Le surlendemain
Ce soir, je raccompagne AeCha jusqu'à chez elle. J'ai toujours peur pour elle, mais il est rare que je l'accompagne, je la quitte toujours au dernier moment, avant d'aller travailler. Mais je sais que, comme moi avec les cigarettes et les plans culs, elle a arrêté de traîner dehors la nuit, seule. Nous sommes dans une rue adjacente, et elle insiste pour faire le tour de pâté de maison en boucle depuis bientôt une heure. Elle marche en équilibriste sur le bord du trottoir, comme tous ces enfants qui jouent, la journée. Soudain, elle se retourne vers moi, un air émerveillé peint sur le visage.
«- NamJoon, je viens d'avoir une idée absolument géniale.
- Ah oui ? C'est quoi ?
- Attends demain !»Comme un courant d'air, elle court jusqu'à son immeuble. Bien sûr, je la suis, intrigué et quelque peu inquiété par son idée, connaissant que trop bien les éclairs d'intelligence d'AeCha. Devant sa porte, elle plante un baiser sur ma joue, et, sans un mot, monte jusqu'à chez elle. À la manière des personnages principaux des films d'amour niais, je me surprend à poser ma main sur ma joue, là où elle m'a embrassé. Je secoue la tête, et part en direction de mon lieu de travail.

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Loser [ k.nj ]
Fiksi PenggemarRécit des jours où AeCha court vers NamJoon, le sourire aux lèvres. « -J'ai pas besoin de toi. - C'est ça ! » Elle, la gamine écervelée pleine de rêves et d'espoir, qui court vers lui, loser presque adulte, assis sur leur banc.