02- La fin d'une vie

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Trois ans se sont écoulés. Pendant ces trois dernières années, j'ai eu le droit à tous les coups bas de cette femme. Elle tenta main et mainte fois de me faire passer pour une voleuse aux yeux de mon père. Elle ne réussissait pas, elle savait que mon père me défendra contre tout. Mon père me connait parfaitement et parce qu j'étais sa fille et c'est lui qui m'a éduquer.  Je me demande  qu'ai-je fais de mal à cette femme ? Est-ce due à ma couleur bronzé ? Est-ce parce que je suis qatarienne ? Est-ce parce que je réussi ? Ce qui est sûr c'est que je ne fais aucun mal à Suzanne. Pourquoi réagit-elle ainsi ? Elle qui est PDG, elle peut tout avoir. Moi qui suis encore une enfant, n'ai-je pas le droit de bâtir mon avenir ? Quel bon avenir même ? Le jour de mon anniversaire, mes 15 ans, Suzanne refusa qu'on le fête car elle devait recevoir des amies à elle. Mon père m'offrit un bracelet en argent avec trois diamants. A l'intérieur est inscrit le prénom de ma mère. Ma véritable mère. Houda. Jamais elle ne quittait mon esprit. Ma mère était toujours dans mon cœur pour toujours. La soirée était réservée aux grand, moi Ihlem j'étais consignée dans ma chambre. Je ne sais pour quel raison. Je m'endormis mais voilà que je fus réveillé par du vacarme provenant du salon. Je descendis sur la pointe des pieds, m'arrêta net quand je vue mon père allonger sur un brancard, transporté par des ambulanciers. Suzanne me vit et me fait signe de remonter en chambre. Elle recommença. Mon père resta une semaine à l'hôpital où il aurrait subi un tas d'examen médical.Après sa il rentra très épuisé. Je fus soulagée de le voir. Cependant il m'avait l'air si faible . Qu'avait il ? 

Ces derniers temps je remarquai que des affaires à moi disparaissez de ma chambre. J'ai même pu observer que Mina portait mes hauts et chaussures. Puis je compris très vite que Suzanne était derrière tout ça. que manigançait-t-elle ? 

 Mon père était en arrêt maladie. Est-il malade et je n'en sais rien ? Est-ce grave ?

Son état s'aggrava de jour en jour, de nuit en nuit. Les vas et viens à l'hôpital s'intensifièrent. Cela ne prédisait rien de bon. Mon père faiblit même avec du repos. Un père peut-il faiblir ? Celui qui avait tant de force autrefois. Celui qui me protéger de tout. Mais non, un père ne faiblit pas. Mais non, un père ne perd pas sa force, mais non. 

Des mois s'écoulèrent, pendant tout ce temps elle s'occupa de mon père, prenait le temps de préparer ses médicaments et elle prenait le soin de vérifier qu'il les prenait bien. Son état de santé n'était plus là.

C'était au mois d'été, ce mois où il fait si chaud, où l'on a toujours envie de se rafraîchir, où l'on cherche un petit peu d'ombre. Ce mois de canicule. Et quand il pleut, sa nous rafraîchit mais la chaleur revient d'aussitôt. Nous étions en août, je travaillais mes leçons pour la rentrée. Je devais allez en lasse de première. Une première scientifique. J'étudiais donc dans le salon, mon père lui se reposer sur le canapé. Je vis Suzanne préparer ses médicaments. Elle mit un médicament dans un verre d'eau. Elle versé des gouttes à l'intérieur . Elle  reposa le verre  sur la table et rangea le médicament dans sa poche. Pourquoi  le met-elle pas avec les autres ? Est-ce un véritable médicament ? Elle réveilla mon père, son mari. Elle l'observait prendre ses médicaments, à chaque gorgé, elle avait un sourire démoniaque aux lèvres. Au dernier médicament mon père cria de douleur.

- Chéri ?

- Papa ?

Je cours près de lui mais voilà qu'il est trop tard. Cette femme me regarda d'un air intrépide. Elle comprit qu'elle venait de faire une erreur. Elle avait oublier  que j'étais là quand elle préparait les médicaments. J'étais témoin de son geste. Cette erreur provenant d'elle. Elle me le fera payer. Il est parmi les cieux. Il est de ceux qui nous observent de là-haut. Il l'a rejoint. Houda et Sayid, réunit de nouveau. Ce moment-là changea radicalement pour moi. Ce moment là changea radicalement pour moi. Ce moment changea, ma vie. Une vie que je qualifierais d'enfer. Mon père fut enterré en France. La semaine qui suivit son enterrement, la chambre que je logeais est redevenue la chambre d'amie d'autrefois. Je me retrouvais avec le stricte nécessaire. Elle me passa un ignoble carton, où je mis  des vêtements de couleur noir. La seule photo qui me rester d'eux. Je gardais sur moi en permanence le bracelet que m'avait offert mon père. Cette femme Suzanne me conduisit dans ma nouvelle demeure. Une cave. Il faisait si froid, surtout en hiver. Je n'avais qu'une petite lumière pour m'éclairer. Aucune fenêtre. Avait-elle peur que je m'échappe ? Je n'avais pour lit qu'un simple matelas à même le sol. Un bon vieux matelas. Tout est si sombre. On se croirait dans les ténèbres. Je n'aime pas cet endroit, c'est ma demeure. Suis-je comme cendrillon où princesse Sarah ? Aucune des deux. Je le crains. Cette bonne femme me prit mes papiers et les garda avec elle. A présent je n'étais plus un membre de cette famille. Ai-je déjà appartenu à cette famille ? Désormais appelez-moi servante, pour les servir jours et nuits. Moi servante à l'âge de 15 ans et demi.


Une Qatarienne, à bout d'espoir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant