Briser la glace /Yaoi

Chapitre 12

Ah le matin... Je pense que j'ai jamais autant aimé un matin ! Mais ce bonheur de voir le ciel bleu n'a pas enlevé cette gêne. Oh non, je me sentais tellement mal d'être avec Russie !

Russie, un certain coin isolée et enneigée. La demeure de Monsieur Russie est en effervescence aujourd'hui. Son boss a annoncé à la première heure du jour qu'il sera là à midi sans faute. Un frêle Lettonie, tremblant de tout son être, vint frapper à la porte de la chambre de Russie.

*Toc Toc*

M-Monsieur Ru-Russie... Il faudrait que vous veniez...

Russie ne bougea pas. Non, à la place il me serra davantage et maudit Lettonie. Celui-ci insista, ce qui l'agaça.

Russie... Vas y ça doit être important.

Tu t'y mets toi aussi ?

Non non ! Je disais ça comme ça !

Mieux vaut... Alors ?

Quoi alors ?

Cela t'as fais du bien ?

La ferme... J'ai faim ! Ouai j'ai la dalle !

Je voulus défaire son étreinte mais il serra tellement que j'en eu le souffle coupé.

R-Russie ! Lâche !

Tu comptes aller où ? Tu ne pars pas.

J-J'étouffe ! Lâche moi !

Non.

Monsieur Russie... À qui parlez-vous ?, demanda Estonie en remplaçant Lettonie.

U-Un mot et la Russie devient a-allemande...

Mignon quand tu menaces.

Il me lâcha enfin et je pris une grande inspiration. Je saisis mes vêtements par terre et commençai à m'habiller. Mais Russie me regarda en faisant de même et prit ma croix.

Tu ne la met pas Prusse.

Quoi ?! Mais tu rêves ! Rend la moi !

Non.

Russie !

Tu expliqueras à tes amis la raison de son absence.

Il parti et je l'injuriai de tous les noms avant de finir de m'habiller. Je posai Gilbird sur mon épaule et on sorti le plus discrètement possible de cette maison. Je vis Russie dans le salon me lancer un sourire diabolique... J'avais intérêt de revenir.

Le awesome Prussia parti la boule au ventre en Europe, rejoindre ses deux meilleurs amis en France. Une fois arrivé, il lui demandèrent pourquoi il n'avait pas sa croix et Prusse menti : " Je l'ai perdu, sans doute en marchant dans la neige chez moi ". Ses amis, sceptiques, restèrent silencieux sur ce sujet. Au soir, Prusse prit l'avion en Belgique, pour pas que ses amis découvrent qu'il allait en Russie.

Et voilà, il est 1h30 du matin. Pourquoi la Russie est si loin ? Et surtout, pourquoi cet idiot au cerveau gelé habite aussi loin de la civilisation ?! J'avais très froid et je commençais à ne plus sentir mes jambes. Néanmoins, je réussis à saisir la poignet de la porte de la maison de Russie et à rentrer. Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant assit au salon, entrain de lire.

Fait trop froid chez toi ! On est mieux ici, dis-je en m'asseyant à côté de lui.

Tu rentres tard.

Le froid m'a ralenti... Tu aurais pu aller dormir.

Je voulais être certain que tu reviendrais.

Je reviendrais, ne t'en fais pas...

Tiens, je l'ai gardé avec moi toute la journée.

Il me tendit ma croix et je le remercie. Je lui demandai alors comme c'était passé sa journée mais j'aurai pas dû. Il devint mélancolique et me raconta sans plaisir sa journée. Je caressai son épaule et posa un baiser sur sa joue.

Tu veux que le awesome Prusse te console ?

Non.

Depuis le temps que tu prends sur toi, tu dois avoir grand besoin d'être consolé... Allez, viens là, viens voir l'incroyable Prusse.

Je tendis mes bras et il posa son livre. Il serra ses bras autour de ma taille et me fit basculer en arrière. Je ris, amusé, et tapota son dos. On resta un moment comme ça; jusqu'à ce que je commence à m'endormir. Alors, nous partîmes nous coucher sans faire un bruit et il prit son livre. Nous nous changeâmes et rentrâmes dans le lit. Pour avoir un peu plus de chaleur, je vins me coller à Russie et posa ma tête sur lui. Il cessa alors de lire.

Prusse ?

J'ai froid... Ta maison est awesome sauf pour ce qui est du chauffage !

Je n'ai pas froid moi.

Normal tu es habitué !

...

Dit Russie...

Da ?

Si je veux partir un moment...

Tu restes chez moi.

Mais je dois aller voir Am...

Tais-toi ! Tu restes dans la chambre.

Mais-

Tais-toi !

Je baissai la tête et me demandais si je n'avais pas fait une erreur. Après tout, il est Russie... Je fus vite sorti de mes pensées quand sa main vint caresser mon dos sous mon haut.

Pourquoi tu dois aller voir ce... Ce gars là... ?

Pour aller l'emmerder... J'aime beaucoup l'embêter.

Ah... Dans ce cas tu peux aller le voir.

Kesesesese viens avec l'awesome Prusse, on s'amusera ensemble.

Kolkolkolkol... Kolkolkolkol...

Désolé ! Je voulais pas te vexer !

...

Et pour me faire plaisir tu viendrais avec m- AiiiiE !

J'eus vite ma réponse ! Il enfonça ses ongles dans ma peau et griffa mon dos. Je me mis alors à serrer les dents. Ça faisait si mal !

A-Arrête !! AïïïE !

Ne parle pas de lui ici ! Ne parle jamais de lui ! Ne prononce pas son nom !

Bah si j'ai env-

Kolkolkolkol... Prusse.

D-D'accord ! Tout ce que tu voudras mais arrête j'ai mal !! Bitte Russie !

J'enfonçai à mon tour mes ongles dans sa peau et lui quémandai inlassablement d'arrêter. Je sentai un liquide froid couler sur ma peau. Il arrêta quand je ne pus plus rien dire tellement je serrai les dents. J'avais si mal que j'en tremblai. J'en tremblais de douleur et de peur.