Après cette petite confrontation on est vite repartit chez moi pour continuer notre discussion et l'engueulade entre Aurélien et Alyson.
-Bon alors on fait comment pour notre exposé maintenant que tu l'as déchiré ? Demande Alyson les mains sur les hanches et le regard sérieux à l'intention d'Aurélien.
-Je sais pas, on recommence tout et on cale la définition au milieu du bla bla.
-C'est incroyable à quel point tu n'es pas organisé ! Tu es sur de connaitre la méthodologie pour faire un exposé ?
-Je sais pas je séchais toujours ce cours, dit-il en haussant les épaules.
-Bon bah maintenant je vais t'y amener de force avec moi. Arrêtes de sécher s'il te plaît on à un diplôme à passer à la fin de l'année.
-Non mais ce cours il est nul, je m'ennuis, je suis à deux doigts de faire un coma, dit-il et je me raidis à ce mot ne m'y faisant toujours pas et Anthony pose ses mains sur mes épaules pour me calmer.
-Je m'en fous, tu y vas.
-Mais...
-Fais le pour moi au moins, dit-elle en faisant une tête de chien battue.
-Non me fais pas cette tête tu es trop canon quand tu fais ça, dit-il en lui faisant un bisou sur la joue.
-S'il te plait, insiste-t-elle.
-D'accord, dit-il en soufflant avant de l'embrasser.
-Vous êtes trop mignons, dis-je en souriant.
-Je sais, dit Alyson.
-Mon cœur, me dit Anthony depuis le salon où il avait installé son chevalet, tu veux bien prendre la pose pour mon dossier d'art s'il te plait ?
-Je sais pas si je suis d'accord, dis-je en lui faisant un sourire hypocrite pour lui insinuer que je plaisantais.
-T'es sure ? Demande-t-il en se rapprochant de moi.
-J'ai quoi en échange moi ?
-Euh...Et bien...dit-il en me faisant un clin d'œil, on pourrait repasser une nuit ensemble si tu vois ce que je veux dire, dit-il en chuchotant.
-Mais c'est que t'es un coquin toi, dis-je en chuchotant et en souriant en même temps. Tu crois que ça va marcher ce chantage ? Dis-je en l'embrassant.
-A vrai dire j'espérai, dit-il ironiquement.
-C'est que tu me connais mal alors, plaisantai-je.
-S'il te plaît, insiste-t-il. Accepte de poser pour moi, je te rappel que tu es mon modèle pour mon thème.
-T'as pas compris que je plaisantais depuis tout à l'heure ? Demandais-je en prenant la pose après l'avoir embrassé.
-On sait jamais avec toi quand tu plaisante ou pas.
Alors qu'il commence à dessiner je me retrouve à le regarder droit dans les yeux et je commence légèrement à rêvasser, du coup je ne vois pas le temps qui passe ni les chamailleries d'Aurélien et Alyson.
Au bout d'un certain temps alors que je suis toujours à l'ouest Anthony se rapproche de moi, enfin je crois, et m'embrasse pour me sortir de mes pensées.
-J'ai fini mon cœur. Tu pensais à quoi ? Demande-t-il curieux.
-Oh...Euh... Je pensais à nous, à notre avenir et tout.
-Oh qu'elle est mignonne, dit Alyson depuis la cuisine.
Je me lève de ma chaise et je rejoins les deux tourtereaux toujours en train de chamailler à cause d'une histoire de définition qui n'est pas à la bonne place.
-Vous vous chamaillez encore à cause de cette histoire de définition ? Demandai-je surprise. Ca fait combien de temps ?
-Je sais pas, au moins deux heures, souffle Alyson.
-Je vous propose un truc.
-Quoi ? Demande Aurélien.
-Bah vous la mettez pas et puis basta, dis-je en haussant les épaules. Faut pas se prendre la tête pour ça.
-Ouais pas faux, dit Aurélien en regardant Alyson pour voir si elle est d'accord mais vu le regard qu'elle fait je ne suis pas sure.
-Mais non faut la mettre cette définition de merde coulante ! S'exclame-t-elle.
-Oh bah faites ce que vous voulez, soufflais-je. Bon courage Aurélien, dis-je en rejoignant Anthony.
-Je crois que j'en aurai besoin, merci Gaëlle.
-Avec plaisir mon vieux.
-Tony ? Dis-je.
-Ouais ? Dit-il en rangeant ses crayons et je l'aide.
-Un jour tu m'as dis que mes problèmes étaient plus important que les tiens...
-Et ?
-Je voulais savoir de quoi il s'agit, je suis là pour t'aider moi aussi, souriais-je
-Viens chez moi ce soir et je te dirais tout.
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Renaissance
Teen FictionGaëlle, 17 ans est nouvelle dans un lycée. Suite à la mort de sa mère, elle s'installe chez son père, contre son gré, qui habite de l'autre coté du pays, là où elle a passé son enfance où se trouvent tant de souvenirs qu'elle essaye d'oublier. ...