Chapitre XIX

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Rose

J'ouvre péniblement mes yeux encore gonflé. Enfin, je suppose qu'ils sont ouvert, l'obscurité totale de la pièce ne pouvant guère m'aider dans mon affirmation. Je balance lourdement mon corps, tachant de me lever. La masse lourde de celui-ci vient alors à basculer, s'écrasant contre la moquette dans un bruit étouffé. La gravité est si forte. Presque irrésistible. Me tendant ses bras afin d'y rester blottis indéfiniment. La force gravitationnelle offerte par la terre. Ce schéma si proche de ce résultat chimique que les hommes appellent l'Amour. Je lâche un long soupire qui viens faire virevolter la poussière logé sur le sol. Depuis combien de temps n'ai-je pas fait le ménage dans ma chambre ? Depuis combien de temps suis-je enfermé ici ? Ma tête tourne si vite que je doute être capable de me relever un jour. Mon cœur est si lacéré... que je doute d'être capable d'avancer de nouveau. Qu'ai-je donc fait pour que la vie me punisse ainsi ? Je prends appuie sur mes mains, le sang séché qui les enduis s'effritant pour venir rejoindre les grains de poussière. Ce sang qui s'est si lentement écoulé de mes plaies, tel la vie qui quitte tout aussi lentement et douloureusement mon corps. Je peine toujours à croire que cela se produit encore. On m'abandonne ? C'est impossible. Je dois rêver. Je souris. C'est ça. Ce n'est qu'un mauvais rêve. Je ferme les yeux et inspire le plus calmement possible. Mais lorsque j'ouvre de nouveau mes paupières, rien n'a changé. Je réussi, cependant, à me hisser sur mes jambes, tout en m'appuyant contre le mur. Depuis combien de temps je n'ai pas manger ? Bus ? Dormis plus de trois heures ? Parlé réellement avec quelqu'un ? J'attrape mon téléphone. L'allume. Le jette contre le mur opposé, avant de me laisser glisser à terre, les larmes dévalant d'elles même mes joues.

Je me souviendrais toujours de cette journée si paisible. 

Nous avancions dans la galerie marchande, bras dessus, bras dessous, riant pour un rien. Jenna et moi ne cessions de taquiner Aphrodite, ce qui nous valait de nombreuses attaque de chatouille ou d'ébouriffement de cheveux de sa part. Parfois ma belle psy' s'arrêtait au milieu d'une allée, se penchait lentement vers moi tout en glissant sa main sur mon cou, m'embrassant si tendrement. Elle me donnait l'impression d'enfin exister. D'être importante. Cela avait tout de l'instant magique que l'on peu retrouver dans un film ou un roman. Elle m'a offert l'espoir d'un rêve. Aphrodite. Ma psychothérapeute dont je suis tombé follement amoureuse. Frappé par la foudre, je lui ai offert mon cœur. Confié la garde de mon âme en souffrance. Être à ses cotés me soulagé si bien, que je pouvait enfin mettre un sentiment sur ce qu'est le bonheur. Cette chaleur qui émanait de mon cœur, envahissant mon corps dans une sensation de bien-être absolus. Cette jeune adulte qui me confiait qu'elle ne se voyait plus sans moi. Et pourtant. La vie sais que j'en ai douté, mais j'ai voulus prendre le risque de croire en ces belles paroles. 

Jenna nous prenait souvent en photo avec nos téléphones, immortalisant ces moment paisible, magique. Ma Belle ne semblait pas jalouse des nombreux regard que me lançais la gent masculine. Elle se contentait de sourire le torse bombé, son bras autour de mes épaules. Aphrodite m'a expliqué qu'elle était fière que l'on voit que j'était sa copine. Ces mots m'ont fais rougir. J'étais sa copine ? Réellement ? Éphémèrement. 

En ce qui me concernait, je n'appréciait pas autant les regards déplacé de certaine personne vis à vis d'Aphrodite. Je n'aimait pas l'idée qu'elle soit perçu comme l'objet d'un désir charnel, autre que le mien. Je n'ai donc pus résister, à un moment anodin, de marqué ma Belle. Lors d'une pause sur un banc, Jenna partis nous chercher à boire, je me suis penché comme affamé vers ma belle. Glissant mes lèvre jusqu'à son cou. Aspirant brièvement sa peau, attendant un éventuel signe de rejet. Mais ce fus l'inverse qu'elle me montras. Penchant la tête sur le coté opposé pour m'offrir pleinement son cou. Dans un sourire, j'ai alors laissé une large marque rouge, tirant au pourpre, dans le cou de ma Belle. Cela m'a soulagé, faisant décocher un rire à Jenna. 

La soirée qui s'en est suivis, la meilleure amie de ma Belle nous à laissé, prétextant être épuisé par cette splendide, mais longue, journée. C'était donc en baillant qu'elle nous a quitté, avant de glousser une fois plus loin, se pensant à labris de nos oreilles baladeuse. 

Aphrodite m'a donc invité dans un restaurant plutôt chic, et je me suis retrouvé vite mal à l'aise. seulement, il n'auras fallut qu'une dizaine de minute à ma Belle pour me détendre, et redevenir l'objet de mon attention première. Tout le long du dîner, Aphrodite s'est montré galante, attentionné et si adorable. J'en fondait littéralement t'en cette femme semblait parfaite. 

Mais alors que l'on riait elle et moi, le temps à sembler ce figer. Aphrodite à alors perdu son si beau sourire angélique, laissant une expression de peur noircir son visage. Elle a alors serré la peau qui couvrait son cœur, avant de se lever précipitamment. Elle a payait en un éclair avant de sortir du bâtiment à la hâte. Je l'ai suivis, un étrange sentiment tordant mon ventre. J'ai attrapé la main d'Aphrodite, la tirant à moi. Je l'ai questionné, mais elle n'a répondu à aucune de mes paroles. Puis soudainement, elle s'est remise à sourire puis m'a embrassé en m'assurant que tout aller parfaitement bien. C'est à ce moment que j'ai sus qu'elle porterait un masque durant le reste de la soirée. Ma Belle s'est alors retrouvé froide et distante, bien que parfois elle tentait de ne pas montrer son mal-être en se rapprochant de moi ou en m'embrassant. Seulement je n'était pas dupe. Je savais que quelque chose la tracassait. Je me suis endormis après elle, pleurant de chaude larmes. J'ai passé de longues minutes à observé chaque traits délicats de son visage, en caressant les courbes. La fatigue à fini par avoir raison de moi. 

A mon plus grand regret.

J'hurle douloureusement, tapant de mes pieds sur le sol, tel une enfant qui aurait perdu ses parents. Sa raison d'être. Son unique point de repère. Le texto que j'ai reçu me fait encore froid dans le dos. Mais Je dois me faire à l'évidence. 

Depuis cette nuit là... Voilà un mois qu'Aphrodite à subitement disparus. 31 jours aujourd'hui. Je dois me rendre à l'évidence. Elle n'a pas supporté de s'attacher à moi. Et par crainte de revoir son passé recommencé, elle à préféré s'évanouir dans la nature. Devenant un souvenir éternel et douloureux. 

Il faut que j'arrive à avancer. C'est sans doute ce qu'elle voudrait. Mais elle m'a abandonné. 

Je dois me faire à l'idée, que plus jamais je ne la re-verrais. 




HO-LA ! x) Alors bon... Au vus des nombreuses demande de suite à cette histoire, et ne pouvant pas répondre tout de suite a ces attentes. Je vous présente une fin provisoir de cette histoire, se terminant sur une petite touche mélancolique, allant totalement à l'encontre du genre de départ de cette histoire. x) J'espère néanmoins qu'elle plaira, quoi que je crains que l'on m'en veuille en y repensant hihi x) Bisous 










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⏰ Dernière mise à jour : May 06, 2018 ⏰

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Les Gens, La Psy, Et.... moi. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant