Ma tête dodelinait, je ne pourrais dire si c'est à cause de la fatigue ou de l'état de la route. Mais au vu de mon degré d'épuisement, mêlé à une douleur de plus en plus assourdissante... je pense que la route n'est pas responsable de tout ça.Devil conduit plus prudemment que je ne l'aurais imaginer. Et, je ne saurais dire si c'est à cause de ma santé qui donne l'impression que la moindre secousse pourrait me briser en deux, ou que il conduit lentement pour au contraire faire duré cette torture.
Dans tout les cas, je ne sais finalement même pas où il nous conduit...
Avec un peu de chance, il va se débarrasser de mon corps dans les bois, juste parce que il en a marre de mon comportement de plus en plus lassant, d'une fille qui ne sait rien et, qui n'apporte uniquement que des problèmes au sein de cette maison qui était jusque là dans un calme olympien.
Finalement, pour imaginer des scénarios comme cela, je pense que je suis tellement souffrante que je délire.
Mais, c'est finalement avec surprise que je reconnais seulement cinq minutes plus tard la façade de la grande maison en bois. Il veut donc me laisser mourir sur un des sofas de la pièce à vivre...
Il descend de la voiture, claque sa portière et fait le tour de l'automobile pour ouvrir la mienne. Il me dit calmement :
- Ne fais pas de geste brusque, je vais juste te porter jusqu'à la salle de bain du bas.
Je n'ai même pas eu le temps d'émettre un quelconque avis qu'il agit déjà.
Mon corps quitte ainsi, le doux siège mielleux pour atterrir dans des bras solides et inconfortables à souhait.
Ma seule préoccupation est actuellement le poids que je fais. Il me porte alors qu'il est peut-être moins lourd que moi. J'essaie de sentir à travers sa musculature, si je pèse trop lourd. En essayant de remarquer si ses muscles tremblent ou si son visage à plus de rides que d'habitude. Mais, malgré ma paranoïa, je ne vois rien.
On arrive enfin dans cette salle d'eau, où il décide de me poser directement sur le rebord étroit de la baignoire. Je ne bronche pas puisque je n'en ai ni le courage, ni la motivation.
Puis il repart de la pièce, pour heureusement revenir quelques minutes plus tard avec une petite valisette portative en matière peau de crocodile rouge qu'il tient grâce à une poignée de la même couleur.
Il l'ouvre grâce à un mécanisme un peu compliqué, certes il lui a suffit de tiré deux loquets soigneusement divulgué mais, j'avouerais que cela ne me serai pas venue à l'esprit.
Quand il ouvre la valisette, je remarque qu'il s'agit donc d'une trousse dite de premiers secours, mais avec un peu plus de matériels que le kit de base.
Il prend des compresses, du désinfectant, et se tourne vers moi avec une mine toujours aussi neutre.
Il s'agenouille devant moi et avant de faire un geste de plus il ose me demander :
- Je peux ?
À ce moment précis, je me suis dit intérieurement :
- Merci de me mettre seulement au courant maintenant de ce que tu comptais me faire.
Mais, lui dire cela serai totalement déplacé sachant qu'il prend la peine de s'occuper de moi correctement, et sans être désagréable comme je l'avais imaginé dans mon esprit.
- Oui, vous pouvez y aller.
Lui ai-je donc répondu.
Suite à ce murmure, il s'est activé sur ma première plaie, qui était également la plus visible.
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Love Candid.
RomansaPendant toute ma vie on m'a menti. J'ai vécu toute mon enfance et la moitié de mon adolescence dans une vérité parallèle. Je découvre le vrai monde à mes 19 ans. Moi. Amnesty Don Riageli. Princesse d'Italie. Je suis loin de mon pays. Avec des ge...