Renaissance

Chapitre 60

Avec Alyson on se retrouve sur un banc à discuter de ma soirée et en suite je lui demande comment s'est passé la sienne.

-Tu me racontes TOUT dans les moindres détails hein, dis-je toute contente.

-Bon d'accord, dit-elle en souriant. Alors il vient chez moi, en costume bien classe en plus chemise blanche, pantalon noir surement de smoking, et le tout accompagné d'une cravate noire et d'une veste noire, et m'emmène vers un restaurant.

-Oh il a pas fait les choses à moitiés le petite Aurélien, dites donc, dis-je en souriant.

-Attends, c'est pas fini, dit-elle toute contente. On commence à manger et tout et au moment du dessert le serveur apporte un immense bouquet de roses blanches au lieu de mon dessert.

-C'est choupinou, dis-je.

-Après avoir récupéré le bouquet, j'étais à deux doigts de pleurer en plus il rapproche sa chaise de la mienne et me sort un petit paquet. Dedans il y avait ça, dit-elle en me montrant son poignet.

Je regarde attentivement le bracelet et je remarque qu'il s'agit d'argent, du vrai. En clair ça a du couter une fortune à Aurélien ce petit bijou. Le bracelet en soit est simple mais magnifique, un bracelet fin avec deux cœurs au dessus.

-Il y est allé à fond, dites donc.

-Oui. En plus en m'offrant ça il m'a fait une magnifique déclaration, c'était trop mignon.

-Tu es sure qu'on parle du même Aurélien ? Demandai-je.

-Oui pourquoi ?

-Parce que ça ne lui ressemble de sortir le grand jeu comme ça.

-Je sais, il me l'a dis justement dans sa déclaration en disant que c'était pour la bonne cause.

-Qu'est ce qu'il à dit d'autre ?

-Qu'il m'aimait plus que tout au monde, que si la fin du monde approchait il voudrait passer les derniers instants de sa vie avec moi, qu'il veut qu'on finisse notre vie ensemble et qu'on est des enfants ensemble.

-Oh c'est trop mignon.

-Je sais, dit-elle en souriant. C'était vraiment magnifique, dit-elle le regard rêveur et en soufflant. Je crois que je m'en rappellerai toute ma vie.

-Je veux bien te croire, dis-je en souriant aussi.

-Tu sais, je crois qu'il est enfin en train de se décoincer.

-C'est vrai ? C'est une bonne nouvelle, comme ça j'aurai plus besoin d'intervenir pour que je lui dise quoi faire ou quoi dire.

-C'est vrai que ça a du être chiant au bout d'un moment.

-Un petit peu mais c'était marrant parce que je lui foutais les chocottes.

-Sadique va.

-C'était le seul moyen pour que ça avance entre vous en même temps.

-Alors dans ce cas là, je te pardonne.

-Encore heureux, dis-je ne plaisantant.

La sonnerie retentie et on va chercher nos chéris.

-Alors ce cours ? Demandai-je aux garçons.

-A chier, disent-ils en même temps. Merdique à chier.

-Avouer que c'est parce qu'on était pas là, dis-je.

-Pas faux, me dis Anthony en m'embrassant. C'était trop long de devoir attendre la fin du cours pour pouvoir te retrouver, dit-il en souriant et je l'embrasse en souriant moi aussi.

-Je confirme, c'était hyper méga trop trop trop long d'attendre la sonnerie, dit Aurélien en embrassant Alyson.

-T'es trop mignon, dit-elle. Je vois que tu as retenu qu'il faut toujours mettre un superlatif, dit-elle en plaisantant.

-J'ai es marre d'être séparé de toi pendant les cours et tout... J'aimerai qu'on soit tout le temps ensemble, dit-il.

-Moi aussi mais on peut rien y faire. Il faut qu'on tienne le reste de l'année et après c'est la fac, on verra comment on s'organise.

-Et si on prenait un appartement tout les deux pour l'année prochaine ?

-Hein...Euh..., dit-elle perdue.

-Quoi ?

-Tu trouves pas que c'est un peu tôt ? Je veux dire ça fait seulement trois mois qu'on est ensemble et tu penses déjà à ce qu'on s'installe ensemble l'année prochaine.

-Et alors ? Tu ne veux pas ?

-J'adorerai mais peut être pas pour l'année prochaine. Ca risque de faire un peu tôt. Enfin si tu veux on peut en reparler à la fin de l'année.

-Comme tu veux.

Alyson me lance un regard et je capte de suite sa détresse. D'un coup Aurélien devient hyper sur de lui et ça fait presque peur, même moi ça me fait peur pour elle. Je sais pas du tout comment ça va se passer par la suite.