03- Début du calvaire

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J'ai passé une nuit affreuse. Au lever du jour, on vient ouvrir ma porte. Cela doit être cette si bonne femme. Effectivement c'est elle, elle vient de se réveiller. Elle veut que j'aille préparer leurs petits déjeuners puis qu'ensuite je fasse le ménage, préparer le repas du midi puis le repassage puis le repas du soir et enfin lui préparer un bain à son arrivée. Voilà le programme qui m'était réservé aujourd'hui. Je ne fis rien de ce qu'elle m'ordonna et je fus punie. Elle m'infligea une correction à la ceinture et m'envoya dans ma demeure sans avoir manger de la journée. Je ne réussissais pas à dormir le ventre vide, l'air si frais, sans rien avoir eu de la journée. Par grand miracle, je découvris une bouteille d'eau. Je ne sais pas combien de temps elle avait était ici, mais ce qui est sûr c'est que la bouteille se tenait devant moi. Je l'ai pris dans mes mains. L'ouvrit de mes doigts si fin. Commença à en boire, boire, boire, boire, boire...

- Mais t'es folle arrête ça ! « cria Mina »

Je continuais de boire, boire même si son goût est étrange...

- Maman viens vite elle est folle. « cria Mina »

- Qu'y a... mais servante tu as perdu la tête ! Mina appelle les pompiers et le centre antipoison.

Je tombai raide au sol. Je n'avais plus de souvenir. Que s'est-il passer ? Où suis-je ? Un homme blanc devant moi. Serait-il un ange ?

- Mademoiselle comment allez-vous ?

- Mieux, que m'est-il arrivé ?

- Vous ne vous en rappelez plus ?

- Non monsieur...

- Vous avait avalez une grande quantité d'acide, heureusement que nous avons agit à temps et que votre mère ne vous à pas fait vomir.

- Ah cela ressemblé à de l'eau... je pensais que c'était de l'eau.

- Maintenant vous êtes hors de danger mais on va vous garder 3 jours, le temps de s'assurer que tout va bien.

- Cette enfant est déboussolé, voyez-vous docteur, elle a perdu son père il y a perdu de temps.

Mon père s'il n'est plus là, c'est à cause d'elle, de cette co... de cette bonne femme. Je ne dois pas entrer dans son jeu. Je dois être au-dessus de madame la PDG. Etre au-dessus de ses enfants. Etre au-dessus de tout.

Que pouvait bien faire une bouteille d'acide dans la cave ? Était-il là volontairement ? Qui a bien pu la mettre ici ? Çà ne peut être qu'elle. Cette bonne femme. Elle ne s'arrêtera donc jamais ? Jusqu'à quand ?

Sa lui fait donc plaisir de me voir souffrir. De me voir seule, sans protecteur. C'est ce qu'elle voulait depuis le début. Me voir seule et souffrir, me faire souffrir. Les trois jours d'hôpital s'écoulèrent. A peine avoir franchit le pas de la porte que cette femme m'attrapa par les cheveux et m'entraîna ainsi jusqu'à la cave où je reçu des coups de bâton. Je ne criais pas, aucun son sortit de ma bouche. Elle avait voulu que je pleure, que je cris, que je lui montre ma faiblesse. Je réussi à me maîtriser parfaitement jusqu'à que la fatigue l'atteint. Elle sortit c'est mains étaient rouges à force de tenir le bâton, elle avait peur qu'il s'échappe. Elle suait du front, elle était épuisée et moi en pleine forme. Je changeai de tenue, m'habilla tout en noir, un t-shirt et un jean noir. Je me mis aux fourneaux sous le commandement de Madame qui voulait manger une salade et de la purée, puis sous le co-commandement de Mina et Issem qui voulaient des frites et steak. Je leurs prépara tout ça, posa la table te me dirige en cuisine pour leur faire un dessert, une tarte au citron. Ils mangèrent puis quittèrent la table une fois finit et vaquèrent à leurs occupations. Tandis que moi je rangeai, fais la vaisselle et alla en direction de ma cave. Madame ne dit rien a propos du repas mais par contre elle me fit savoir qu'elle recevrait  des invitée  le lendemain et que tout devait être prêt à leurs arrivées. Ce fut le premier jour de mon calvaire. Le premier jour de ma fin.

Une Qatarienne, à bout d'espoir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant