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Rose /!\

Le monde autour de moi semble avoir changer. Les gens que je croise ne me regarde plus de travers... Est-ce Parce-que je leur souris ? Au lieu de proférer des menaces dans ma tête... Je me sent étrangement heureuse alors que ma mère me serre le cou avec force pour me faire sortir de la voiture et entrer à la maison. Le trajet en voiture m'a parrus si court, et les paroles de ma mère ne m'ont même pas touché.
Je me sent fière. Forte. Pour la première fois de ma vie, je ne me sent plus seule.
Je monte les marches qui mènent à ma chambre, et viens enfouir mon visage dans l'oreiller. Ce putain de sourire ne veux pas s'en aller de mon visage, pourquoi ? Je me met alors à rêver de la séance de mardi... A la peau si douce d'Aphrodite... A ses jambes si fine, son corps si délicat...

***

Mon souffle accélére, et je marche de plus en plus vite. La capuche rabattu sur ma tête, et les mains enfoncé dans mes poches, je me met à courir dans les ruelles sombres de la ville. Je sent sa présente dans mon dos, son regard sur mes courbes que je ne peux m'empêcher de balancer sensuellement. Comme pour l'inviter à approcher. Je me retrouve rapidement face à une grille haute de plusieurs mètres. Je me retourne alors pour faire face à mon ravisseur, avant d'être aussitôt assaillis par des lèvres douces et pulpeuses. Avec un léger goût de glosse à la fraise. Le baiser se fait fougueux, un tango ardents entre ma langue et celle de l'inconnue. Elle me plaque au grillage, arrachant ma capuche pour venir devorer mon cou. Je sent que le passage de sa bouche me laissera des marques, aussi bien de suçons que de morsures. Elle est affamé. Je le suis aussi. Et son contact est si doux, si chaud et rassurant à la fois. J'en veux plus. Sans m'en rendre compte, je le lui fais savoir en écartant légèrement les jambes. Je peux percevoir un léger ricanements dans la nuit pourtant si calme, avant qu'elle ne me soulève pour passer mes jambes autour de sa taille. Elle est parfaitement positionné. Je lâche un gémissement, et elle lâche mon cou pour venir défaire le bouton de mon jean, avant de glisser sa main contre la peau chaude de mon ventre. Je gémis encore, voulant qu'elle aille plus loin. Ce qu'elle fais. Ses doigts me caresse l'entre-jambe, titillant mon pont sensible. Je gémis et me mord les lèvres, avant qu'elle ne revienne me les embrasser. Elle pompe le fin filet de sang qui s'ecoulait de ma lèvre inférieur, entrant enfin en moi. Deux doigts. Je gémis encore plus fort, décollant mes lèvres et m'accrochant à la capuche de cette femme. Cette femme dont je ne connais pas le visage et à qui je m'offre. Qu'est-ce que je suis en train de faire putain... Qu'est-ce qui m'arrive.... La capuche refuse de tomber, et je ne veux qu'une seule chose... Jouir. Et plus je le sent arriver, monter en moi... Plus je panique. Je gémis encore et encore, finissant par hurler le prénom d'Aphrodite lorsque l'orgasme s'empare de moi. J'ouvre de grand yeux, alors que la femme s'écarte de moi. 
Je glisse un doigts sur mes lèvres, me mettant à pleurer en glissant contre le grillage. Elle part en courant, sans même demander son reste.

"Qu'est-ce que j'ai fait ?"

Les Gens, La Psy, Et.... moi. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant