Chapitre IX

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Chapitre IX

Il c'est passé un truc trop bizarre, vraiment actuellement je suis angoissée. Deux jours après le départ de sa mère, Qabir est rentré bourré, je me suis caché de peur qu'il ne défoule sa rage sur moi, et je l'entendais crier

- la femme n'aime pas son mari, son mari veut oublier sa femme morte mais il peut pas et Atika ne veut pas l'aimer !!!!

Il disait cela en titubant, j'ai eu de la peine, peut-être je ne devrais avec tout ce qu'il me fait vivre au quotidien mais par nature d'être humaine, un terme inconnu pour lui.
Je suis allée le mettre dans notre lit et moi j'ai dormis sur le matelas pour plus de sureté. Et je pensais, < il est drôle il veut que je l'aime alors qu'il me bat, et me viole sans cesse> mais la vérité je la connais au fond de moi c'est que je ne fais pas d'effort sentimentalement parlant envers lui parce que j'espère toujours une arrivée chevaleresque de Rajan. Et cette espoir c'est encore plus amplifiée lors de l'appel téléphonique à la radio, car même si ma raison me dit d'arrêter de penser à lui et que ce n'étais pas de moi que l'on parlait, mon coeur me dit tout le contraire, c'est comme si je le sentais proche. Mais tout en restant réaliste, imaginons qu'il soit ici dans cette grande ville de 19 millions d'habitant comment pourrait-il me trouver ni me croiser par totale hasard.

En ce moment je prie plus que d'habitude j'implore vraiment l'aide de dieu et son pardon si l'amour que j'éprouve envers Rajan est illicite, je lui demande si ce n'est pas le cas de nous réunir et que secrètement nous nous marions pour rendre cette union pure.

Car en réalité ma relation avec Qabir est illicite car nous sommes mariés sur les papiers mais non devant dieu car cet homme n'est même pas musulman mais hindouiste, encore une fois même cette excuse ne marchait pas auprès de mes parents qui n'ont vue que l'argent de la dot plutôt que leur fille.

En me rendant compte de cela je vois que mes parents ne m'ont jamais aimé, c'est vrai qu'ici, dans certaines région de l'Inde et encore dans certaines famille car heureusement il y a des gens qui savent que la femme n'est pas une malédiction mais un bien-fait, les femmes sont considérés comme un malheur.

Et bah bingo mes parents ont eu deux malheurs, moi et ma soeur mais ma soeur n'a jamais été comme moi à leur yeux. Ma soeur ça toujours été la fille mignonne à qui l'on pardonne tout, la fille qui ne fait jamais exprès de faire des bêtises, mais moi c'était limite si j'étais un danger pour la société quand j'ai fait des études supérieurs, oui car au lieu de chercher un mari j'essayer d'être indépendante. D'ailleurs je pense que c'est ce qui au fond les ont poussé à me marier il avait peur, peur de quoi vous allez me dire, et bah je pense qu'il aurait eu peur de ma réussite.

C'est pour cela qui m'ont marié avec un être ignoble et même quand je demandais après le mariage à dormir chez eux un soir parce qu'il me battait, et bien il refusait. Je pense qu'il voulait se débarrasser de moi, pourtant j'ai toujours travaillé pour aider ma mère et mon père, je travaillais à l'école et lorsque je rentrais j'allais directement travailler pour ramener de l'argent, et quand j'avais fini, je rentrais travailler sur mes exercices car je ne suis pas de ses gens qui ont une intelligence inné moi ça a été du travail !Pour qu'au finale je me retrouve à faire la bonne dans une maison! Franchement ça m'énerve je pourrai travailler, prendre l'air mais je suis bloqué dans cette maison sous la pression de mon mari, je suis devenue tout ce que je ne voulais pas être finalement à cause de mes parents.

°

Les jours passent et je m'ennuis terriblement je subis l'enfermement, il faut que je sorte cette fois je ne préviendrai pas Qabir parce qu'il chronomètre mon temps, et je n'ai pas envie de me sentir en mission impossible pour respirer de l'air frais.

Je mets un pantalon et une tunique avec un châle que je mets sur mes cheveux et que j'enroule autour de mon cou, je prends de l'argent et je sors.

°

Je me balade dans un parc assez tranquille, les plantes m'apaise la nature a cette tranquillité que l'homme en général n'a pas, je regarde les gens autour de moi et je leur attribue une vie et une personnalité.

L'homme avec du bide et une moustache son téléphone dans les mains veut tout faire pour plaire à sa femme qui est exigeante, il travaille dur et il est considéré comme un boulé mais il est juste trop gentil. L'homme au téléphone l'air contrarié et avec un sourire comme dans les pub de dentifrice et un mac, il tient son réseau et il vit au chaud dans une belle villa. Une femme plus loin cheveux à l'air les yeux fermés pour prendre le soleil avec son léger sourire et une jeune femme en pleine étude elle a son petit copain et la vie lui souris.

Je m'amuse à ce jeux un petit moment et à mon tour j'essaie de prendre le soleil, mais pour éviter de rentrer trop tard je commence à prendre la route en rallongeant mon chemin, je passe devant des boutiques je m'achète de la crème contre mes bleues, et de quoi me nourrir car pour une fois depuis un moment mon ventre demande à manger, je pense que je suis arrivée à état tellement critique que même mon estomac ne peut plus faire le têtue.

Mon sandwich à la main je continue ma marche et je découvre cette ville que j'habite depuis un an et demi maintenant, un an et demi quand même c'est passé vite, je ressens toujours la même douleur dans mon coeur depuis ce fameux soir. À ce moment là, je demande à dieux de remettre Rajan sur ma route. Je pense que le fait de ne pas le voir me fait encore plus de mal que le fait de ne pas être avec lui...

°

Qabir est rentré plus tôt que d'habitude, quand je suis rentrée j'ai perdu toute joie que pouvais avoir il commençait à me frapper alors j'ai criée

- J'en ai marre ! J'étouffe dans cette maison je ne sais pas faire que le ménage je veux respirer toi tu me trompes je te dis rien, tu sais très bien que notre mariage n'est pas fait d'amour! Je te demande pas la lune mais juste d'arrêter de me torturer !

Et ma soirée c'est fini comme pas mal d'autre, j'en ai marre j'essaie tout; la manière douce, je fais l'obéissante, la désintéressée, la malpolie mais rien n'y fait impossible de lui faire entendre raison.

- Qabir tu veux quoi de moi ? Je te fais à mangé, je lave tes affaires, je fais le ménage, et toi tu me frappes, violes, et insultes sans cesse

- Que tu arrêtes de l'aimer !

- Qui ?

- Ton con !

- Mais tu m'aimes pas alors qu'est ce que cela peut te faire ?!

- Par principe ! C'est moi j'ai payé c'est moi qui doit avoir l'exclusivité !


Non mais seigneur dieu, le tout puissant, je demande avec tout mon coeur ton pardon si j'ai fais quelques chose de mal, je sais que Qabir est mon épreuve, je sais que tu n'impose aucune charge au dessus de la capacité de l'éprouvé mais je sens que je à bout. Je supporterai si tel est ton choix mais je t'implore de m'aider, de m'éloigner de lui.

Je m'endors sur cette prière dans notre lit, Qabir prenant toute la place et moi au bort du lit, j'ai bien évidemment fini par tomber et dormir par terre comme d'habitude parce que mr ne veut pas que je dorme autre part que dans notre chambre, cette même chambre où des filles de bordel ont couché, sinon je serai battu.

À suivre...

©Al_Qalam

Amour à mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant