histoire de colo

Chapitre 32

Il ne reste plus qu'une semaine avant la fin des vacances. Je devrais être heureuse mais non. C'est la première que je ne veux pas que les vacances se terminent. A la fin de la colo, je ne verrais plus Ethan. Ca me fait de la peine. La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées. Je décroche.

-Salut papa.

-Salut ma p'tite fleur. Comment tu vas ?

-Super et toi ?

-Bien. J'ai parler avec Louise et

-Louise ?, l'interrompis-je.

-Ma femme.

-Oh, d'accord. Et de quoi avez-vous parlé ?

-Du fait que tu pourrais venir habiter chez nous si tu en as envie.

-Vivre avec vous ?, répétais-je interloquée.

-Oui. Tu m'as dit que ta mère n'avait pas changé. Je me suis dit que tu préférerais peut-être vivre avec nous.

-Ta famille est d'accord ?

-J'ai expliqué la situation à ma femme et elle regrette vraiment ce qu'elle t'a dit au téléphone maintenant qu'elle est courant. Et puis si ta mère n'a vraiment pas changé, elle ne doit pas souvent être à la maison, j'me trompe ?

-C'est vrai.

-Tu ne serais pas obligée de changer de lycée, alors j'aimerais vraiment que tu y réfléchisses. Je lève la tête quand j'entend quelqu'un s'approcher. Ethan vient s'assoir à côté de moi.

-Je vais y réfléchir.

-Bien. Et le problème avec ton ami, c'est réglé ?

-Oui.

-Et qu'a t-il décidé ?

-De rester mon ami.

-Tans mieux. Bon, il faut que j'aille travailler. Tu me dis quand tu auras réfléchit.

-Oui.

-Bisous ma p'tite fleur. Je t'aime.

-Je t'aime aussi. Bisous, dis-je avant de raccrocher. Je me tourne vers Ethan qui me fixe.

-Vous parliez de moi ?

-Pourquoi penses-tu cela ?

-Parce que je suis ton seul ami, suppose-t-il. Alors ?

-Oui, d'accord, on parlait de toi.

-Et je peux savoir pourquoi ?

-C'est lui qui m'a dit que je devais te parler. Il voulait savoir si je l'avais fait et si le problème était réglé.

-Je devrais peut-être le remercier.

-Le remercier pour ?

-Bah, c'est grâce à lui qu'on est toujours amis.

-C'est vrai. Il m'a demandé si je voulais vivre avec lui, annonçais-je après  instant de silence.

-Et ?

-Je sais pas. Je suis pas sûre que sa femme et ses enfants m'acceptent.

-Mais ils sont tous d'accord pour que tu ailles vivre avec eux, non ?