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Nous rentrâmes dans l'infirmerie et j'entendis la respiration précipitée de Newt, sous l'effet du poison du Griffeur. 

- Jeff, alors, raconte. Qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi elle ne se réveille pas ? demandai-je. 

- Attends, j'ai eu ce taff comme toi t'as eu le tien ! répondit-il. 

J'en déduisis qu'il n'en savait rien. Remarquant que Thomas dévisageait la Nouvelle, je lui demandai s'il la reconnaissait. 

- Non. 

- Non ? Parce que visiblement, elle, elle t'a reconnu, lui dis-je, sarcastique.

- Et ce message, c'est quoi ? 

- On s'occupera du message plus tard, dit Minho.

- Je crois qu'il faudrait s'en occuper tout de suite. 

- On a largement de quoi faire pour l'instant ! lançai-je, agacée par son insistance. 

- Non, il a raison Leena. Si la Boîte ne devait plus jamais remonter, je crois qu'on tiendrait pas très longtemps, intervint Jeff. 

- On en est pas encore là, soupirai-je. Ça ne sert à rien de pleurer avant d'avoir mal, on a qu'à... On a qu'à attendre qu'elle se réveille, elle a peut-être des choses à nous dire. Quelqu'un a forcément les réponses. 

- Okay, dit Thomas en s'en allant. 

- On peut savoir où tu vas ? criai-je.

- Je retourne dans le Labyrinthe. 

Minho et moi nous dévisageâmes avant qu'il ne s'élance à sa poursuite. 

- Leena, tu sais, tu devrais le prendre plus au sérieux, Thomas, me dit gentiment Jeff. 

- J'ai un mauvais pressentiment. 

J'allai m'asseoir à côté de Newt.

- Il n'y a aucune chance pour qu'il survive ? 

Il secoua la tête. 

- À moins de trouver un remède, un vaccin... Mais ça n'existe pas. 

Mais pour trouver un vaccin... il fallait... Je savais ce que j'allais faire ! Je sortis en courant et cherchai Minho. 

- Minho, il faut absolument que je retourne dans le Labyrinthe. 

- Ça tombe bien, on y retourne. Rejoins-moi dans la forêt dans une demi-heure.

Lorsque j'y allais une demi-heure plus tard, je vis Thomas, qui attendait. 

- Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il.

- Je viens avec toi. 

- Pour de bon ? 

- Ouais. Tu dois m'avoir transmis tes idées suicidaires. 

Minho nous rejoignit avec Winston, Siggy, alias Poêle-à-frire, et Zart. 

- J'en ai pas trouvé d'autres. 

- Okay, dit Thomas, peu sûr de lui. Allons-y.

Ouais... Courons vers notre mort, il me fallait un peu de piment dans ma vie. Elle n'était pas assez mouvementée, non. Il fallait qu'un nouveau, là depuis trois petits jours, ait failli nous tuer, ait tué un Griffeur et ait envie de retourner le disséquer. Gé-nial. 

...

Nous retournâmes en courant vers la "tombe" du Griffeur. 

- Dépêchez-vous ! dis-je aux autres.

Le Labyrinthe, mon cauchemar [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant