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Je relève la tête du livre puis, d'un mouvement de main, je remet ma masse de cheveux noir en arrière et regarde autour de moi pour voir la provenance de cette voix qui me dit vaguement quelque chose.
C'est à ce moment précis, que je tombe dans les yeux verts parsemés de tâches brunes de Jonas.
Il est délicatement appuyé sur le billard à l'autre côté du salon. Et, ces prunelles me sondent d'une manière que je trouve un peu trop persistante.Je lui réponds enfin :
- Pardon ? Que dites-vous ?
Il ricane et s'approche pour me susurrer :
- Je disais être plus qu'étonné que vous ayez l'obligeance de lire un livre autre que de la grande littérature française.
Je ne sais pas si le fait qu'il vient d'employé un langage aussi soutenu, soit de la moquerie envers moi ou simplement une marque de respect.
Je m'oblige donc à lui faire un sourire crispé et retourne dans ma lecture.
Cependant, je pense que le fait d'avoir volontairement couper ce contact oculaire l'ai légèrement agacé puisqu'il a soupiré pour par la suite s'en allé de cette pièce en disant :- J'espère que tu vas crevé de faim. Parce que c'est ça la vie princesse, quand on ne sait pas se faire à manger.
Énervé par ses propos injuste et vulgaire je réplique :
- Détrompe toi, moi je sais faire à manger. Et oui, en plus je me cultive. C'est une chose qui ne te ferais pas de mal à toi non plus.
Suite à mes mots peut-être blessant, j'entends le bruit des pas de Jonas s'arrêter. Puis un raclement de gorge suivit du retour de ces mêmes bruits de pas qui se rapprochait de plus en plus de ma personne.
Il rapplique dans le salon, s'approche furieusement de moi, à tel point que son parfum musqué me chatouille les narines et me hurle littéralement dessus :- TU ME PARLES PAS COMME ÇA ! C'EST CLAIR ! ON S'CONNAIT PAS ! CHUI PAS TON POTE !
Mes yeux étaient fixés dans les siens et j'allais les baisser pour lui transmettre que j'ai compris mais, la voix d'une autre personne retentit dans l'espace autour de nous :
- Jonas. Tu te calmes immédiatement, et tu la laisses.
Cette voix au timbre plus qu'autoritaire a un effet instantané sur mon agresseur. Puisqu'il se retourne et dit calmement :
- Ne t'inquiète pas Devil, tu sais que je suis pas violent. Mais que je déteste quand on me manque de respect.
- Alors, tu m'expliques un peu pourquoi tu fais aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse ? Rétorque Devil.
Jonas s'avoue vaincu par les dernières paroles de son concurrent et pars illico presto.
Et moi, je reste dubitative par la tournure qu'a pris notre échange. Il est devenu si violent en si peu de temps. Qu'ai-je fais pour l'énerver à ce point ?
Suis-je devenue trop blessante, ou ai-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?
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Love Candid.
RomancePendant toute ma vie on m'a menti. J'ai vécu toute mon enfance et la moitié de mon adolescence dans une vérité parallèle. Je découvre le vrai monde à mes 19 ans. Moi. Amnesty Don Riageli. Princesse d'Italie. Je suis loin de mon pays. Avec des ge...