Depuis cette petite entrevue avec Fanny, Aurélien culpabilise un peu d'avoir fait souffrir sa meilleure amie mais il est sur son petit nuage avec Alyson. De mon coté avec Anthony tout va pour le mieux et je suis complètement aux anges. Je ne savais qu'être amoureuse de quelqu'un pouvait faire tant d'effet.
Quand je rentre chez moi après les cours, je découvre une fois de plus Anne sur le pas de ma porte.
-Qu'est ce que tu fais encore là toi ? Demandai-je.
-Je suis venue parler à ton père..., dit-elle en pleurant.
-Ta pas encore compris ce qu'il t'as dit la dernière fois ?
-Si mais j'ai quand même quelque chose à lui dire...
Je la laisse rentrer et je cherche mon père dans la maison. Il arrive et à la vue d'Anne il se raidit.
-Quoi ? Demande-t-il.
-Je suis venu te parler...
-Je t'ai déjà dis que je ne m'occuperai pas de ce môme, tu as choisis un autre mec alors tu élèveras cet enfant avec lui.
-J'ai avortée...dit-elle pour seule réponse.
-Tu veux dire que tu étais vraiment enceinte ? Demandai-je sous le choc.
-Oui. Tu crois que je plaisantais peut être ? Non ! Je ne suis pas une gamine !
-Tu me parles pas sur ce ton alors tu vas te calmer ma petite vieille ! Répondis-je.
-Pourquoi tu as avorté ? Demande mon père plus calme.
-J'ai rompu avec Bruno. Je me suis rendue compte que c'est de toi que je suis tombée amoureuse et pas lui. Le fait que tu me dises que tu ne veuilles pas de cet enfant m'a détruite. Je voulais que tu l'élève avec moi, qu'on le fasse ensemble et je ne voulais pas que cet enfant ai un autre père, c'est toi le père.
-Tu vois c'est ça de faire des conneries, dit-il. Tu es partie avec lui parce que tu pensais l'aimer alors qu'en fait c'est moi que tu aimais. Sauf que pour moi tu m'as ouvert les yeux. Il n'y a qu'une seule personne que j'aime et ça ne changera jamais !
-Ah oui ? Et c'est qui cette pouffe ?! Demande Anne.
-C'est Christine ! Crie mon père à deux doigts de pleurer.
Je me fige en entendant ce nom. Est-ce qu'il a bien dit Christine ? Non c'est pas possible ?
-C'est qui Christine ? Demande Anne.
-Ma mère qui est morte cet été pauvre cruche ! Criai-je tandis que je fais un câlin à mon père. Si tu ne veux pas que ça empire sors d'ici et ne reviens jamais ! La menaçais-je, tu ne sais pas de quoi je suis capable !
-Elle sort sans se faire prier et je regarde mon père incrédule. Je comprends plus rien à cette histoire.
-Papa ? Tu peux m'expliquer ?
-Qu'est ce que tu veux que je t'explique ?
-Tu aimes toujours maman ?
-Je n'ai jamais cessé de l'aimer.
-Alors pourquoi avoir signé le divorce ?
-Parce que je n'étais pas à la hauteur pour elle. Je ne faisais rien pour la rendre heureuse et elle en à eu marre. Même si j'essayer de m'améliorer je n'y parvenais pas et ça empirait.
-Je comprends plus rien, dis-je en passant ma main dans mes cheveux pour les attacher. Pourquoi être allé voir Anne et la demander en mariage si tu aimais toujours maman ?
-Parce que je voulais essayer de l'oublier justement... Il y a une chose que je ne t'ai pas dite.
-Laquelle ?
-Quand ta mère est morte cet été, je suis allé à son enterrement pour être avec toi et te soutenir mais...
-T'avais peur que je t'emmène promener, dis-je la voix serrée par les larmes que je retiens de couler.
-Oui.
-Je suis désolée pour ce que je t'ai dis sur maman, dis-je en pleurant.
-Tu ne pouvais pas savoir en même temps, tu étais trop en colère contre moi qui allais me marier.
-Je suis quand même désolée...
-Tu sais, elle me manque beaucoup.
-A moi aussi tu sais.
-Heureusement que Tony t'a pris des billets d'avion pour aller la voir. Tu pourras dire un petit mot de ma part à ta mère, s'il te plait ? Demande-t-il en me tendant un bout de papier.
-Oui bien sur, dis-je en le prenant et en pleurant encore un peu.
Je vais dans ma chambre et j'appelle Anthony en larmes et lui explique la situation. Deux minutes plus tard il se retrouve dans ma chambre, en passant par la fenêtre de ma chambre bien sur, et me prends de suite dans ses bras.
-T'inquiètes pas mon cœur ça va aller, je suis là, dit-il en me faisant un bisou sur le front.
-Merci, dis-je en calant ma tête contre son torse.
-C'est ce week-end qu'on va aller la voir, ça va te faire du bien de la voir.
-J'espère. Le truc que j'aurai du mal à faire c'est de lire le mot que mon père lui a laissé et qu'il voulait lui dire il y a des années.
-Tu vas y arriver t'en fais pas.
-Tu veux bien rester cette nuit s'il te plait ? Demandai-je en levant la tête vers lui.
-Si tu en as besoin je reste.
-J'aimerai beaucoup.
-Alors je reste, dit-il en m'embrassant.
VOUS LISEZ
Renaissance
Teen FictionGaëlle, 17 ans est nouvelle dans un lycée. Suite à la mort de sa mère, elle s'installe chez son père, contre son gré, qui habite de l'autre coté du pays, là où elle a passé son enfance où se trouvent tant de souvenirs qu'elle essaye d'oublier. ...