié et disait au poisson arc-en-ciel que s'isoler n'était pas une bonne chose, surtout par orgueil. (Je ne le faisais pas pour cette raison, davantage parce que je n'aimais pas les jeux des autres enfants et que je préférais mes livres, mais bon... Ça reste ironique à mes yeux. J'adorais ma robe pour le spectacle, par contre, ma mère me l'avait fait et elle était juste sublime, avec des motifs argentés et dorés scintillants, des petits rubans, des volants en soie et tout.)

~ | Quand je sortais de la maternelle, j'allais à l'école de musique avec mes parents, et j'adorais rester avec la prof de piano, une amie d'université de mon père, ou la prof de violon. Je sortais un livre, j'écoutais leurs cours, et quand on était toutes les deux, elles me jouaient des morceaux, me faisaient essayer. J'adorais ça. Les instruments étaient beaucoup trop grands pour moi, mais je m'amusais bien. À cinq ans, finalement, j'ai commencé le violon, et je me rappelle avoir été super contente d'en avoir un à moi, à ma taille. C'était cool, et encore aujourd'hui j'en joue. J'ai aucune intention d'arrêter, c'est tellement génial.

~ | Les autres enfants de ma classe me prenaient pour une extraterrestre je crois, je lisais beaucoup, et je m'intéressais à la mythologie égyptienne - on a été en Égypte avec mes parents quand j'avais six ans. Les voisins passaient et me reprochaient de pas venir jouer avec eux, plus ou moins gentiment, sauf qu'un jour, un d'eux - sale gosse - a shooté dans leur ballon par dépit et caprice, ledit ballon s'arrêtant près de moi. Mini-Sarah de cinq ans a pensé ce jour-là que lui relancer aussi fort que possible était une bonne idée, et je l'ai un peu heurté au passage - c'était même pas intentionnel, j'aurais préféré savourer le moment. Il m'a plus jamais approchée.

Nuit étoilée de la connerieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant