En cours de philo, je me retrouve seule, Anthony étant malade. Je sens que je vais passer une mauvaise journée. Pendant la pause je suis sur mon portable en train de jouer quand quelqu'un me pousse violement : Justine.
-Alors comme ça on n'a plus son garde du corps ? Demande-t-elle.
-J'en ai pas besoin, je peux me défendre toute seule contrairement à toi qui n'est qu'une sainte nitouche de merde coulante.
-Attends j'ai pas rêvé ? Tu m'as insulté là ?
-Oui tu as bien entendu, dites donc tu sais que les oreilles c'est comme le cul, ça se lave.
-Ecoutes moi bien pétasse ! Tu cherches la merde depuis que t'es arrivée et en plus maintenant tu m'as enlevé Anthony ! Je vais te faire la peau !
-Pétasse ? Moi ? Demandai-je en la regardant de haut. C'est toi qui vas m'écouter la poupée gonflable refaite de partout, je ne cherche pas la merde c'est ta bande de cons et toi qui la cherche. Si Anthony est venu vers moi c'est parce qu'il trouve que vous êtes qu'une bande de connards sans cervelle qui ne savent rien faire. Tu m'appelles encore une fois pétasse ou si tu m'insultes je te fais bouffer le sol c'est clair ?
-Mais tu commences à m'énerver toi ! Genre tu vas me frapper, toi.
-Tu veux que j'essaie peut être ?
-Je suis sure que tu ne le feras pas ! C'est plutôt moi qui vais te faire ta fête ! Faut que tu paies pour m'avoir enlevé Anthony !
-Parce que tu l'aimes ? Non mais franchement regardes toi ! Personnes ne veut d'une fille refaite de partout qui ressemble à rien et en plus qui n'a pas de cervelle ! Tu crois que tu vas réussir à me frapper ? Le temps que tu te décides je t'aurai déjà mise au sol.
-Ah oui ?
-Bon, tu me laisses pas le choix, die-je en remontant mes manches.
-Tu fais quoi là ? Demande-t-elle en paniquant.
-Tu vas voir, dis-je en souriant. Détends toi ça va aller, tu vas rien sentir.
Je lui mets une bonne claque et elle tombe par terre, c'est presque décevant mais en même temps elle m'a pas laissé le choix. Je commence à partir quand elle m'attrape les cheveux et me les tires. Je me retourne et lui met un coup de poing dans le nez que le sang coule à flots en plus elle pleure et au passage elle tombe par terre, encore.
-Ne recommence jamais à me faire un truc dans le dos sinon t'es morte. C'est clair ?
Elle me lance un regard noir et me fait un doigt d'honneur. Je lui prends son doigt et commence à le tordre.
-J'ai pas entendu, dis-je.
-Je vais te le faire payer sale connasse !
-J'ai toujours pas entendu. C'est qui qui est par terre alors ? Demandai-je en lui tordant encore un peu plus le doigt. N'empêche ça te donnes un super style le sang sur ton maquillage, dis-je ironique.
-Ferme ta gueule et lâche là ! Dis Maxime.
-Tu veux toi aussi finir par terre et aller encore une fois à l'hôpital ? Dis-je en me rapprochant de lui
Il me fait non de la tête avec un regard terrifié. En même temps il y a de quoi, tellement je l'ai frappé à la tête il a eu des points de sutures sur le crane et en plus de ça je lui ai fais plusieurs fractures notamment au bras. Après tout il l'avait bien mérité. A ce moment là Lucie et Mélissa se ramènent.
-Tu l'as frappé ? me demande Lucie.
-Non je crois qu'elle s'est fait ça toute seule pauvre cruche. Franchement ça ne m'étonnerai pas venant d'elle, vous savez en se maquillant elle peu se péter le nez, dis-je en haussant les épaules. Comme quoi le maquillage c'est dangereux en fait.
-Tu vas le payer ça ! Me menace Mélissa.
-Tiens qu'est ce que c'est qui vole dans le ciel ? Demandai-je en lui lançant une barre de chocolat au loin comme à un chien.
Elle court après la barre de chocolat. Je rigole à en pleurer, a vrai dire elle court exactement comme un chien après une balle qu'on lui a lancé : on ne peut que rigoler. Je vois derrière moi une ombre qui veut me frapper à la tête, surement Lucas vu que Justine est toujours par terre avec Lucie qui s'occupe d'elle et que Mélissa mange sa barre de chocolat
-A ta place je m'abstiendrai, dis-je sans me retourner.
-Et pourquoi ? Demande Lucas.
-Parce que tu sais de quoi je suis capable et que tu connais le résultat.
-Tu te crois vraiment supérieure toi ! Descends de ton pied d'éstal un peu !
-Non tu vois je suis juste réaliste, je sais que tu es faible et que t'as pas de couilles pour me frapper.
-Ah ouais ?
-Oui je suis sure de moi.
-Vraiment ?
-Oui. Vas-y essaye de me frapper, dis-je en souriant.
Il ferme le poing et me fixe droit dans les yeux mais il ne fait toujours rien.
-Tu vois je sais que tu ne feras rien, t'as vraiment pas de couilles, faudrait peut être que t'ailles t'en chercher une paire quelque part parce que là ...
-Tu parles souvent du physique des autres mais toi tu t'es regardée au moins ? Regardes-toi dans une glace et demande toi ce que ta mère penses toi. C'est à se demander comment elle fait pour te supporter et te laisser sortir habillée comme ça !
-Ne parles pas de ma mère ! Hurlai-je de colère.
-J'ai touché une corde sensible je crois, dit-il en souriant. Alors comment elle fait ta maman pour te supporter ?
Je ne peux pas le laisser me parler sur ce ton je lui donne un coup de coude sur la tempe et il tombe raide par terre sonné. Lucie se lève et me donne une gifle sur la joue mais elle n'a pas le temps de poursuivre ses mouvements car je pars en courant.
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Renaissance
Ficção AdolescenteGaëlle, 17 ans est nouvelle dans un lycée. Suite à la mort de sa mère, elle s'installe chez son père, contre son gré, qui habite de l'autre coté du pays, là où elle a passé son enfance où se trouvent tant de souvenirs qu'elle essaye d'oublier. ...