Agnès; [bts]

{Chapitre 4}

/Quelques jours plus tard/

Je décidai finalement de me lever. En effet, j'avais tenté de dormir pendant plus de 6 heures déjà, et c'est bien assez pour m'énerver.

Il était cinq heures du matin, et la seule chose que j'avais envie de faire étais de me poser sur les toilettes.

Après avoir fait toutes ces petites choses pas très jolies à raconter, je parti sur mon balcon, accompagnée de mon plateau petit déjeuner. Je dégusta alors mon pain au chocolat en regardant le soleil se lever.

C'était super joli, de mon balcon en haut de l'immeuble, au sixième étage car j'avais vue sur toute la ville, le trafic et toutes les jolies choses que Séoul m'offrait tous les matins. Je croqua alors un bout dans mon pain au chocolat et senti mon portable vibrer dans ma poche arrière.

Je regarda alors la notification, qui s'avérait être un message de Jimin.

"De : Jimin
Je passe te prendre ce soir devant chez toi, Michel t'attendra plus loin ahah et fais toi belle aussi parce que ça va pas du tout"

Je soupira.

"Non mais c'est quoi ça encore."

Je n'avais aucune envie d'aller à son stupide rendez-vous, mais malheureusement, j'avais promis que je lui ferai cette faveur alors je n'avais pas le droit de refuser.

"C'est pas possible, je ralais, dès le matin il me fait chier."

Je laissa donc mon plateau dans l'évier et parti me doucher. J'enfile rapidement un sweat long au-dessus de mes habits pour contrer un minimum le froid, puis je sorti de chez moi.

Arrivée devant l'ascenseur, je remarqua le panneau "HORS SERVICE".

"Génial."

Pendant que je décendais les escaliers, la seule chose qui me venait à l'esprit était le message de Jimin. Quand je me rendis compte qu'il avait "délicatement suggéré" que mon look n'allait pas du tout, je m'arrêta au milieu des escaliers, sorti mon téléphone et lui répondit.

"Nique ta vie.

Envoyé."

Cette journée allait définitivement nulle.

Arrivée en bas, je rabatis ma capuche sur mon crane et baissa ma casquette.
Le ciel était clair et sans nuages, rempli de couleurs plus élégantes les unes que les autres.

Je stoppa ma cadence de marche très rapide et fixa le ciel, presque émue.

Soudainement, je tomba tête contre le sol, sur mon côté droit, et lâcha un cri.

"ODIDKCHHHHHHAAAAAA"

Je me releva, et jeta un coup d'oeil à la personne que je détestais le plus dans le monde à ce moment.

"Désolé"

Ce fut la seule chose qui sorti de ses lèvres tandis que je le dévisagais. Lui évitait mon regard, honteux. Il se releva, enleva les poussières de son flan d'un geste de la main et attendit là, au beau milieu de la rue, devant moi, toujours évitant mon regard. Pendant que je le détaillait, il sentait mon regard et rougit.

"Connard."

Je me retournait et partait dans l'autre direction. Sans un regard derrière, que voulez-vous j'ai un ami qui me tape sur les nerfs, se défouler sur le premier venu est la bienvenue.