Larmes

7 1 2
                                    

PDV : Quand Rosemonde est entré dans ma chambre sans frapper, comme au bon vieux temps, je compris que la situation était grave.
"- C'est la merde, A. Si je te dis fantôme et tarée, tu me réponds quoi ?"
Je pâlis brusquement et me leva.
"- Où est-elle ?"
J'avais compris.
- Dans ma chambre.
- T'es partie alors qu'elle était là ?
- Je ne sais pas comment j'ai fait, il a suffit que je lui touche cou pour qu'elle s'évanouisse.
- Tu m'explique comment ta main est arrivée sur son cou ?
- Il se pourrai qu'on se soit battues."
Je soupira. Ma douce Rose, si calme et rarement hors de ses gongs.

             __________________

Dans la chambre.
Les deux gens entrèrent rapidement. Alexander ferma la porte et Rose lui montra la jeune fille allongée sur le canapé. Son lit était renversé et ses veines palpitaient.
"- Elle a changé.
- Nan tu crois ?"
A s'approcha et posa une main tremblante sur ses joues.
"- Arma... ? Sa voix était hésitante. Ses mains si transparentes, si blanches, contrastaient sur la joue bronzée.
Celle-ci n'ouvrit même pas un œil.
"- Vire ta main, Alexander."
Il recula comme s'i s'était brûlé. Tenant sa main contre son cœur.
"- Si je te savais pas gay, j'aurai pensé que tu me kiffes. Après ces 6 mois loin de tous, ça m'étonne.
"- Rêve pas Arma!
Elle avait dépassé les bornes. D'où elle se permettait de lui parler comme ça ?
- Tu reviens après 6mois d'absence, tu reprends la confiance, comme ça, tranquille. J'ai qu'un truc à te dire, Arma. Dégage. T'es pas la bienvenue ici. Casse toi en fait.
Celle que je venais de casser au calme me sourit. Ce sourire sardonique genre " tu sais même pas ce qui t'attend".
- Tu connais pas la bonne nouvelle, ma Rose. On m'a retiré du centre de désintox. Je suis clean. Le médecin a accepté de me remettre en soins.
Alexander et moi blêmissons.
La lumière de ma vie, mon étoile, avait disparu. Elle avait muté en une sorte de monstre souriant avec les souvenirs de ma chère regrettée presque sœur.
En tournant sur elle-même, tou jours avec son sourire, elle s'arrêta finalement devant mon bouquet.
Son sourire fana et elle posa un doigt délicat sur un pétale.
Immédiatement, celui-ci tomba en poussière sur le sol
- Non ! Je me précipita et tomba à genoux devant mon bouquet qui tombait lentement en poussière.
J'étouffa un sanglot mais mes larmes coulèrent. Mon coeur saigna. Il ne serai pas toujours là finalement.

Le silence dans mon coeur [En Cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant