Chapitre 7

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« Salut, Jishwa ! Alors, ça va ?  Nous étions lundi, le lycée avait repris.

-Tyler, tu connais déjà la réponse ! Dis-moi, ce soir on se voit à la cabane ?

-Oui ça marche. »

Josh était encore secoué par la journée d'hier. Il avait appris dans la même journée que j'avais construit -il y a longtemps- une cabane dans un arbre qui nous servait à présent de repère, et qu'on avait désormais un groupe, nous deux, Twenty One Pilots. J'avais trouvé ce nom dans notre pièce de théâtre préférée, All my sons, on aimait ce dilemme moral que proposait ce livre. Nous voulions trouver un logo, c'est sûrement pour ça qu'il voulait qu'on se voit le soir même. La sonnerie retentit et on entra en classe. On avait cours avec notre professeur principal qui nous annonça quelques nouvelles.

« -Bonjour à tous, alors à partir de demain nous aurons deux nouvelles élèves, elles sont françaises et resteront deux semaines car elles font un échange avec notre lycée, je vous demanderai donc d'être accueillants avec elles et d'être indulgents car elles ne parlent pas excellemment anglais, tout comme vous, vous ne parlez pas français couramment.

-T'as entendu ça, mec ?  Un garçon devant moi, Paul avait demandé ça à son voisin.

-Ouais, des françaises... il paraît qu'elles embrassent hyper bien... » Ce genre de réflexion m'insupportait. Ils ne les connaissaient même pas et ils disaient des choses pareilles. Josh me regardait, en souriant. Je savais ce qu'il pensait, j'adore la langue française, et le pays entier. Je me mis à rire en silence et lui ne pu s'empêcher de faire pareil. Mes pensées furent prisent toute la journée par ces deux françaises qui allaient arriver dès demain. J'étais impatient de les voir et peut-être faire leur connaissance. Non. Ça n'arrivera jamais. Qui voudrait être ami avec moi ? Personne à part Josh. Mais lui c'était différent, il me comprenait. Tant pis, je ratais une occasion de rencontrer des françaises.

La fin de journée était arrivée et Josh et moi avions presque courut pour aller le plus vite possible à la cabane. Nous étions arrivés, on se dépêcha de monter les marches. Enfin arrivés on repris notre souffle, haletants. Enfin près, on se mit à chercher un logo qui nous représenterait parfaitement. On ne s'imaginait pas que c'était aussi dur. On ne savait pas dessiner tous les deux, donc se serait un logo assez simple à faire. Soudain une idée me vint.

« -Regarde, Josh on pourrait un trait pour le piano (-) et un autre pour le ukulélé (/)...

-Et le dernier pour les baguettes de ma batterie ! (|) et du coup on entoure le tout d'un cercle pour représenter la caisse de ma batterie !

-Josh Dun, je suis enchanté de travailler avec vous ! »

Notre logo était génial, vraiment, il nous correspondait totalement. En fait, on voyait dans notre logo ce que nous voulions. Chacun avait sa propre interprétation, et c'était ça le plus beau.


|-/


Nous étions heureux de notre groupe. On a travailler tout l'après-midi sur des chansons, des musiques et des paroles. Parfois on n'était pas d'accord sur quelques choses mais ce n'était pas grave, le principal c'est que  soit parfait et surtout à notre goût. Notre musique était notre identité et c'est ça qui comptait. On voulait vraiment mettre notre cœur dans ce qu'on faisait, dire des paroles qui nous touchaient, qu'on comprenait et surtout des paroles avec un vrai sens, un vrai message. Pas des paroles écrites comme ça, comme certains groupe de musique. La nuit tombait vite à cette époque de l'année donc on devait rentrer plus tôt sinon nos parents s'inquiétaient de savoir qu'on était seuls dans la nuit et en pleine forêt, ce qui était compréhensible. J'avais une idée de chanson mais j'ai décidé de la dire plus tard à Josh, je voulais avoir l'intégralité des paroles avant, ce qui n'allait pas tarder. Mais il était l'heure de partir donc je n'avais plus le temps d'y réfléchir, en rentrant il fallait que je fasse la tonne de devoirs qui m'attendait. Josh et moi on faisait la route ensemble jusqu'à la limite de la forêt, moi j'habitais juste en face alors que lui avait encore un peu de route à faire.

Migraine in my headOù les histoires vivent. Découvrez maintenant