Chapitre XXIII : Petite fête dans la salle commune

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Dès mon départ de l'infirmerie, je me rendais dans la salle commune des Gryffondors dans laquelle peu d'élève se trouvaient. Malgré l'approche de l'hiver, il faisait un temps radieux dehors. Quand j'entrai dans la pièce, cinq visages se tournèrent vers moi. Ceux d'Harry, Ron, Hermione, Fred et George. Ils étaient tous les quatre assis sur les fauteuils disposés en face de la grande cheminée. Je leur fis un petit sourire gêné, car je ne comprenais pas la cause de leurs regards insistants. Je m'assied enfin sur l'un des confortables fauteuils en cuir en leur lançant cette fois un regard interrogateur.

- Alors Penny comment va notre gardien ? Demanda Harry.

- Euh plutôt ... bien, répondais-je lentement.

- Tu m'étonnes, s'exclama Fred.

- Mais qu'est-ce qui vous arrive ? Demandais-je un poil agacée.

- On est au courant, chantonna Harry.

Je commençais à voir où ils voulaient en venir, et ce qui les avaient tant fait sourire, mais je feignis de ne pas avoir compris.

- Au courant de quoi ? Demandais-je en prenant un air faussement surpris.

- Oh Penn, ne fait pas l'innocente, tu sais très bien de quoi on parle, ajouta Fred.

- Le bisou, s'exclama George en faisant semblant d'embrasser quelqu'un.

Je me sentis rougir instantanément. J'étais très gênée, même si en soi, la situation n'avait rien de dramatique, étant donné qu'Harry, Ron, Hermione Fred et George l'auraient appris tôt ou tard, et que les jumeaux étaient au courant des relations ambigües que j'entretenais avec Olivier.

- Comment tu l'as su ? Je viens de revenir, et Olivier est encore à l'infirmerie. Demandais-je réellement intriguée.

- Disons, que je suis passé devant l'infirmerie au bon moment ... Dit George avec un sourire malicieux.

- Et puis on se doutait bien que ça finirait par arriver.

- Oui, ce n'est pas comme si Olivier nous parlait de toi tout le temps, dit sarcastiquement George.

- C'est vrai ? Dis-je bêtement sans réfléchir.

- Oh que oui, soupira Fred.

- Même moi je le savais ! S'exclama Harry.

- Moi aussi je m'en doutais, mais pas grâce à la même source, intervint Hermione en me faisant un clin d'œil.

Nous passâmes toute l'après-midi à discuter. Après le diner, les gryffondors avaient organisé une fête pour célébrer leur victoire de ce matin. Malgré le repas copieux que nous avions mangé avant la fête, la salle commune était pleine de victuailles. Ce soir-là, tous les gryffondors étaient rassemblés. Même Hermione, qui avait pour habitude de lire durant les soirées, avait abandonné ses bouquins pour se joindre à la fête. Je ne pus m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur en pensant à Olivier, qui était seul à l'infirmerie. Je n'avais pas vraiment l'habitude des fêtes, il faut dire qu'à l'orphelinat je n'avais pas vraiment l'occasion d'en faire. Harry, qui avait certainement remarqué mon non-amusement, me tendit une bouteille de bière au beurre.

- Vas-y goûte Penny, tu vas voir c'est délicieux !

À vrai dire, je me demandais sincèrement comment de la bière mélangée à du beurre pouvait avoir quoi que ce soit de délicieux. Mais comme Harry et Ginny me regardaient intensément pour voir ma réaction, alors je pris une gorgée du breuvage brunâtre avec une pointe d'appréhension. À ma grande surprise, la boisson était effectivement un délice. La bière au beurre avait un bon goût de caramel, et je ne mis pas longtemps à terminer ma bouteille. Vers 23 heure, alors que la fête avait atteint son paroxysme, Olivier fit irruption dans la pièce. Je ne pus m'empêcher de sourire largement. Malgré la fatigue qui se lisait sur son visage, il souriait sincèrement aux autres élèves qui l'accueillirent bruyamment.

L'histoire magique de Penny LupinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant