Pendant toute ma vie on m'a menti.
J'ai vécu toute mon enfance et la moitié de mon adolescence dans une vérité parallèle.
Je découvre le vrai monde à mes 19 ans.
Moi.
Amnesty Don Riageli. Princesse d'Italie.
Je suis loin de mon pays.
Avec des ge...
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Coureuse de rempart !
Vous ne pouvez guère faire attention à l'endroit où vous posez vos pieds Mademoiselle ?! Pensais-je intérieurement.
Interdite de prononcer ces paroles par peur qu'elle les entende.
J'ai une exaspération certaine envers ce genre de "puterelle" qui se permette de te marcher dessus. Dans le sens propre comme figuré.
Je suis présentement à l'aéroport avec mes deux bagages qui pèse chacune un poids considérable et commence légèrement à m'agacer, cela en devient insupportable.
Et en plus, il a fallu qu'une "gourgandine" ne sache point mettre un pied devant l'autre. Celle-ci n'était couverte que de mince tissus qui ne laissait aucune place à l'imagination.
Mais c'est que cette journée commence de manière agréable !
Ma bonne humeur est restée croupir en Italie visiblement. Depuis ce voyage de 13 heures, je remarque que le sarcasme est un très bon ami.
Je suis perdu entre l'idée de remonter dans le premier vol qui me permettrait de retourner chez moi, ou descendre toutes ces marches d'escalier automatique qu'on surnomme "Escalator" pour retrouver la personne qui est censée m'héberger.
Et bien que la proposition numéro un soit plus alléchante, je n'ai que l'obligation de prendre la deuxième. Car tel est le choix de mon paternel et ma maternelle.
J'essaye de me calmer, respirer calmement pour me détendre. Et être impeccable devant l'honorable individu, qui a eu la bonté de m'accueillir dans son logis.
Je descends un "Escalator" et je vois une foule de braves personnes brandissant des écriteaux sur lesquelles sont calligraphiés des noms et prénoms.
Je cherche du regard le mien, et je crois réussir à le voir sur un matériau appelé carton. Mon prénom a mal été orthographié, je m'approche du citoyen qui a écrit : "Amesty" au lieu de "Amnesty". Même si on prononce mon prénom plutôt de la première manière.
Et il se trouve que c'est une jeune demoiselle. Vêtu d'un pantalon bleu et troué qui reflète peut-être son statut économique et normalement ne convient qu'à un homme, puis d'un haut assez léger montrant la naissance de sa poitrine. Son physique qui est assez athlétique et donc fin m'étonne, et ce qui me surprend le plus est la couleur étrange de ses cheveux court, est-ce du pourpre ?! Et des nombreux clous sont enfoncer dans son oreille. Cela doit lui causer une grande douleur.
Peut-être que c'est une sorte torture moderne.
Ou une mode de ce pays dont je ne sais rien.
Je m'approche d'elle, avec une démarche qui se veut assurer et je me présente poliment en n'oubliant pas une révérence, tel que mère me l'a enseignée :
