Chapitre 11 :

96 10 8
                                    

- Arizona, je sais que tu ne veux pas revenir avec moi mais tu vas devoir. Je t'ai menti, je travail pour le Gérant et il ordonne que tu rentres.

- Non. Et laisse Robert, il n'a rien à voir là dedans.

- Oh que si, je sais qu'il est très cher à tes yeux, si tu ne viens pas avec nous, tu sais ce qu'il se passera pour lui. Alors suis moi, on rentre.

- Non ! Tu n'as jamais été mon père, tu ne t'es jamais comporté en tant que tel ! Tu n'as aucun ordre à me donner ! Tu n'as jamais été là pour moi, tu m'as traitée comme un petit animal seul et abandonné et tu ne m'as jamais aimé.

Une larme a coulé le long de ma joue.

- Même si Daisy n'a jamais existé, elle m'aimait. Elle m'a toujours supporté, caliné, elle a calmé les caprices, séché mes larmes et le jour où elle est morte, tu m'as dit : 《Ce n'est rien, ce n'était qu'une nourrice. Elle ne faisait que te protéger.》Mais elle m'aimait, elle. Et moi aussi.

- Arizona, je ne rigole pas, viens et je ne lui ferais aucun mal.

J'ai séché mes quelques larmes et le symbole en forme d'éclair qui devenait des gouttes s'est allumé.

- Ça suffit, cette guerre a assez duré. Et je vais y mettre un terme. Ce ne sont pas des gens comme toi qui vous m'arrêter.

- Arizona, à trois, je tire.

J'ai fait un pas.

- Arrête de me parler comme si j'avais encore 8 ans. Je suis adulte et j'ai décidé de vivre ici, si tu veux m'en empêcher, alors ne me punis pas en le tuant, tue-moi.

Il a lâché Robert qui est tombé à terre et a courru jusqu'à moi. Il m'a prit les épaules et m'a dit :

- Pourquoi tu veux toujours éviter la violence de cette façon ?

- Parce que c'est le seul moyen de gagner.

La marque toujours allumée, je me suis avancée encore un peu. Les deux hommes qui étaient avec Marcus, sont venu vers moi et m'ont tenu de chaque côté et forcé à me mettre à genoux, les mains dans le dos.
Kyle est arrivé derrière Robert est lorsqu'il m'a vue, il a avancé lui aussi.

- Tu fais un pas et je la rue vraiment ! A dit Marcus.

- Monsieur, a dit un des hommes en noir, il fallait la ramener vivante. Si le Gérant Smith apprend qu'elle est morte, il ne sera pas très content.

- Mais c'est elle qui crée tous ces problèmes alors il le faut.

- Monsieur, ce n'est pas ce qu'on vous a demandé, a dit l'autre homme.

Je ne disais rien, je ne bougeais pas. Ma marque s'est allumée encore une fois mais le symbole en forme de masque neutre. Toute la pièce était éclairée cete fois ci avec une lumière bleue rassurante.
Je me suis levée. Kyle s'est approché de moi. Pendant que Marcus parlait, il avait défait mes liens et posé un pistolet dans mes mains sans qu'ils ne voient rien.

- Recule Johnson, disait Marcus.

- Très bien.

Il a affectivement reculé et d'un coup, j'ai sortit le pistolet.
Il a pointé le sien vers moi et ses hommes aussi. Le visage toujours inexpressif et mon tatouage toujours aussi lumineux, je lui ai dit, le doigt sur la gâchette :

- Ne fais pas ça, tu le regretteras.

- J'ai tué plein de gens, ça ne me fera pas de mal.

- Je vais devoir te tuer avant alors.

Il a appuyé sur son pistolet mais je n'ai rien reçu et j'ai vu passer Kyle devant moi. Il me regardait, un léger sourir au lèvres et s'est écroulé au sol. Le symbole inexpressif de mon tatouage s'est éteint. Je me suis penchée sur lui. Il n'était plus vraiment lui-même et le sang coulait à flots. Son T-shirt était couvert de cette substance rouge et je paniquais à trouver quelque chose qui coupe pour tenter de le soigner. Je regardais partout, affolée. J'ai plongé la main dans son coprs pour retirer la balle. J'ai remarqué qu'il avait des médailles militaires sur sa veste -militaire également-. J'en ai retiré une et j'ai dit à Marcus :

- Voilà pourquoi tu fais une grosse erreur.

Je me suis entaillé la main et j'ai plaqué les deux sur sa blessure. Les deux marques en forme de goutte noire et le symbole du soin se sont allumées. J'ai retiré mes mains et la blessure a disparu.

- Tu vas regretter d'avoir fait ça, j'ai dit en me levant et ramassant mon pistolet que j'ai pointé de nouveau dans sa direction.

- Arizona, non. Je t'aime Arizona.

- Non, tu ne m'as jamais aimé. Adieu, dis bonjour à Daisy de ma part.

Et je lai tué. J'ai écrasé la gâchette de rage. Il m'a regardé avec peine mais ça ne me faisait rien. Kyle a repris des esprits au même moment, mais était toujours faible. J'ai vu tomber à terre Marcus. Mon tatouage est revenu à la normale et j'ai dit aux autres hommes :

- Rentrez chez vous, dites à Smith que Marcus Hale est mort de ma main et qu'il ne faut pas espérer me revoir chez vous. Allez, partez.

J'ai lâché mon arme, pleine de sang comme mes mains et je me suis assise au sol contre le mur, épuisée et ... Je ne sais pas, triste peut-être ? Je ne pense pas, mais je ne saurais décrire ce sentiment.
Robert a dit une dernière fois au revoir à son vieil ami avant que des vigils ne l'embarquent. Kyle est venu vers moi, encore un peu faible et m'a dit :

- C'est toi qui m'a soigné ?

- Qui veux-tu que ce soit ?

- Tu l'as tué ?

- Il ne méritait que ça.

- Merci, a-t-il murmuré dans mon oreille avant de poser des lèvres délicatement sur les miennes.

La MarqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant