Chapitre 9 ⚫

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Je me réveillais en soupirant, je n'avais presque pas dormi de la nuit.

Toute la nuit j'avais eu envie de vomir, je crois que j'avais aussi de la fièvre.

Malheureusement mon souhait de la veille ne fut pas exaucé. Je sens que cette journée, va être encore pire que la précédente.

Je n'avais pas faim alors je décidais de me reposer.

Quelques minutes plus tard, j'eu envie d'aller faire mes besoins comme une personne civilisée, mais une fois debout, je fus prise de vertige, ce qui me fit me rallonger sur le lit en soupirant.

J'en avais marre d'être malade. Apparemment, Comme ma mère j'avais une santé fragile.

Je me relevais une seconde fois après avoir attendu quelques minutes pour éviter une fois de plus d'avoir des vertiges.

Je croisais les doigts pour aller mieux d'ici la fin de la journée !

Je me levais enfin et je me dépêchais d'aller faire mes besoins n'en pouvant plus. Puis le seul trajet ( si on ne compte pas les toilettes) que je fis fut de courte durée. Lit -> Canapé.

D'ailleurs lorsque je fus arrivée à destination et que mon derrière rencontra le canapé moelleux, je lâchai un soupir de soulagement. C'était comme-ci ce trajet m'avait épuisé alors que celui-ci était pourtant médiocre.

Je n'ai jamais été une grande sportive. Je suis de ceux qui rêvent que les escaliers du collège ou lycée se transforme en escalator. Je suis aussi de ceux qui rêve que le sport soit aboli sauf pour ceux qui désirent en faire.

Vous l'aurez compris je suis, pour faire plus simple une grosse flemmarde.

Mon père vint me rejoindre sur le canapé puis passa un bras sur mon épaule.

Aujourd'hui était un jour difficile pour nous. Le 9 août.

C'était le jour où j'avais perdu l'une des plus importantes personnes de ma vie, même si je ne la connnaissais pas vraiment. C'était le jour où j'ai officiellement arrêter d'être heureuse.

Ce jour est difficile pour moi, même si je ne connaissais pas ma mère, mais ce jour a surtout été difficile pour mon père qui lui a perdu sa moitié, la femme de sa vie.

Ce jour qui a littéralement transformé nos vies mais malheureusement pas temporairement.

Le 9 août ce jour ou j'ai perdue ma mère.

Chaque 9 août  avec mon père, nous allions au cimetière "familial" avec mon père retrouver toute ma famille.

Le cimetière familial est le cimetière où toute la famille allaient être enterrer.

Je souris à mon père puis montais dans la chambre pour mettre ma robe noire. La même que j'utilisais chaque année, j'en avais d'ailleurs plusieurs identiques mais de tailles différentes. Je me fis rapidement une natte.

Je descendis puis enfilais une paire de chaussures. Mon père m'attendait à l'entrée. Il me sourit tristement puis ouvrit la porte et me laissa passer en première.

Dans la voiture, le silence régnait dans l'habitacle. Mon père démarra pendant que je regardais par la fenêtre. Seul le bruit de la voiture se faisait entendre.

Je ne trouvais pas le silence gênant car j'étais habituée. Tout les 9 août, il y avait toujours, les mêmes personnes, le même silence, les mêmes gens qui pleurent..

Je soupirais en collant ma tête contre la vitre. Ma tête vibrait et faisait des petits sauts. Je retirais ma tête au bout de quelques minutes, car je commençais à en avoir marre et avoir mal à la tête.

Après une longue attente nous étions enfin arrivés chez le fleuriste. Chaque année j'achetais des roses rouges et blanches  à ma mère la signification de ces fleurs était très forte pour moi.

Ces fleurs, signifiaient à la fois la pureté et l'amour profond.

La fleuriste, était une vieille amie de mon père. Elle savait pour le 9 août et à peine nous étions entrés, qu'elle arriva directement nous faire la bise et nous donner nos fleurs.

Nous n'avions pas commandé, loin de là. Olga savait simplement que tous les 9 août nous venions la voir pour commander les mêmes fleurs. Elle était sûrement habituée.

Olga était une femme dans la cinquantaine comme mon père. Elle aussi était veuve comme mon père. Mais Olga avait trois enfants dont deux garçons plus vieux que moi dont je ne me souviens pas de l'âge et une fille qui devait avoir dans les 14 ans.

Je n'avais vu ses enfants que 2 ou 3 fois à la boutique et nous avions rapidement papotés.

Après que mon père ait tendu un chèque que Olga, pas comme les fois précedente accepta (sûrement à cause de problème d'argent) nous nous dirigions vers le cimetière qui était à quelques pas de la boutique d'Olga.

Nous marchions en silence, têtes baissés, tout deux vêtus de noir.

Lorsque nous arrivions au cimetière, nous traversions le portillon qui en quelque sortes séparait le monde de vivants de celui des morts.

Je fermais les yeux pendant tout le trajet jusqu'à la tombe de ma mère, surtout pour ne pas pleurer et aussi parce que je connaissais celui-ci par coeur.

Parce que même si je ne connaissais pas ma mère elle reste ma mère et sa mort m'attriste.

Nous arrivions devant la tombe de ma mère et de l'emplacement de celle de ma grand-mère. Ma grand-mère avait demandé à être enterrée à côté de ma mère dans son testament.

Je regardais la famille qu'il me restait. Ils portaient les mêmes habits que tous les 9 août, étaient aussi silencieux que tous les 9 août, parlaient aussi peu comme tous les 9 août et cette fois leur regard s'étaient entendue. Désormais ils regardaient deux tombes.

Je fis un signe de main à tout le monde. Et tout le monde me répondirent par un hochement de tête. Comme tous les 9 août.

Je n'avais pas plus de relation avec ma famille, autrefois je les adorais mais depuis la mort de ma mère les relations avec eux c'étaient dégradés, nous ne nous parlions plus du tour.

Je m'avançais vers la tombe de ma mère. Je m'accroupis et enlevais les fleurs fanées du 9 août dernier et les remplaçaient par les nouvelles.

Cela va vous paraître étrange mais j'aime les fleurs qui fânent. Je trouve ça très ressemblant.

Les fleurs grandissent et deviennent belles, puis elle fânent plus ou moins tôt, cela dépent comment on s'est occupées d'elles.

Ma mère et ma grand mère sont des fleurs. Elles ont toutes les deux grandit puis ont fanées, l'une plus vite que l'autre.

Le 9 août était le seul jour dans l'année ou je prenais conscience d'une chose.

Ma mère est vraiment morte et une partie de mon coeur avec.

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Chapitre 9 terminée

Dans ce chapitre je voulais mettre en avant la non-résistance aux maladies d'Emma ! En prenant en compte que ce sera important pour la suite.
J'ai aussi mis en avant l'importance de sa maman pour Emma même si elle ne la connaît pas.

Excusez-moi pour le retard je me reposais (Super excuse)

J'ai vu que les commentaires votes et vues baissent 😭😭😭 N'arrêter pas !! Je sais que vous voulez garder l'histoire rien que pour vous mais il faut pas 😢😢😢 !

Bisous les petites pâtes carbonara !

PS: J'ai envie de couscous 😂😂😂

La NounouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant