Chapitre 14 : Azkaban

1.5K 91 7
                                    

Prison d'Azkaban - 22h00

- Réfléchis bien à ma proposition...
La mystérieuse silhouette qui se tenait devant Ron disparue aussitôt lorsqu'elle entendit des pas se diriger dans sa direction. C'était Mme Mac Gonagall.
- Bonsoir Ronald.
Il ne répondit pas.
- Je sais que tu nous en veux de t'avoir fait interner ici mais c'est pour ton bien, continua-t-elle. Tu très bien pourquoi tu es ici.
Elle n'eût aucune réponse.
- Ronald, s'il te plaît, j'essaye juste de comprendre ce qui t'a poussé agir ainsi. Tu peux tout me dire tu sais.
Pour seule réponse, elle eût droit à un regard noir.
- Très bien, reprit-elle. Alors puisque tu ne veux pas me parler peut-être qu'à eux tu voudras bien leur dire quelque chose.
Elle se retourna. Derrière elle, se tenaient Harry et Hermione, silencieux et immobiles. Ils n'avaient pas informé Ginny de leur petite visite à Azkaban. Elle était encore trop fragile et pertubée par les évènements récents.
- Salut, se décida finalement à murmurer Harry. Tu vas mieux ?
Ron bouillonait à l'intérieur. Il se leva et s'adressa furieusement à Harry :
- Je suis interné dans la prison pour les criminels les plus dangereux du monde magique et tu oses me demander si je vais bien ?! Tout ça à cause de vous en plus ! Ma vie serait tellement plus facile si je ne t'avais pas rencontré Harry Potter ! Peut-être que je suis mieux ici sans vous finalement !
Hermione s'interposa entre les 2 garçons :
- À cause de nous ?! Tu as tué Drago Malefoy je te rappelle ! Voilà pourquoi tu es ici ! Décidément je ne te comprends plus Ron Weasley...
Ron se mit soudainement à hurler.
- Sortez d'ici !
L'un des gardiens fit évacuer la directrice de Poudlard et les deux Gryffondor car Ron devenait dangereux et n'arrivait plus à se contrôler.
Quand tout le monde fut parti, le jeune homme se prit la tête entre les mains et se mit à réfléchir longuement. L'espace d'une seconde, il se mit à pleurer. Il essuya aussitôt cette larme qu'il qualifiait de "faible" sur sa joue et quand la silhouette inconnue revint le lendemain soir, il lui dit la chose suivante :
- C'est d'accord. Je suis avec vous.
- O.K. La première étape commencera bientôt. Tiens toi près et ne rate pas le signal.
Et sur ces paroles, elle s'en alla.
Ron attendit des mois et des mois mais ne se passa, rien ne changea. Rien jusqu'à ce jour où il reçut le signal tant attendu alors qu'il allait s'endormir. Il se leva aussitôt de son lit, à l'affût de tout. En effet, la première étape était son évasion de la prison. Et pour cela, son nouvel allié mystère avait mis au point un plan bien précis qu'il fallait suivre à la lettre pour ne pas faire échouer la mission. Pourquoi ne pas avoir tout simplement utilisé un sort ? Parce que  la prison était enchantée et que leur baguette leur avaient été enlevé. L'individu mystère devait donc se charger de faire évader Ron d'ici. Pour cela, il n'était venu tout seul. Ainsi, l'un de ses complices s'introduisit dans la prison en pleine nuit et fit sonner l'alarme intrusion, ce qui attira l'attention des gardiens qui partirent tous à sa recherche. Tandis que l'alarme sonnait, le nouvel allié de Ron en profita pour entrer à son tour et récupérer les clefs des cellules, cachées sous le tapis en dessous du bureau. Il avait répéré cette cachette lors de ses nombreuses visites nocturnes comme celle-ci. Il ouvrit donc le tiroir du bureau pour récupérer la baguette de Ron avant d'aller libérér ce dernier et de s'enfuir par l'arrière de la prison. Pour ce qui était de son complice, il allait s'en sortir ; il s'en sortait toujours. Avant de s'en aller, Ron se retourna une dernière fois et soupira. "Impossible de reculer à présent" pensa-t-il.
Les choses sérieuses pouvaient enfin commencer.

Coeurs en pagailleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant