Chapitre 8 ⚫

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Aujourd'hui je m'ennuyais ! Je n'avais rien à faire et le temps, malgré qu'il fasse beau et cela me déprimait

Julien devait venir me chercher ce soir. L'attente allait être longue ! Il était seulement 14 heures et il venait à 20 heures !

Je regardais par la fenêtre pour essayer de trouver n'importe quel moyen qui pourrait se trouver dehors pour m'occuper.

Je remarquai la mariposa dehors. D'ailleurs à ce propos. Eva m'a toujours dit que c'était pas la mariposa mais le papillon ! Vous y croyez vous ? Le papillon ! Quelle bonne blague ! Et en plus c'est moche comme nom !

J'entendis une voiture se garer dans l'allée. Mon père venait sûrement de rentrer. Mon intuition se confirma lorsque je l'entendis dire:
- Ma puce ? Je suis rentré !

Je descendis les marches à toute vitesse pour saluer mon père qui enlevait son manteau et ses chassures.

Je lui fis un gros câlin en ayant l'impression qu'il était parti plusieurs jours alors qu'il était sorti ce matin. Je ne savais pas pourquoi je m'inquiétais sans aucune raison.

Après avoir lâché mon père je prenais l'initiative de lui faire un café pendant que lui était affalé sur le canapé.

Après plusieurs essais je réussis enfin à faire fonctionner cette foutue machine.

Mais celle-ci au lieu de faire un café normalement elle s'arrêta en plein milieu de la conception de celui-ci.

Je réessayais de la rallumer en vain. Je l'avais bel et bien cassé.

Je pris la veste et sortis donc pour aller acheter une nouvelle machine à café.

Après quelques minutes de marche, je trouvais enfin un magasin probable de vendre des machines à café.

Je rentrais alors. Je fus surprise de voir Théo tenir la caisse du magasin.
J'avais vraiment l'impression de le voir partout

- Emma comment tu vas ? Me demanda Théo une fois qu'il m'eu remarquer.
- Je vais bien merci ! Tu saurais où se trouvent les machines à café j'ai cassé la mienne ce matin!
-Oui bien sûr ! Suis-moi !

Nous avançions donc vers le rayon en question et j'en profitais pour questionner Théo.

- Donc tu travailles ici ? Lui demandais-je
- Le magasin m'appartient en quelque sorte. C'est l'héritage que j'ai eu de mon grand-père.
- Ah d'accord ! En tous cas c'est super grand !
- Ouais ! D'ailleurs je galère pour passer le balais. dit-il en rigolant

Je rigolais à mon tour puis remarquais que nous étions arrivés au rayon des machines à café.

Je décidais de prendre un modèle récent ayant économisé et voulant faire plaisir à mon père.

Théo me proposa de venir garder les filles gratuitement un soir en échange de la machine à café. Une sorte de troc en fait. J'acceptais de suite et m'en allais avec la machine. Contente de la surprise que j'allais faire à mon père.

J'avais décidé de courir jusqu'a chez moi impatiente d'offrir la machine fonctionnelle (cette fois-ci) à mon père.

Une fois devant la maison je m'empressais de tendre le sac à mon père.

Il l'ouvrit, regarda la machine puis me sourit. Il se leva ensuite et me prit dans ses bras en me remerciant.

Dans ses bras, je me sentais chez moi. Je me sentais enfin à ma place. Je me sentais tellement bien que je n'avais aucune envie de le lâcher et papa aussi ne voulait pas me lâcher.

Nous restâmes donc plusieurs minutes dans les bras l'un de l'autre puis je repensais à ma mère. J'aurais tellement aimé qu'elle me prenne dans ses bras.

Je me souviens des câlins de famille que nous faisions tout les 4.

Les larmes me montaient aux yeux, je relâchais donc mon père et montai dans ma chambre en courant.

Ma respiration était saccadée. À chaque fois que je pensais à maman, des sortes de crises s'emparaient de moi et me faisaient trembler et paniquer. Je n'avais pas la moindre idée d'où cela provenait.

Après plusieurs minutes à essayer de reprendre mon souffle, je réussis enfin à me calmer.

Lors de ma crise, une migraine s'était aussi ajoutée à la fête, mais contrairement à la crise, celle-ci persistait.

Ma tête me faisait mal. J'avais l'impression que des marteaux venait la taper.

La migraine était souvent un effet secondaire des crises.

Mon père était au courant pour celle-ci et voulait que j'aille voir un médecin. Ce que je refusais à chaque fois. Tout d'abord à cause de nos moyens restreints et car je ne voyais pas l'utilité. Je me disais toujours que mes crises n'étaient que passagères.

J'avalais un cachet de doliprane. Je détestais les médicaments, je trouvais inutile d'en prendre et préférai attendre que cela se passe.

Malheureusement mon père m'y avait contrainte avec un moyen de chantage très utile. Sois je prenais un doliprane sois il m'emmenait à l'hôpital.

Le choix est alors vite fait.

Étant petite, j'avais prit énormément de doliprane. J'avais apparemment déjà des migraines.
Malheureusement à force d'en prendre, pour moi, cela ne me faisait plus aucun effet.

Je le faisais quand même pour faire plaisir à mon père.

Mais bon, de toute façon, mon père m'a toujours dit que j'étais une petite fille très courageuse car je ne pleurais jamais et ne me plaignais jamais de mes douleurs.

J'étais devenue plus douillette avec le temps j'ai l'impression

Ne me sentant vraiment pas bien, j'envoyais un message à Julien pour annuler le rendez-vous de ce soir

Je décidais de prendre une douche froide pour me rafraîchir car j'avais la peau brûlante à cause de ma crise.

Je me déshabillais et entrais dans la douche. Je mis l'eau le plus froid possible et me recroquevillais sous l'eau gelée.

Après quelques minutes et parce que ma peau était bleue, Je sortais de la douche. Je me rhabillais puis alla dans la cusine afin de me prendre un verre d'eau, pour faire passer ma migraine qui était toujours présente.

Une fois l'eau avalé, je remontais dans ma chambre après avoir dit bonne nuit à mon père et tombais sur mon lit en étoile de mer en priant pour que demain soit une meilleure journée.

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Chapitre 8 terminé !

Ce chapitre vous a permi d'en apprendre un peu plus dur la vie et la passé d'Emma.

Comme d'habitude n'oubliez pas de me donner votre avis en commentaire et d'enclencher la petite étoile !

(Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais j'essaye de poster régulièrement à peu près le mercredi-jeudi et le samedi-dimanche)

Je tenais aussi à vous remercier pour votre soutient qui me motive énormément pour la suite.

Bisous les pâtes carbonara!!

La NounouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant