XIV

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Aphrodite.

Je laisse l'eau froide couler sur ma peau, espérant me calmer. Des que je ferme les yeux, je ne peux m'empêcher de revoir ce moment... J'ai failli embrasser ma patiente ! Merde !
Qu'est-ce qui peu bien m'arriver...
Je frappe le mur de mes poings.
Je ne sais que faire. Si je dois la rejoindre ou partir. M'effacer dans la nature....
Je me sent soudainement observé. Puis je me retrouve dos au mur, plaqué par un corps chaud et électrique. Des lèvres pulpeuses et douce se collent aux miennes, étouffant mes gémissements. Je fini par prendre le dessus, plaquer la personne au mur et venir lui donner de la hauteur. Ses jambes croiser dans mon dos, et son corps qui ondule d'envie... J'en perd rapidement la tête.

"Ho rose..."

***

Je me réveille en sursaut, au beau milieu de la nuit. Mon corps est encore humide, et mes cheveux mouillé. Je suis nue, enroulé dans les draps et bras de quelqu'un. Une main caresse mon épaule, et je peux voir le visage de ma meilleure amie se pencher sur moi.

"Hey... A'.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai fait, qu'est-ce....

- Bébé calme toi je t'en suplis. Mon amie me serre dans ses bras.

- Tu as dut t'endormir dans la douche, je t'ai pris et je t'ai emmené dans ma chambre.

- Rose ? Je me redresse paniqué.

- Elle s'est endormis depuis bien longtemps."

Mon amie viens me serrer dans ses bras, alors que je ne peu plus retenir mes larmes. Ces dernières inondent mon visage sans poser de question. Je serre Jena dans mes bras pour y chercher un fragment de réconfort. Mais rien ne semble pouvoir être capable de soulager mon coeur.

"Je dois m'en aller." Je lâche soudainement.

Ma meilleure amie est alors prise d'une colère noire. Elle se lève, et me prends par le cou. Ses doigts s'enfoncent dans ma gorge, alors que je la fixe d'un regard neutre.
Je fini le dos coller au mur, la joue rouge dut à la gifle monumentale que Jena m'a donné.

"Arrête de fuire A' ! Arrête de vouloir t'en aller constamment, lorsque tu heurte ce fameux mur !

- Tu sais très bien ce qui se passe à chaque fois...

- Ça n'est arrivé que deux fois ! La dernière fois que tu es partis, on ne sais pas vus pendant plusieurs années... J'étais morte d'inquiétude et j'ai remué ciel et terre pour te retrouver... Maintenant que tu es là, je ne te laisserai plus partir ! Jena se met à pleurer.

- Je ne peux pas. Je ne peux plus me permettre d'être amoureuse et tu le sais... Tu sais très bien pourquoi.

- Mais ne sois pas obligé de partir... Je t'en pris... Elle viens caler sa tête sur mon épaule, pleurant de chaude larmes.

- Jena... Tu auras Mike.

Une main vole et s'écrase violemment contre ma joue.

- Tu sais très bien que fuire ne t'aidera pas ! Tu ne pourras pas fuire l'amour éternellement... Tu es psy ou quoi ?

- Ces règles ne s'attribuent pas à moi.

- Te fou pas de ma gueule s'il te plaît. Elle grince.

Je pousse mon amie, et serre mes poings.

- Dois-je te rappeler ce qui est arrivé aux personnes qui ont prétendu avoir des sentiments pour moi ? Dois-je te parler à nouveau de Koga et Costia ?

- Aphrodite s'il te plaît calme toi...

- Est-ce que je dois te rafraîchir la mémoire avec ce qui leur est arrivé par ma faute !

- Ce n'est en rien ta faute Aphrodite. Arrête de te sentir responsable de ça, tu étais là au mauvais moment c'est tout.

- Je ne veux pas que Rose subisse quoi que ce soit.

- Laisse lui une chance. Tout se vois dans le regard qu'elle te porte. Et tu te sent bien avec elle...

- Exactement comme je me sentais bien avec Koga et avec Costia. Et je ne la connais que depuis peu ! Je suis sa psy merde !

- Tu as eu un coup de foudre.

- Arrête...

- Dit le putain. Dit le que tu l'aime A' !

- Bien sûr que je l'aime !"

Le silence se fais soudainement, alors que nous pleurons toute les deux. Une petite voix douce et hésitante, nous fait tourner la tête en direction de la porte.

"Alors... laisse moi une chance."

Les Gens, La Psy, Et.... moi. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant