Rose
Les ongles de ma mère se plantent dans ma nuque, alors que son sourire bienveillant rassure les gens que l'on croise. On passe la porte du bâtiment qu'elle m'a montré la veille, un bâtiment récent mais avec pas mal d'étage. On prend un ascenseur. On sort au 4 ème, et ma mère se présente à la réception sans me lâcher le cou qui me fait atrocement souffrir. Elle me serre si fort que je crains de finir par saigner. Remarque, ça ne change pas des semaines qui ont précédées ma tentative de suicide... et mon retour tellement enthousiaste auprès de ma mère. Quelques minutes plus tard une fois notre arrivée annoncée au psy via le secrétariat, on s'assoit sur les fauteuils mis à disposition pour attendre notre tour. Merde je déteste attendre. Je ne serais pas contre un peu de divertissement, mais ma mère m'a confisquer mon téléphone dès notre arrivée. J'entends une porte s'ouvrir et mes yeux, qui fixait le bas du comptoir de l'accueil, sont intrigué par une splendide paire de jambe en collant. Accompagné à cela de basket simple noir, de marque. D'un léger sourire je remonte alors jusqu'aux fesses à l'apparence bombé, sous une jupe, ou encore une robe sexy, elle même sous...... Une blouse blanche ? Une blouse était rajoutée sur ce corps attrayant. Un splendide corps mince et grand, dans une blouse de psy qui donne un ensemble très sexy...
Je soupire. Sans doute une belle paire de jambe assortis avec une gueule atroce...
La personne se retourne vers l'ensemble des patients. Merde !
Un visage aux traits fins, des yeux bleus, si je ne m'abuse. Des lunettes de vue plutôt basique. Des cheveux d'un blanc presque trop parfait...Ma mère me gifle en me demandant de baisser les yeux. Je me lève à bout de nerf prête à hurler toute ma haine.
Ma mère se lève et lève la main à nouveau."Je peux savoir ce que j'ai fais ?! Hurlait-je
- Salle pute de lesbienne tu es dégueulasse à regarder tout ce qui bouge ! Hurle ma mère.
- Je suis dégueulasse et une pute parce-que j'aime les seins et pas les...
Je me prends une nouvelle gifle et je m'aperçois que tout le monde nous observe.
C'est alors qu'une voix se fit entendre.
- Mademoiselle Rose Nowan?- C'est moi. Je réponds sèchement en serrant les poings, prête à rendre ses coups à ma mère.
- Ce ne serais pas très judicieux de faire ça. Murmure une voix proche de mon oreille, alors qu'une main se loge sur mon épaule. Suivez- moi je vous pris, c'est l'heure de notre rendez-vous." la voix deviens plus forte. Je réussis à détourner la tête de ma mère pour la tourner vers cette personne.
Merde! La Psy sexy, est ma psy!
"Je peux rentrer à la maison seule. Je soulage ton égo en ne te faisant pas tâche sur ta célèbre réputation? Hein mère ?"
Je me mange une autre gifle. La main sur mon épaule se serre, mais pas pour me retenir de sauter sur ma mère...Elle se serre comme pour me montrer de la compassion et s'empêcher de répondre, elle aussi, aux coups de ma mère. Est-ce que je fabule ? Je deviens folle sans doute.
"Je viendrais dans une heure. Et seulement pour éviter que tu fugue et que tu saute d'un pont encore une fois"
Ma mère sort en direction de l'ascenseur d'un pas colérique.
- Salle conne. Dit-je pour ma mère.
- Aller suivez moi. On va parler de tout ça dans mon bureau Rose."
La main sur mon épaule ne me lâche pas, et pour dire vrai je ne veux pas qu'elle me lâche. C'est agréable comme sensation. Une impression qu'enfin quelqu'un me protège et sois doux avec moi. Je devient folle. Personne veut de moi !
Elle me demande de m'assoir dans le canapé à disposition, et de me mettre à l'aise. J'observe brièvement la piece. Baigné par la lumière qu'offrent les baies-vitrées, une grande bibliothèque, un bureau simple et bien rangé... Un fauteuil et le canapé ou je me suis installé.
La doctoresse me tend sa main avec un large sourire."Aphrodite Cross. Je suis votre psychologue officielle apparemment.
Je lui serre la main.
- Rose Nowan. Je m'excuse pour le temps que je vais vous faire perdre docteur.
- Pourquoi dites vous cela ?
- Vous vous en rendrez rapidement compte. Je soupire.
- Pourquoi votre mère vous à emmenez ici d'après vous ?
- Et bien parce-que je suis lesbienne et qu'elle espère que vous êtes un ange qui me soignera de cette terrible maladie ? Je lance d'un air grave, ironique, liant mes mains pour mimer une prière.
La Psy rit.
- Et bien je doute d'être là bonne personne. Voulez vous parler de quelques chose en particulier ?
Je plonge ma tête entre les paumes de mes mains que je viens disposer sur mes genoux, relever contre mon torse.
- Je ne veux pas parler. Et je ne parlerais pas encore moins à une psy. Je ne changerais pas! Je resterais ce que je suis que ça plaise ou non aux gens.
- Tu permet que je te tutoie ? Je suis là pour que tu aille mieux. Que tu y vois plus clair et que tu finisse par être heureuse et en paix avec toi même.
- Ouais bien sûr vous êtes pas là première à me chanter ca sous mon nez. Mais ça ne changera rien."
Je viens poser mes mains de chaque côté du fauteuil, et me penche vers la psy. Elle s'enfonce dans son fauteuil, sans même montrer un signe de faiblesse.
" Je suis heureuse comme je suis. Vous perdez votre temps docteur. Vous n'arriverez à rien avec moi. Vous n'avez pas idées de ce que s'est de souffrir à cause de ça. D'avoir peur de se lever chaque matin en se demandant combien de fois je vais me faire insulter, frapper, caillasser aujourd'hui ? 10 ? 50 ? 100 fois ?
Jamais vous ne saurez ce qui se passe dans ma vie, et dans ma tête. Vous êtes une inconnue qui en veux juste au fric en faisant semblant d'aider les gens. Alors quoi ? Vous allez me donner une pilule magique qui rend hétéro, que ma mère sois fière de moi ? Et d'un coup je vais me mettre à aimer les mec et ce qui ont entre les jambes ? Je ris et m'ecarte.- Si tu trouve cette pillule, Rose. Je veux bien que tu m'en donnes une..."
Elle souris en inclinant la tête sur le côté. Pardon elle a dit quoi la?
"Vous êtes....?"
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Les Gens, La Psy, Et.... moi.
General FictionOn a tous déjà fantasmé sur la blouse blanche. Encore plus si une psy canon se trouve dessous... Ajoutons à cela un brun de folie, une certaine addiction pour le sexe, et une jeune fille perdue... Il y a de quoi faire des étincelles, non ?