Chapitre 75

247 21 0
                                    

Depuis que les policiers sont venus nous interroger, la bande de fumier se fait toute petite, tellement petite que je ne la vois plus du tout au lycée. Le temps passe et je suis aux anges complet. Je passe la majeure partie de mon temps avec Anthony bien évidemment mais aussi avec Alyson que je considère un peu comme une sœur et Aurélien que je considère un peu aussi comme un frère. On passe vraiment de bons moments ensemble et avec eux j'ai vraiment l'impression de renaitre, de revivre. Quelques temps plus tard des policiers viennent frapper à notre porte.

-Oui ? Demandai-je.

-Pouvons-nous rentrer ?

-Oui bien sur, qu'est ce qui se passe ? Demandai-je.

-C'est au sujet de cette histoire d'harcèlement.

-Quoi ? Qu'est ce qui se passe.

-Et bien il se trouve qu'ils ont été entendu par des psychologues et ils ont découvert qu'il y avait un trouble psychologique.

-C'est-à-dire ? Enfin à propos de quoi ? Demande mon père en arrivant.

-Il se trouve que lorsque vous étiez au primaire, Justine était jalouse de vous et ça l'a complètement lavé le cerveau si on peut dire comme ça. Avec le reste de ses amis elle leur à fait subir aussi un lavage de cerveau et voilà où nous en somme aujourd'hui.

-Qu'est ce qui va leur arriver ? Demandai-je.

-Et bien en ce qui concerne Justine elle va se faire interner et les autres il y a encore un moyen de les soigner.

-Ils restent combien de temps « soins » ?

-Ca je ne sais pas mais un bon moment en tout cas.

-Merci beaucoup, dis-je en lui serrant la main tandis qu'il se dirige vers la porte.

-C'est mon travail, dit-il en me souriant.

Il part et je saute dans les bras de mon père en pleurant de joie. Je suis complètement aux anges là.

-Papa, tu te rends comte de ce qui m'arrive ? Criai-je complètement hystérique.

-Oui ma chérie. Tu es enfin tranquille pour le reste de ta vie.

-C'est le plus beau jour de ma vie !

-Je crois que le plus beau jour de ta vie, sera le jour de ton mariage, puis le jour de la naissance de tes enfants.

-Oui mais pour l'instant c'est le plus beau jour de ma vie. Jusque là j'avais vie merdique à chier mais grâce à mes amis et mon petit ami j'ai une vie merveilleuse ! Faut que je les appelles de suite !

Je me réfugie dans ma chambre et j'appelle Anthony en premier et il ne tarde pas à venir chez moi deux minutes plus tard.

-Tu te rends compte Tony ! Criai-je en lui sautant dans les bras.

-On va enfin pouvoir être tranquille, dit-il en m'embrassant.

-Oh que oui. Maintenant je ne vais plus avoir cette angoisse en allant au lycée ou n'importe où. Ils ne seront plus là !

-Faut qu'on aille fêter ça, dit-il en souriant.

-Oui avec tout le monde. Mon père, Alyson, Aurélien, ton oncle, ta sœur, toi et moi. Tous ensembles !

-Vendus comme ça je prends, dit mon père en passant devant ma chambre.

-On fait ça quand ? Demandai-je.

-Ce soir, c'est bon Paul ? Demande Anthony à mon père.

-Parfait.

-C'est dommage j'aurai bien aimé que Victor soit là, dis-je.

-Victor ? Demande Anthony.

-Mon frère. Il est resté là bas chez sa copine quand ma mère est morte.

-Oh euh... tu es en contact avec lui ?

-Plus trop. Il ne réponds pas tout le temps à mes messages ou appels.

-Faudrait que tu lui explique.

-Je vais essayer. Mais une chose est sure.

-Quoi ?

-Il ne sera pas là ce soir.

-On fêtera ça avec lui une autre fois.

-Bon je vais prévenir Alyson et Aurélien pour ce soir. Tu veux bien prévenir ton oncle et ta sœur s'il te plait ?

-C'est comme si c'était fait, dit-il en m'embrassant avant d'appeler sa sœur.

On arrive au restaurant et on passe un merveilleux moment et commence à savourer enfin ma liberté. Je souris comme une idiote et Anthony me serre la main pour me montrer qu'il est avec moi et qu'il est aussi content que moi.

-Alors Gaëlle, ça fait quoi de se sentir libre après toutes ces années dures que ces enfoirés t'ont fait subir ? Demande Claire.

-A vrai dire, c'est comme si un poids venait de tomber de mes épaules même si je le porter pas toute seule, dis-je en regardant Alyson Aurélien et Anthony.

-C'est normal on est amis, dit Aurélien. On allait quand même pas te laisser tomber, surtout après ce que tu as fait pour moi.

-Et puis tu es ma meilleure amie, complète Alyson en souriant. En plus j'avais une folle envie de les massacrer depuis quelques temps.

-Quand à moi tu es ma petite amie, c'est mon rôle de te soutenir, dit Anthony en m'embrassant et je souris.

-Gaëlle, tu aurais du m'en parler quand je t'ai dis qu'Anthony m'avait dit que tu souffrait.

-Comment tu voulais que je te dises ça alors que j'ai eu énormément de mal à le dire a ton frère ? Et puis je venais de te rencontrer aussi.

-Ouais pas faux.

-Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis contente, dis-je en souriant jusqu'aux oreilles. 

RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant