Rose
Après avoir interrompu Jena et Aphrodite, cette dernière s'est habillé et nous sommes monté sur le toit. Il fallait qu'on discute...
Ma psy est adossé à la grille du toit, une cigarette à la bouche. Elle porte un jean gris et une chemise ouverte sur laquelle elle a ajouté un manteau en cuir. Les battants de la chemise volent avec le vent, me laissant vue libre sur son vente parfais. Je suis assise en face d'elle, la tête dans mes paumes. Je la regarde avec attention et douleur... Je ne sais plus ce que je dois penser d'elle.
Aphrodite évite mon regard, se concentrant sur la fumée qu'elle recrache."Raconte moi ce qui s'est passé avec Koga et Costia."
Sur mes mots, Aphrodite laisse tombé par mégarde sa cigarette sur son pieds nu, après avoir sursauté.
"Pourquoi ?
- Pour que je puisse comprendre..."
Je me lève, venant me poster face à Aphrodite. Nos corps se touchent lorsqu'on inspire. Je peux sentir sa respiration ralentir, puis reprendre un rythme normal. Nos respirations sont alors coordonnées... Comme si elle voulait que le contact soit plus long. Je viens glisser mes doigts sur la nuque de ma psy, puis sur son menton afin d'incliner son visage vers moi. Nos regards se croisent enfin, et la faible luminosité qu'offre la ville et la lune, font briller les pupilles de la jeune femme.
"... Que je puisse comprendre pourquoi tu n'ose pas me regarder."
On reste dans cette position pendant de longues minutes, qui me semblent devenir une douce éternité.
Aphrodite baisse la tête, essayant de camoufler ses larmes. Je viens lui essuyer du revers de ma manche, prenant son visage entre mes deux mains."Docteur... Tu portes trop de poids sur tes épaules.... Parles moi, si je peux soulager ta peine... Et si s'est ce que tu veux vraiment, je disparaîtrai après cela... Promis."
Elle redresse alors la tête, venant plonger ses yeux humide dans les miens. Aphrodite ne parle pas, elle reste muette et se contente de me fixer. C'est comme si son âme l'avait abandonné. Elle tourne alors le regard vers la lune, laissant rouler de nouvelles larmes sur ses joues.
Meme comme ça... Elle est vraiment splendide."Koga fut mon premier amour. Nous sommes sortis ensemble de la 6 ème à la seconde. Mais au milieu de l'année... J'ai rencontré Costia. Ça faisait déjà un moment qu'avec Koga rien n'allais plus. Il était pressé de coucher avec moi pour se vanter auprès de ses amis. Mais je n'arrivais pas à aller plus loin avec lui. J'ai fini par le quitter. Quelques semaine après, je me suis rapproché encore plus de Costia. C'était une fille magnifique... Elle me faisait tourner la tête. On a fini par coucher ensemble, puis par sortir ensemble.
- Tu as pus coucher avec elle sans gêne ? Je demande intrigué.
- Oui. Je n'avais aucune gene avec elle... J'avais confiance et je me sentais bien. Avec Costia, tout était génial.... Elle soupire.
- Mais ?
- Mais Koga a fini par le savoir... Il est devenu fou. Pour lui, son égo avait pris un sacré coup... Il est devenu la risée de son groupe Parce-que sa meuf l'avais quitté pour une fille... Il a commencé par me harceler, puis il s'en est pris à Costia. Il nous faisait une vie horrible... Puis est venu la terminale. Costia allait partir pour une école spéciale afin de devenir éducatrice spécialisée, et moi je partai pour la Fac. On habitais pas loin, et on se voyais le week-end... Tout se passai bien, nous n'avions plus aucune nouvelle de Koga."
Aphrodite commence à trembler, et elle glisse contre la grille pour s'asseoir au sol. Ses larmes redoublent, dessinant de fines cascades sur ses joues pâles. Je viens serrer ses mains dans les miennes, venant me blottir entre ses jambes.
"Jusqu'au jour où... Costia et moi nous marchions en ville... On a traversé le pont qui surplombait l'autoroute... Des hurlements se sont fait entendre, des cris... Ils se rapprochaient de nous... (Aphrodite arrache ses mains aux miennes, et viens presser son crâne entre ses paumes) Une silhouette s'est jeté sur Costia. L'a roué de coups. J'ai voulus sortir Costia de cette assaut... Mais jai pris un violent coup sur la tête. Un coup de crosse. Je suis tombé au sol, je voyais flou et je n'arrivais plus à me relever ni même à hurler. Je voyais au loin des personnes courir vers nous... Des gendarmes. Puis il y a eu un coup de feu. J'ai vu une masse tomber à la renversé du pont... (La voix de la jeune femme tremble et est coupé par de petits cris) La personne qui avait tiré est venu poser son pieds sur ma gorge, pointant son arme vers moi... C'est la que j'ai reconnu le visage de Koga... Il était couvert de cicatrice.
Elle se tait avant de reprendre dans un soupire.
Je me suis réveillé chez moi. Ma mère m'a expliqué que les gendarmes avait agis à temps, et qu'ils avaient récupéré l'arme que Koga leur avait volé.
- Qu'est-il arrive à Costia ? Et Koga ?
- Koga à fini à l'hôpital psychiatrique... Ils lui ont trouvé des troubles mentaux de schizophrenie. Et Costia... Elle.... Elle est toujours dans le comat..."
Sans réfléchir, je viens prendre Aphrodite dans mes bras, la serrant de toute mes forces. Elle pleure, hurle et fini par glisser ses mains dans mon dos. Ses ongles cherche le chemin qui mène à ma peau, venant glisser sous mon t-shirt. Ma psy ne semble plus pouvoir se calmer. Ses bras me serrent si fort, que je peine à respirer. Ses ongles arrachent ma chaire avec lenteur, alors que ses cris percent le silence de la nuit.
"Aphrodite... Rien de tout ça n'est de ta faute... Calme toi s'il te plaît, tu me fait mal.
- Tu ne comprends pas Rose... Je ne peux pas me permettre d'être amoureuse... Il faut que je parte. Des yeux larmoyant me fixent, me donnant goût à la douleur profondément enfuis dans son cœur.
- Je ne te laisserai pas partir. J'ai besoin de toi..."
Je viens la serrer contre moi, sa tête enfouis dans mes seins. Je la sent me serrer encore plus fort... Comme si elle cherchais en vain à soulager une plaie qui l'a fais terriblement souffrir.
Mes os craquent sous la pression des bras d'Aphrodite, me faisant pousser de petits gémissements."Aphrodite... Tu me fais mal..."
Je réussis, avec peine, à la détacher de moi. Sa tête heurte le grillage, et ses yeux me fixent avec haine. Elle souffre... Je déteste ça. Je laisse mes couler mes larmes, alors que mes mains viennent agripper le grillage, faisant Aphrodite prisonniere de mon corps. A présent, son visage est plissé sous la surprise, mais ses mains serrent ma peau toujours aussi fort.
"Laisse moi... Laisse moi soulager cette douleur qui tord ton cœur..."
Sur ces mots, je viens coller mes lèvres à celle d'Aphrodite. Le baiser échangé n'est dabbord qu'un contact, mais au moment où Aphrodite ferme les yeux... Il prends un tout autre tournant. Les mains de la jeune femme viennent lâcher mon dos, pour venir se glisser sur mes fesses. Alors qu'elle me caresse et semble se calmer, je viens m'assoir sur elle, chose que je n'aurais peut être pas dut faire. Aphrodite se lève en m'ayant dans ses bras. Son corps ne semble avoir aucun mal à me soulever, pour venir me plaquer contre la grille.
Je pense alors à mon rêve... Celui qui me tracasse souvent la nuit... Quand l'inconnue me poursuis, mais que je ne peux voir son visage à cause de la capuche qui couvre sa tête et son visage... Et si cette inconnue était...
Aphrodite lâche mes lèvres, venant s'attaquer à mon cou. Elle me mordille alors doucement, puis commence à me faire un suçon. Je gémis, puis essaye d'écarter mon assaillante. Elle se détache, me regardant en haussant un sourcils.
"Désolée je... Elle me repose par terre l'air embêté.
- Non ! Je lâche d'un cris alors que je ne la sent plus contre moi. Non... S'il te plaît..."
J'attrape ses mains, la tirant vers la porte qui mène aux escaliers. Je viens ouvrir la porte sans quitter le regard d'Aphrodite ni même sa main. J'attrape alors les deux, et viens les poser sur mes fesses, venant en suite mêler mes doigts aux cheveux de ma psy avant de l'embrasser."Laisse moi soulager cette douleur."
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Les Gens, La Psy, Et.... moi.
General FictionOn a tous déjà fantasmé sur la blouse blanche. Encore plus si une psy canon se trouve dessous... Ajoutons à cela un brun de folie, une certaine addiction pour le sexe, et une jeune fille perdue... Il y a de quoi faire des étincelles, non ?