Pendant toute ma vie on m'a menti.
J'ai vécu toute mon enfance et la moitié de mon adolescence dans une vérité parallèle.
Je découvre le vrai monde à mes 19 ans.
Moi.
Amnesty Don Riageli. Princesse d'Italie.
Je suis loin de mon pays.
Avec des ge...
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🥀
Mon dernier mot à eu comme réaction de le faire sourire, Mais pas un beau sourire qui vous donne envie de lui rendre de manière gentil. Non un sourire de haine qui fait froid dans le dos.
Et cela m'énerve au plus haut point.
Cette personne ose entrée dans la maison de Ria, qui n'est pas présente. Et de faire comme-ci il était chez lui.
Il n'a décidément pas apprit les bonnes manières.
Celui-là ne m'a pas retournée la question que je lui est posée et je trouve que c'est exaspérant.
En plus il m'ignore complètement, comme-ci je n'avais aucune valeur ou importance à ses yeux. Et même si cela peut être vrai, il pourrait au moins faire semblant.
Je me suis donc diriger vers la bibliothèque du salon, histoire d'ouvrir un livre et m'aérer la tête. Seulement Jonas prend la même décision, sauf que lui n'ouvre pas un livre mais plutôt sa poche gauche pour en sortir un paquet rouge et blanc sur lequel est écrit en noir : Marlboro.
J'essaye de regarder discrètement au dessus de mon livre les geste qu'il fait pour tirer de ce paquet un fin tube blanc avec un bout orangée.
Il met ce tube à ses lèvres et range le paquet pour ensuite ressortir de la même poche un briquet.
Il va faire quoi avec un briquet ?
Il ouvre le briquet et actionne le mécanisme qui fait sortir une flamme, il approche celle-ci a l'extrémité de ce qu'il a sur le bout des lèvres et dès que ce tube c'est légèrement enflammé il range le tout et aspire un coup.
Il m'observe du coin de l'œil et en même tant une fumée grisâtre s'échappe de sa bouche.
Pourquoi donc ?! A-t-il la gorge en feu ?
Je me retiens de toutes questions et critiques envers cette homme qui risquerait de ne pas me répondre.
Et alors que je pensais que le silence allait nous ronger il prononce :
- T'en veux une ?
Je fronce indéniablement les sourcils ne comprenant pas sa demande. Et il me tend son tube blanchâtre enflammé, je met la main devant moi : signe de refus car l'odeur qui s'y échappe est exécrable et il comprend mon geste puisqu'il rapproche l'objet de sa bouche et recommence à tirer dessus.
Puis il dit comme pour se justifier :
- Tu me regardais tellement intensément qu'on dirait que tu voulais y goûter... mais vu que c'est pas ça peut-être que tu veux goûter autre chose...
